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EAN : 9782874498930
336 pages
Les Impressions nouvelles (02/09/2021)
3.83/5   20 notes
Résumé :
Caroline Lamarche déroule la saga d’une famille apparue à Liège au début de la révolution industrielle et pionnière de la métallurgie du zinc dans la province espagnole des Asturies.
Arpentant une époque qui annonce le grand capitalisme et son cortège d’inégalités, elle raconte les travaux et les jours de ces aventuriers, à la fine pointe d’une Europe
qui nourrit encore des rêves d’expansion.
Les fortes personnalités qu’elle aborde, les voix fém... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (8) Voir plus Ajouter une critique
L'Asturienne, ou plutôt la Compagnie Royale Asturienne des Mines, est une société belge fondée en 1853, qui, pendant cent cinquante ans, exploita les mines de charbon et de zinc de la province espagnole des Asturies. Pionnière de la métallurgie du zinc, également investie dans l'exploitation chimique des minerais, elle devint l'une des principales entreprises industrielles en Espagne et étendit ses activités à la France, la Norvège et l'Afrique du Nord. le père de Caroline Lamarche en fut le dernier héritier, au terme d'une transmission familiale initiée de longue date, puisqu'au XVIIIe siècle déjà, la famille possédait, entre autres, une manufacture de tabac et exploitait les houillères de Liège, en Belgique. Son père mort et la compagnie ruinée après l'épuisement des mines, l'auteur s'est attelée à l'exploration des archives familiales, retraçant une impressionnante saga courant sur plusieurs siècles, avec ses gloires et ses pans d'ombre.


Il aura fallu à Caroline Lamarche des années de travail pour rassembler et décrypter les documents conservés par ses parents, mais aussi pour les confronter à d'autres sources et, ainsi, restituer toutes ses nuances à la légende familiale. Pour elle autant que pour nous, c'est un monde inconnu et révolu qui se dessine peu à peu, au fur et à mesure de ces fouilles documentaires qui nous font partager la curiosité et la fascination de l'auteur pour des ancêtres à des années-lumière de nos points de référence. A travers eux et leurs entreprises, se déroulent deux siècles d'une passionnante histoire européenne, de la révolution industrielle à nos jours, au cours de ce qui parut longtemps une phase illimitée de progrès et qui, malgré les vicissitudes des guerres et de la dictature espagnole, leur permit le plus grand faste et la fréquentation des plus grands de leur époque.


Un tel lustre s'assortit de faces moins glorieuses. Et c'est avec une émotion troublée que l'auteur s'entend rappeler par des témoins extérieurs les impitoyables conditions de travail et la dure intransigeance de ses ascendants lors des grèves ouvrières, le lourd tribut payé par les employés quand le rendement primait sur la sécurité, les compromissions avec les puissances politiques les moins recommandables, et enfin l'impact environnemental d'activités dont on ne se souciait alors pas du tout qu'elles étaient extrêmement polluantes.


Porté par la magnifique plume pleine d'esprit de l'auteur, ce récit soigneusement documenté, qui sait honnêtement faire la part des choses entre réalité et mémoire familiale, est à la fois un témoignage intéressant sur l'histoire industrielle des deux derniers siècles en Europe, un aveu sincère et sensible du poids de l'héritage et de la filiation chez une femme « déchue » du milieu social de ses ascendants, et un superbe hommage d'une fille à son père.


Merci à Babelio et aux Impressions Nouvelles pour cette intéressante découverte, offerte dans le cadre de la Masse Critique.

