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EAN : 9782373553796
64 pages
Unicite (09/01/2020)
3/5   1 notes
Résumé :
Je voudrais moi aussi la raconter cette histoire…
Dans ce recueil, Fabrice Farre scrute l’âme du poète en quête de vérité, projet d’une grande humilité qui ne prétend pas clore le débat. Bien au contraire. Mais la marche immobile de ce promeneur solitaire nous mène sur les chemins sensibles de l’exigence poétique. L’exigence poétique est dans la forme qui rejoint le sens, ce à quoi l’auteur se plie avec une lucidité et une sobriété qui rendent attentif le le... >Voir plus
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Citations et extraits (3) Ajouter une citation
Extrait 3


Par notre absence…

Par notre absence noircissent les pommes,
nous succombons au métronome, transparents
comme le sommeil nous courons comme
l'eau afin d'aller veiller les reflets des hommes
qui vivent longtemps après nous.
À contre-courant, dans le débit des remous
porteurs, nous poursuivons la mort, semant
la vie à l'origine de la rivière où toi
et moi avons trouvé, limpides, sans jamais
chercher l'éternité, les visages de l'un et de l'autre.
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Extrait 1


La vie…

La vie, je l'ai apprise en te voyant descendre
du haut de cet escalier résonnant comme
la pierre qui garde à l'esprit l'effort de l'équilibre.
Je songeai devenir le garde-corps ou bien
les marches, tolérant l'existence sans qu'il fût question
de faux pas. Au moins la main. Je vécus armé
de la volonté, dénigrant mon corps pour porter
le tien. Ou bien l'escalier oublia-t-il un instant
que le mur le soutenait. Je sus alors
que ne tient que si l'autre maintient.
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Extrait 2


Ton prénom…

Ton prénom : Lucia, frêle insecte au pied
du mur où nous comptions les soleils, dans la langue.
Tes mains scellées n’avaient pas de paume,
au jeu pourtant elles s’ouvraient.
L’orgue sarde du vent blanchissait les toits,
les figuiers sonnaient, en rien barbares, nous
avions trouvé le centre, sans doute l’odeur
du fruit, et l’un ou l’autre touchait enfin
la paroi, sans être vu ni des silhouettes à laine
ni des têtes au travail recourbées dans leur visage.
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