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EAN : 9782907572880
Palémon éditions (02/10/2007)
4.18/5   28 notes
Résumé :
Tome 1
Instamment priée par son patron, le commissaire Fabien, de prendre un mois de convalescence, Mary Lester choisit d'aller se reposer chez l'une de ses amies, Monette Charron, infirmière à Trébeurnou, petit village de la côte sauvage en Finistère Nord. À peine arrivée, elle se fait agresser par un type étrange qui conduit un énorme tracteur. Elle réalise très vite qu'une atmosphère délétère pèse sur ce village autrefois paisible. Des animaux domestiques ... >Voir plus
Que lire après Les enquêtes de Mary Lester, tome 30 - 31 : Te souviens-tu de Souliko'o ?Voir plus
Critiques, Analyses et Avis (3) Ajouter une critique
Tome 1 :
Mary Lester est priée de prendre des vacances. Pardon : officiellement, elle est en convalescence, à la suite de sa blessure reçue lors de sa précédente enquête, bien qu'elle ait été moins grièvement blessée que Fortin qui lui a repris le travail (vous avez dit misogynie ? A peine). Où partir en vacances ? Non, pas aux Baléares, non, pas au Brésil, en Bretagne, dans un petit village du Finistère Nord. Là, elle y retrouve une amie d'adolescence. Monette n'est plus infirmière à l'hôpital, mais infirmière à domicile, très soucieuse de ses patients, mais aussi très stressée : le petit village où elle vit a bien changé depuis quelques années. Qui a dit que les petits villages étaient tranquilles ? Il est des personnes qui savent justement à quel point on peut y être tranquille, faire ses petites affaires, et pousser gentiment ceux qui dérangent vers la sortie. Ce serait très mal connaître Mary Lester que de croire qu'elle profitera de sa convalescence pour rester tranquillement les bras croisés. Non : elle agit, et le contrecoup est féroce. Certes, elle a l'habitude, mais qu'on veuille à ce point l'empêcher de défendre ceux qui sont dans leur bon droit, ceux qui sont persécutés, c'est un peu fort de café. Heureusement, Mary est précautionneuse, elle connaît son droit, elle connaît le droit, et elle sait aussi à qui elle peut se fier (on a toujours besoin d'un petit génie de l'informatique avec soi).
Tome 2 :
Dans ce second tome, Mary Lester a bien été obligée de prendre le large, oui, de prendre de vrais vacances. Officiellement, elle fait du bateau - il est difficile d'être joint en pleine mer, non ? Puis, qui a dit qu'il fallait être constamment joignable pendant ses vacances ? Ah, les joies du portable n'en sont pas vraiment quand le petit appareil est un fil à la patte indémontable. Pour une fois, Mary est réellement partie au loin, en Australie pour être précise, sur les traces de Vanco, ce néerlandais naturalisé français depuis peu qui entend bien continuer à régenter la commune où il a élu domicile quinze ans plus tôt.

Mary se retrouve alors au coeur de la brousse, et si elle apprend tout ce qu'elle désire apprendre sur Vanco, elle découvre aussi l'art de vivre en Australie, la culture aborigène, ces Aborigènes, justement, qui vivent sur les terres de l'ancien ranch de Vanco, Aborigènes qu'il aurait bien voulu.... Soumettre ? Je n'ai pas d'autres mots à proposer. Que les Aborigènes n'aillent pas se plaindre à la police est une chose, qu'ils ne disposent pas de leur propre méthode pour rendre la justice en ait une autre - Vanco aurait dû lire les romans d'Arthur Upfield, cela aurait pu lui être bien utile.

Le retour en France est assez mouvementé. Déjà, il y a le regret d'avoir quitté des personnes si agréables et si hospitalières. Ensuite, il se trouve qu'en France, on a cherché à joindre Mary - qui est en convalescence, rappelons-le - et qu'elle n'a été trouvée ni dans la venelle où elle habite, ni à la Trinité, où elle affirmait être partie (note : il est vraiment des personnes qui s'acharnent contre elle, ou je ne m'y connais pas). La situation ne s'est pas vraiment arrangée non plus à Trebeurnou, entre conseil municipal agité (certains oublient même comment un conseil municipal doit se dérouler) et trafic en tout genre presque discret. Mary et les gendarmes du lieu n'ont pas l'intention de rester les bras croisés : les choses vont bouger. Comme Mary, pas plus que le commissaire divisionnaire Fabien ou Fortin n'en ont quoi que ce soit à faire de leur carrière, ceux qui s'en prennent à eux et oublient la loi feraient bien d'être un peu plus respectueux... de la justice.
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A vrai dire, j'ai acheté ce livre par confusion sur le titre. Pour moi, "Souliko" était une chanson révolutionnaire mélancolique russe, très appréciée de Staline, et qui était venue en France sur 33 tours, avant 1953 ! Une sorte de Madeleine. Ici, c'est le prénom d'une héroïne aborigène. Donc, je vous recommande, avec réserves, ce polar de type agricole.
En réalité, je suis tombée sur une série de romans policiers de style régionaliste ! Pas l'Ecole de Brive, non, puisque les enquêtes du Capitaine Mary Lester se déroulent un peu partout en Bretagne et parfois même en breton.
Mais avec elle, grande gueule, provocatrice, connaissant le code pénal par coeur, n'hésitant pas à payer de sa personne, faisant équipe avec JP Fortin et sous les ordres du distingué divisionnaire Fabien, j'ai passé un très bon moment. Pas de prise de tête mais plutôt une atmosphère à la Léo Malet / Tardi, une bande dessinée....Des aventures policières rapides et amusantes, je sens que je vais "remonter" la série pour comprendre les allusions aux épisodes précédents, classiques dans ce type de littérature.