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Quelques années après la mort de son père, Caroline Lamarche plonge dans les archives familiales, qui font largement corps avec celles de l'Asturienne, de son nom complet Royale Compagnie Asturienne des Mines. Cette société belge, fondée en 1853 en pleine révolution industrielle, fut pionnière dans la métallurgie du zinc et exploita pendant près de 150 ans des mines de zinc dans la région espagnole des Asturies. Elle est restée pendant longtemps l'une des entreprises les plus importantes de son secteur, active également en Belgique, en France, en Norvège et dans le nord de l'Afrique.
Le père de Caroline Lamarche, en digne héritier d'une longue tradition familiale, y travailla quasiment jusqu'à la liquidation de la société vers 1980, alors qu'elle était ruinée par le déclin de l'industrie métallurgique européenne et l'épuisement des mines.
Les familles Lamarche et Hauzeur, alliées de génération en génération et actives depuis longtemps notamment dans le tabac, la houille puis le zinc, appartiennent à la haute bourgeoisie liégeoise, et l'auteure est bien consciente d'être le produit de ce milieu privilégié. Au fil de ses recherches, elle a vite réalisé, notamment grâce à des témoignages ou échanges avec des acteurs issus en particulier de la classe ouvrière, que le paternalisme affiché par ses ancêtres à l'égard de leurs ouvriers cachait assez mal les conditions de travail difficiles dans les mines et la répression brutale des grèves. Lucide sur les compromissions nécessaires, elle rend également compte du fait que la prospérité économique de l'Asturienne a parfois dû composer sans trop d'états d'âme avec les contingences politiques, en particulier pendant le franquisme.
Caroline Lamarche ne prétend pas faire oeuvre d'historienne, et elle ne tend pas non plus à l'exhaustivité. Il lui manque des sources, notamment tout un pan de la correspondance entre ses parents. le livre est davantage une histoire familiale qu'une histoire de l'Asturienne, et je suis restée un peu sur ma faim quand elle parle, sans vraiment le développer, du fait que les ouvriers ont lutté pour la survie de la Compagnie. Son enquête n'en est pas moins fouillée et documentée, au vu des éléments qu'elle avait sous la main. le récit, pas toujours chronologique, et émaillé de ses réflexions et questionnements, est un compte-rendu lucide et honnête d'une légende familiale qui s'inscrit dans une histoire industrielle de près de deux siècles.
Servi par une belle écriture fluide et illustré de photos et documents d'archives, c'est aussi le témoignage d'une femme aux prises avec le poids de la filiation et de son milieu social auquel elle avait cherché à échapper, et un magnifique hommage à son père adoré.
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Je remercie Babelio et Les Impressions Nouvelles de m'avoir envoyé L'Asturienne, dans le cadre de la dernière Masse Critique consacrée aux essais.
J'avais postulé pour cet ouvrage, parce que je m'intéresse non seulement à l'histoire, mais aussi à la généalogie. Autant dire que j'avais le profil idéal pour découvrir le récit de Caroline Lamarche.

Et pourtant, au début, j'avoue avoir été agacée par la narratrice, qui, après avoir découvert une malle remplie de documents concernant sa famille, tombe béatement amoureuse de ses ancêtres : ils sont les plus intelligents, les plus entreprenants, les plus lettrés, … Cette admiration aveugle me laissait de marbre, j'avais peur de n'assister qu'à la construction d'un magnifique mausolée familial qui ne me concernait pas, et le livre me tombait un peu des mains.
Heureusement, au fil de ses recherches, Caroline Lamarche découvre ce qui n'a pas été dit, elle explore le contexte et contribue honnêtement à compléter le puzzle du passé. Les ancêtres ne sont plus des héros de légende, ils sont des hommes, des femmes, avec leurs faiblesses, leurs erreurs et leurs manquements, et c'est à ce moment-là que je les trouve intéressants, parce qu'ils redeviennent pleinement humains.

L'ouvrage est très complet : on y trouve des photos, des documents, et, heureusement, une généalogie pour ne pas perdre le fil des recherches de l'auteure, qui nous livre ici un travail de synthèse impressionnant. Même s'il a évidemment fallu laisser de côté certains documents, les évènements sont racontés en détail. Parfois un peu trop à mon gout, j'avoue être plus intéressée par les relations humaines que par les procédés d'extraction minière.

