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Je remercie avant tout Babelio pour cette Opération Masse critique, ainsi que la Maison d'édition Leha qui m'a envoyé le livre en format papier. Mais ai-je été convaincu par ce livre ? Était-il un bon choix ? Tout d'abord, il faut louer l'inventivité et la création de l'auteur. Son oeuvre foisonne d'originalité et de choses dont on ne pouvait ne serait-ce qu'imaginer et c'est particulièrement couillu (les champs de blés carnivores, des fermiers-guerriers, des poulpes terrestres qui font office de montures,… faut oser). Saluons également la plume acérée de l'auteur, fluide et toute en image, qui aura su manipuler l'esprit du lecteur et de ses personnages avec brio. Les personnages, nombreux, sont bien dessinés et se fondent parfaitement dans le Worldbuilding créé par l'auteur. Par contre, quelques points ont terni une lecture qui était pourtant agréable. Je pense notamment au système de magie, original, mais qui ne m'aura pas convaincu dans son élaboration, les termes futuristes utilisés comme Tony Stark utilise un Jarvis alors que l'on est encore à l'ère de l'épée, des incompréhensions sur l'utilité du Making Of et un chapitre avec des divinités, et pour terminer, des longueurs à n'en plus finir sur des points qui auraient pu être beaucoup plus courts pour donner la préférence à des passages peut-être plus intéressants à développer. Mais ces points ne concernent naturellement que moi et les bonnes critiques générales de ce livre sont tout à fait mérités. Il faut dire ce qui est : c'est un très bon livre, c'est juste qu'il ne m'a pas entièrement satisfait dans sa conception ou les choix de l'auteur. Si vous êtes amateur d'enquêtes magiques, de monde particulièrement travaillé tout comme sa mythologie, avec des descriptions de lieux et d'événements par une plume fluide et imagée, vous êtes tombés sur le bon livre ! Tentez votre chance et priez pour que votre nom n'apparaisse pas sur une feuille T'Sank 😉
L'ensemble de la chronique par ici -->
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Pour résumer, la Porte des Abysses, premier tome du Cycle d'Alamänder, n'est pas un roman qui me convient en tant que lectrice mais ça tient à une affinité personnelle. Ce texte a plusieurs qualités qui sauront séduire ses lecteurs entre un world-building impressionnant, des personnages secondaires tordus et de l'humour bien dosé, beaucoup y trouveront leur compte. Notez que la trilogie est complète chez l'éditeur donc n'hésitez pas à tester par vous même !
Lien : https://ombrebones.wordpress..
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Ce premier volume du cycle d'Alamänder est pour moi une réussite !
Alexis Flamand développe un univers original, doté de créatures surnaturelles et d'un panthéon aussi drôles qu'impressionnants, avec un système de magie rationnalisé qui s'appuie notamment sur l'imaginaire scientifique et la modification des lois de la physique, ainsi que de la technologie plutôt avancée. L'intrigue joue avec le motif de l'enquête policière pour montrer que des complots et des événements de grande ampleur se préparent dans l'ombre de Jon, qui se trouve au milieu de beaucoup plus de conflits qu'il ne croit en voir.
Le récit est également plein d'humour, avec un comique de situation qui met en évidence le décalage entre la morale de Jonas Alamänder, le mage questeur, et les personnages calculateurs auxquels il se confronte et des échanges et situations loufoques, souvent engendrés par le démon Retzel !
Si vous aimez les récits de Fantasy modernes et que vous voulez vous amuser un peu pendant votre lecture, je ne peux que vous recommander La Porte des abysses !
Chronique complète et détaillée sur le blog.
Lien : https://leschroniquesduchron..
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J'ai acquis ce livre aux Imaginales, suite à une conférence dans laquelle intervenait Alexis Flamand, sur le thème de l'humour dans la littérature de l'imaginaire. C'est un premier tome d'une trilogie éditée par Leha, reprenant l'intégrale des 5 différents tomes déjà parus précédemment aux éditions de L'Homme Sans Nom. Les deux autres tomes sont déjà édités, on peut donc enchaîner si on veut dès qu'un livre est terminé sans avoir à attendre des années, c'est toujours un bon point. L'illustration de couverture est très belle comme sur les autres livres de cet éditeur, elle représente la cité de Ker Fresnel.

L'amorce du roman sort déjà largement du cadre habituel d'un livre de fantasy : un mage enquêteur du royaume de Mehnzota, Jonas Alamander, se voit dans l'obligation de quitter sa maison suite à l'ordre de destruction de celle-ci par le royaume voisin de Kung-Bohr, qui vient d'acquérir la parcelle sur laquelle elle se trouve, mais notre bon mage souhaite porter réclamation pour faire annuler la procédure… Il se retrouve donc embarqué dans un voyage qui va le conduire dans la capitale du royaume de Kung-Bohr, Ker Fresnel, en compagnie de son animal démon de compagnie nommé Retzel. Après un voyage mouvementé à dos de créatures que n'aurait pas reniées Lovecraft, Alamander se trouve dans la capitale pour enquêter sur un assassinat des plus étranges, assassinat dont les visées remontent jusqu'au plus haut de l'état et sur l'origine même de la cité. Voilà pour l'amorce.