Un gros bémol toutefois : la ridicule façon de traiter l'Administration et ses représentants, avec les ultra éculés clichés de l'énarque boutonneux Directeur de cabinet du Préfet qui morigène - ou menace - un capitaine de Police, des officiers des Renseignements Généraux décrits à la manière de Boni et Lafont, des horreurs débitées sur les instances agricoles européennes.
A part cette importante réserve, je conseille les aventures de Mary Lester pour un trajet en TGV : vous arriverez en un clin d'oeil. Et puis, qui se soucie - à part Claude,mon énarque de mari, que l'on esquinte une fois de plus l'Administration ! Elle n'a qu'à mieux soigner son image auprès des citoyens ! Je me demande quand on osera faire un reportage choc ou une série télévisée sur le vrai rôle du corps préfectoral.....Messiers les scénaristes, à vous de jouer.
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Priée par le commissaire Fabien de prendre un mois de convalescence, Mary Lester part se reposer chez son amie Monette Charron, infirmière à Trébeurnou dans le Finistère Nord. A peine arrivée, elle se fait agresser par un individu étrange et réalise rapidement que le village est en proie à des événements mystèrieux : des animaux domestiques disparaissent et des vieilles personnes se font harceler.
On retrouve, toujours avec le même plaisir, l'intrépide Mary Lester, héroïne de cette 30ieme aventure. Toujours prête à défendre la veuve et l'orphelin, elle n'en est que plus sympathique. Ici elle va essayer de comprendre pourquoi le sympathique village où elle séjourne est en proie à des  événements mystérieux . Et tenter de venir en aide à ses habitants .Et même dans ce combat sans doute perdu d'avance, ce David contre Goliath, notre jeune policière galvanisée par toutes ses embûches, nous entraîne dans une enquête trépidante et pleine de rebondissements. Il est à noter aussi que c'est Jean Failler qui reprend la plume ici, car depuis 6 romans c'était Mary Lester qui nous contait ses histoires. Et on ressent parfaitement tout au long de la lecture la jubilation de l'auteur qui au passage règle sans doute quelques comptes . Et on jubile avec lui, car l'on retrouve une Mary Lester plus que jamais galvanisée et revancharde, tout comme son créateur. Avec une touche d'exotisme. Et qui rend  au passage hommage à la culture aborigène. Jean Failler avec une narration rythmée nous propose une histoire captivante sur 550 pages en deux tomes que l'on dévore avec impatience. Une nouvelle fois basées sur des faits réels, cette enquête se confronte au contexte social et culturel actuel.
Lien : https://collectifpolar.com/
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Citations et extraits (3) Ajouter une citation
Où Jean Failler reprend la plume et où Mary Lester se voit infliger un mois de congé avec solde. Pour le trentième récit de ses aventures et mésaventures, Mary Lester m’a instamment prié de reprendre la plume. Je m’étais bien juré de ne plus me mêler de sa vie, mais Mary a été plus éprouvée par son enquête à Brest qu’elle veut bien l’avouer. Ceux qui l’ont suivie au cours de ses pérégrinations du monastère de Landévennec au port de commerce de Brest savent combien cette affaire a été rude et comment elle s’est terminée tragiquement, dans la fureur et dans le sang. Un voyou est mort, trois autres ont été blessés et le lieutenant Fortin a failli perdre la vie ; Mary elle même a eu le cuir chevelu entamé par une balle. À deux centimètres près, elle aussi aurait eu droit à la médaille d’honneur de la police à titre posthume. Elle a eu beau faire la brave, on ne sort pas intacte d'une telle aventure. Je ne la sentais plus dans de bonnes dispositions pour écrire. Alors, je lui ai proposé mes services, qu’elle a acceptés avec empressement.
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Réponse qui avait fait croiser les bras à Mary :— Comment ce n’est pas pareil ? avait-elle demandé avec indignation. Il a été plus gravement blessé que moi ! Il était à l’article de la mort, souvenez-vous… — Je m’en souviens parfaitement, avait coupé lecommissaire, agacé. Finalement, tout le monde sortait de l’hosto, dans ce commissariat : Fortin et Mary pour blessures, le commissaire Fabien à la suite d’un grave ennui de santé. Mais celui-ci avait repris du poil de la bête après son opération. Il avait arrêté le tabac, et ça se voyait. Il n’avait plus la mine terreuse des gros fumeurs, son teint s’était éclairci et son visage sérieusement remplumé.
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Son patron, le commissaire Fabien, sur recommandation du psychologue de la police, l’avait mise en disponibilité pour un mois, ce qui, bien sûr, l’avait fait râler :— Je ne suis pas malade, que diable ! avait-elle dit en apprenant cette mesure.— Ordre du médecin, avait tranché le commissaire Fabien. Reposez-vous, prenez du bon temps… — Du bon temps… du bon temps… vous en avez de bonnes, avait-elle grommelé. Puis elle s’était inquiétée :— Fortin est-il lui aussi en congé ? Le commissaire Fabien avait eu un geste de la main pour évacuer la question :— Fortin, ce n’est pas pareil !
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"Poissonnier écrivain à Quimper" - Interview de Jean Failler
Rencontre avec Jean FAILLER qui alterne entre son métier de poissonier et celui d'écrivain. Il parle de la difficulté d'être édité et de son choix pour le roman noir. Christian Rolland est allé rencontrer ses clients à la poissonnerie.
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