Mais j'ai avant tout découvert une écrivaine talentueuse, dont les mots nous transportent non seulement dans le passé, mais également au coeur de l'âme humaine. Je vous recopie ici un magnifique paragraphe, repris sur la quatrième de couverture :
« Ces odeurs, celle du labeur industriel comme celle de l'opulence, appartiennent à une enfance disparue. Elles disent le berceau intranquille, la limousine détestée et les fenêtres ouvertes sur un air qui ne conserve que la mémoire de ma difficulté à trouver mon souffle, ma place. »
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Férue des petites histoires fragiles accrochées à la grande Histoire, je me laisse emportée par le récit de Caroline Lamarche.
je dois préciser que Liégeoise, née en 1960, j'ai été baignée et élevée dans ce bassin sidérurgique du pays de Liège en Belgique, un des points de départ d'une transformation incontournable dans l'industrie des minerais et de l'installation des mines qui a à tout jamais transformé le monde, en ce début de la modernité et du progrès économique.
Bouleversement aussi de la vie des travailleurs.
Nous somme au milieu du 19° siècle.
Je n'ai pas connu cet essor, j'ai plutôt subi le déclin, l'effondrement inéluctable de cette industrie comme dans l'Est de la France.
Toute une population de mineurs, d'ouvriers des hauts-fourneaux de générations en générations va disparaître.
Beaucoup sont morts dans cette ambiance de chaleur étouffante saturée de poussières.
C'est aussi mon histoire, celle de mon grand-père et de mes oncles.
C. Lamarche nous raconte une autre chronique familiale, riche d'enseignements sur ce début de la révolution industrielle.
L'histoire d'une famille qui sera pionnière en la matière d'une époque qui annonce le capitalisme et ses inégalités.
Les ancêtres de l'auteure vont dans l'air du temps conquérir d'autres territoires comme cette région de l'Espagne des Asturies, éloignée du monde, riche en potentiel minéral encore inexploitée.
Et l'Histoire et les histoires s'enchaînent.
Aventures d'hommes d'une future Europe nourrie du rêve de l'expansion.
Destins de fortes personnalités, témoins de la marche du temps.
C. Lamarche parcourt les archives laissées par son père, dernier chaînon de ces aventures extraordinaires.
Elle rend avant tout un hommage à ce père taiseux qui désire transmettre une filiation.
Lecture passionnante où l'intime se mélange aux vérités de l'Histoire.
Abondement illustré, un arbre généalogique en fin de livre nous aide à ne pas se perdre.
Très belle découverte et plaisir d'en savoir plus et dans les détails.
L'écriture est vivante, elle transmet une mémoire et un respect de nos ainés.

















)

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Caroline Lamarche s'est livrée à une formidable plongée dans les archives de sa famille pour écrire cette Asturienne, qui ressuscite près de deux-cents ans d'histoire industrielle à Liège et ailleurs. Il aura fallu huit ans à l'autrice pour reconstruire patiemment la sage des familles Hazeur et Lamarche, de ces industriels curieux de tout, ingénieurs et géologues, qui bâtiront un empire économique. Qu'on ne s'y trompe pas, Caroline Lamarche ne complaît pas dans l'admiration béate de capitaines d'industrie, au fil des trois-cents pages de son récit, elle livre ses doutes et ses sentiments, tantôt admiratifs tantôt empreints de colère, comme lorsqu'elle évoque la condition ouvrière. C'est un livre tout en nuance, humble et traversé par le doute. le lecteur l'accompagne dans son cheminement, des greniers de la bâtisse familiale aux centres d'archives de l'ancienne société espagnole. Très habilement, elle dévoile ses découverte au compte goutte, sans véritable plan, revenant sur certains personnages, sur des époques déjà évoquées comme si elle voulait nous faire participer à son travail. Au total, Caroline Lamarche nous offre un ouvrage très humain qui dépasse de loin le simple récit de famille parce qu'il pose des questions universelles. Son père, dernier directeur de l'Asturienne des mines, traverse tout le livre, et le regard de l'autrice évolue au fur et à mesure que son âme se dévoile à travers les liasses de vieux papiers.
La manière de faire dialoguer cette histoire singulière avec les époques, de l'inscrire dans un cadre universel, m'a beaucoup touché. Comme l'émotion, tout en retenue, qui est palpable à chaque chapitre, dans la description des aléas de vies terminées depuis longtemps.