En parallèle de cette histoire, on suit tous les 2 ou 3 chapitres la création d'une guilde / école d'assassins implacables, les Tsangs, par un jeune fils de paysans du nom de Maek. On se demande d'abord le lien, puis vite on comprend que les 2 histoires seront liées à plus ou moins longue échéance, bien que se déroulant géographiquement pas du tout au même endroit et que la fondation de l'école a lieu 1.000 ans avant les aventures d'Alamander.

Ce qui marque immédiatement en lisant ce livre, c'est son ton général décalé, son second (voire troisième ou quatrième, et plus si affinité…) ton avec lequel chaque chapitre, scène, personnage est abordé ou traité. Tout est sujet à un délire ou à une mise en scène qui serait absurde dans n'importe quelle autre oeuvre, mais l'auteur arrive à faire tenir l'ensemble dans une cohérence, au point que l'on se prend à imaginer qu'une telle construction puisse exister. Un des thèmes les plus moqués dans le livre est la bureaucratie, autant du point de vue de sa complexité ou de son inertie, mais cela ne semble pas choquer grand monde dans ce monde. Ce mélange de fantasy et d'humour a souvent du mal à prendre, j'avoue ne pas être un fan de Pratchett malgré de nombreux essais infructueux, mais dans ce roman l'humour se fait autant de manière délibérément débile que subtile, en faisant appel à la culture du lecteur, et j'adore cela ! Les références sont à dénicher à chaque morceau de page, et j'imagine en avoir loupé pas mal, mais celles que j'ai trouvé après réflexion (lire certain nom à voix haute peut aider aussi) m'ont donné l'impression que l'auteur et moi pouvions avoir une certain connivence. On voit très souvent des références à la science (Bohr, Fresnel pour les plus évidentes dans les noms) au travers d'éléments de botanique, de géologie. Pour le scientifique et agronome de formation que je suis, j'ai apprécié de nombreux développements sur les massifs de champignons ou les étages géologiques de Ker Fresnel.

Au niveau des personnages, Alexis Flamand a créé une belle galerie de héros, ou plus d'anti-héros, et de personnages secondaires très fouillés. Alamander est très crédible dans le rôle d'enquêteur casanier-timide-crédule-efficace, mais néanmoins dépassé la plupart du temps par les enjeux et les événements, il devient vite très attachant et on sent que l'auteur a mis beaucoup de lui dans ce personnage. Son alliée féminime Rachel est sur le registre de la femme aguicheuse, compétente mais toujours très énigmatique. le soldat Edrick qui accompagne Alamander partout (au grade très fluctuant dans le livre selon ses réussites et échecs) est aussi sympathique, mais un peu plus lisse. Quant au souverain, Ernst XXX, on l'imagine bien en PDG de grosse boite du cac40 pour son côté calculateur froid et à la limite de la méprise de ses sujets, pour rester poli ! Enfin, les 2 personnages aussi énigmatiques que mauvais du livre (les deux membres de l'école T'Sank) brillent par leur logique toute inhumaine et leur art de donner la mort.

L'écologie du monde d'Alamander est assez originale, avec des grosses créatures poulpiques, des épis de céréales aussi appétissants que dangereux, ses formations fongiques, sa géologie tourmentée par les dieux… On découvre tout cela au fur et à mesure, mais c'est très dépaysant et toujours présenté avec un humour certain.

La magie dans Alamander est très particulière, et en fait double. La magie Menzothienne d'abord : toute manifestation magique va se faire via des formes et lignes que l'on va tisser pour faire apparaître les choses, modifier leur propriétés, de manière presque biologique… Chaque intervention magique étant ensuite visible pour qui a la bonne vision. La magie YArkhanie, celle d'un autre royaume rival de Kung-Bohr, ressemble plus à des suites d'instructions logiques, plus informatique, mais peut-être plus puissante et implacable que celle de Menzotha. Les mages sont des personnes puissantes et craintes au point d'être exclues de certains royaumes. le système de magie Menzothienne m'a fait penser à celui du roman Des Sorciers et des Hommes de Thomas Geha.