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critiques presse (2)
LeMonde
17 novembre 2021
L’intelligence de l’écrivaine s’y met au service du sensible, et jamais l’inverse, dans l’exploitation d’une mine d’archives familiales où elle a plongé dix ans après la mort de son père, dernier ingénieur des mines d’une longue lignée.
Lire la critique sur le site : LeMonde
LaLibreBelgique
07 septembre 2021
“L’Asturienne” : une saga familiale et industrielle contée avec tendresse, précision et lucidité.
Lire la critique sur le site : LaLibreBelgique
Citations et extraits (16) Voir plus Ajouter une citation
Remontant dans le temps, il me fournit un mémoire universitaire intitulé « La droite belge et l’aide à Franco » où il apparaissait qu’en Belgique, pendant la guerre d’Espagne, la bourgeoisie s’était activée au sein d’associations charitables intitulées « Amitiés Belgo-Espagnoles » ou « Union hispano-belge » ou encore « Aide à la population espagnole » qui récoltaient des couvertures, des vêtements, des médicaments et des fonds à l’usage exclusif des troupes nationalistes. Venant de libéraux catholiques, sous un gouvernement qui refusait de prendre position et dans une Europe terrifiée par le péril rouge, tout cela était « normal », me dit Maurice. Même la France du Front Populaire, par son Pacte de non-intervention, s’était abstenue d’un soutien à la République espagnole. Quant à l’Angleterre, elle avait été la première à reconnaître, avant même sa victoire définitive, le gouvernement de Franco.
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A l’arrière de ce qui avait été, un siècle plus tôt, la Fabrique de Fer, se trouvait une colline arborée nommée le Bois Saint-Jean. Là, Frédéric m’avait désigné, mangés par la broussaille, des vestiges imposants et sinistres, noirs résidus de coulées de fonderie qu’on eût pu croire ratées et qui étaient, en réalité, criminelles.
- Les gens les nomment les cloches-tombes, m’avait-il dit. (…) Des tombes en forme de cloches.
Les morts qui s’y trouvaient n’étaient pas nommés. Aucun mémorial ne les signalait, ils faisaient partie de la masse des anonymes de la sidérurgie, ceux qui travaillaient sous la menace du métal en fusion et dont la disparition n’avait laissé aucune trace, pas le moindre cadavre, pas le moindre ossement, pas même un tas de poussière. Cela se passait souvent de nuit. La fatigue, une glissade en sabots dont les ouvriers étaient chaussés avant-guerre, ou un débordement soudain de la fonte tel du lait porté à ébullition. Ces accidents individuels, tus par les sociétés, non archivés, demeuraient dans la mémoire des gens. Frédéric se souvenait avoir assisté, enfant, à des funérailles dont le cercueil de taille réduite ne contenait qu’une petite fraction sauvée du corps de l’homme qu’on n’avait pu retenir dans sa chute vers le gouffre à 1600 degrés. D’autres, brûlés sur certaines parties du corps, en étaient fiers comme de blessures de guerre. Mais qu’en était-il du métallo disparu sans laisser la moindre trace dans une coulée devenue sa seule tombe ? Un cri, une fumée crépitante, puis plus rien, la rivière en fusion poursuivait son chemin.
Je le raconte comme je l’ai compris. La fonte qui avait mangé un homme n’était pas utilisée. Elle était, cette porteuse de malheur, jetée au Bois Saint-Jean. On l’abandonnait, refroidie et durcie, sous les maigres arbres du terril. Autant de cônes sombres, de sculptures archaïques. Point de sépulture, donc, pour les dissous de la coulée, mais une cloche-tombe, une tombe qui offrait l’apparence d’une immense cloche, monstre mélancolique et noir rejoint bientôt par des carcasses de voitures, des déchets de construction, des détritus en tout genre dont il faudrait bien, un jour, nettoyer la zone.
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A Reocin, le passé ne m’apparaît pas à la faveur d’une rencontre fortuite, mais grâce à un mémorial construit en bord de route, sur lequel je tombe, là aussi, par hasard. Dix-huit stèles en zinc, de différentes tailles, correspondant à autant de morts, trois hommes, six femmes, neuf enfants. J’apprends alors seulement, par un panneau explicatif, que ces gens ont été surpris, le 17 août 1960, à l’heure du coucher, par la rupture de la digue, dite de la Luciana, qui servait à retenir les résidus d’extraction que l’on nomme « stériles ». Plusieurs maisons et autant de familles anéanties sous trente mille tonnes de pierres et de boue. Le panneau reproduit des extraits de journaux de l’époque, ponctués de photos de cortèges funèbres. Un deuxième panneau, de même facture, placé à quelques pas du premier, résume les activités de l’Asturienne à Reocin en y mentionnant le souci du bien-être des travailleurs, photos du dispensaire médical et de l’économat à l’appui. De sorte que se côtoient, sur la même butte herbeuse, l’expression d’un deuil collectif et celle d’un bien-être planifié.
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Force est de constater que ces exercices de consanguinité lucrative, reconduits audacieusement à chaque génération, n’ont produit aucun rejeton taré. Pourtant je me souviens avoir été dûment chapitrée dans mon adolescence : se marier entre cousins produisait des idiots. On nous citait toujours un exemple à l’appui : dans telle ou telle famille « connue » on trouvait un individu qui bavait ou qui agitait les bras de manière désordonnée. Ou, pire, qui sans être zinzin avait l’air « commun ». Car chez nous, si personne ne rivalisait d’élégance, loin de là, il n’en fallait pas moins être bien bâti, ni trop gros ni trop maigre, se « tenir droit » et avoir « l’air distingué ». Je crois pouvoir dire que même les plus incultes avaient chez nous l’air « distingué » : on ne pouvait exister à moins. Quant aux femmes, Virginia Woolf aurait dit qu’elles « s’habillaient sans grâce mais se tenaient superbement ».
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Le quittant pour replonger dans une soirée de plus consacrée aux coffres, malles et armoires de la maison de ma mère, je me dis que l’écart entre lui et moi n’est plus seulement ce qui nous a attirés autrefois, à savoir une complémentarité dynamique entre nos origines familiales respectives ou nos manières d’argumenter ou de nous divertir. Ce qui s’est révélé au fil de nos rangements fastidieux existe par une différence supplémentaire, à mes yeux la plus poignante : la classe possédante possède, en plus du reste, des archives. Les ouvriers, rien.
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Videos de Caroline Lamarche (4) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Caroline Lamarche
Avec la participation des autrices Caroline Lamarche, Stéphanie Leclerc et des auteurs-illustrateurs Simon Bournel-Bosson, Thomas Lavachery.
Et la classe de 4èmeA du collège Saint-Michel, Guéméné-Penfao (44). Un grand merci à la professeure Claire Blet.
Avec la participation de Cécile Ribault Caillol pour Kibookin.fr
Avec le soutien de Wallonie-Bruxelles International et du Centre Wallonie-Bruxelles Paris.
Avec la séquence La Tête dans les images Salah Elmour, Sauvage, texte de Layla Zarqa, trad. de l'arabe Nada Issa, le port a jauni
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