Ce premier tome de la trilogie d'Alamander est un roman qui a de nombreux atouts pour lui, mais il peut être difficile à cataloguer. Pour moi il s'adresse avant tout aux lecteurs qui ont pas mal de bouteille, car il en faut pour ne pas louper trop de références et jeux de mots débiles/subtils/à tiroir (selon le cas). On peut aussi le lire sans grande culture livresque (ou même générale), je pense que cela sera un bon divertissement. Il est très rafraîchissant du fait de ses personnages mais aussi des situations qu'il met en oeuvre, plus que par la trame générale que l'on voit venir dans les grandes lignes. Une véritable réussite dans la fantasy humoristique, genre difficile (peut-on rire de tout ? de quelle manière ? et avec qui ?). Je lirai la suite avec grand plaisir !
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Premier tome d'un cycle achevé, "La Porte des Abysses" d'Alexis Flamand constitue l'entrée vers le Monde fascinant d'Alamänder. Et quelle entrée, Nom d'un Moufre !

Oubliez ce que vous connaissez sur la fantasy « classique », oubliez la fantasy qui suit une ligne de facilité, avec des intrigues convenues et des créatures déjà vues-revues et oubliez cette soupe « Tolkienienne » que vous n'arrivez plus à digérer depuis des mois ou des années… Alors oui, je pense que vous essayez probablement de vous soigner en vous injectant du Jaworski ou du Péru, mais au fond de votre âme de lecteur, vous savez que ce sont les exceptions qui confirment la règle.

Pour ma part, j'ai vraiment pris "La Porte" (des Abysses) dans la gueule ! Et à ma grande stupéfaction, j'ai apprécié. de nature peu masochiste pourtant, j'ai essayé de comprendre pourquoi j'ai dévoré ce livre de 540 pages en seulement 3 jours. Il me semble avoir trouvé des débuts de réponses…

La première réponse sonne comme une évidence, j'étais alité à l'hôpital avec ce livre sous le coude, donc j'avais pour ainsi dire… le temps de lire, afin de m'occuper l'esprit pendant qu'on me soignait le corps.

La seconde réponse m'a sauté aux yeux dès les premières pages.

Je lisais quelques choses d'unique en son genre, que je n'avais encore jamais lu. le souci du détail m'a heurté sans cesse, de la description de la faune et la flore incroyables aux fascinants royaumes, de la richesse du monde au système de magie original, des personnages charismatiques aux retournements de situations intelligents et improbables, sont autant d'éléments marquants. Unique, parce que oui, je n'avais encore jamais lu un livre qui se rapprochait de près ou de loin du Monde d'Alamänder.

Tout commence avec Jonas, mage détective spécialisé dans les crimes liés à la magie qui embarque dans une aventure pour sauver sa maison et ses terres qui seront bientôt ravagées par le nouvel occupant qui n'est autre que le Royaume voisin, Kung Borr. Il décide donc de se rendre à la Capitale Ker Fresnel pour convaincre le roi Ernst XXX de préserver son bien et de lui rétrocéder. A ce stade, j'étais perplexe et circonspect. Mais où donc Alexis Flamand voulait-il m'emmener ?

Le reste m'a littéralement scotché, j'étais bouche bée, l'imagination dont l'auteur fait preuve est assez stupéfiante. A plusieurs reprises, je me suis demandé comment un « être humain » pouvait avoir une imagination aussi débordante, la poser sur le papier et arriver à accoucher d'un ensemble aussi cohérent. le talent probablement.

Comment oublier le périple de Maek ? L'école "T'Sanks" ? Les carnocéréales ou les Macrovores ? Les Skorjs et les moufres ? La magestueuse Ker Fresnel ? Mon cerveau était constamment en ébullition, face à tant de stimulis, d'images, de lieux… que j'en suis venu à me demander si mon cerveau n'était pas limité vu que j'en avais quasiment le tournis et qu'il a frisé l'erreur 404.

D'une simple enquête banale au premier abord, l'auteur nous transporte, grâce à une écriture et un style efficace, assez simple mais pas simpliste, dans un univers cohérent et très travaillé. On sent rapidement qu'Alexis Flamand maitrise son histoire. J'imagine l'auteur avec une multitude de feuilles A4 parsemée de lignes droites, de courbes et de triple loots piqués à rebondissement qui relient habillement un point A et B, comme avait pu le faire dans un autre genre littéraire Universal War One.

Les personnages sont d'une manière générale hauts en couleurs, certains plus charismatiques que d'autres, mais tous sont intéressants et bien écrits. Mention spéciale à l'énigmatique roi Ernst XXX, génie, stupide ou simple mégalo, j'hésite toujours… Et comment ne pas citer l'indispensable compagnon de Jonas, le démon Reztel, qu'on adore détester mais finalement tellement attachant. J'ai d'ailleurs regretté qu'il soit moins présent durant la seconde partie.

Et puis, il y a la Magie, ou plutôt le système de Magie, d'une cohérence et d'une originalité absolues.
Sans trop en dévoiller, la magie YArkhanie s'appuie sur la « programmation informatique » alors que la magie organique est plus… heu, « organique » ? Je crois avoir lu que l'auteur a de très bonnes notions de biologie et qu'il s'est inspiré de … la synthèse des protéines par les ribosomes, oui, rien que ça. Quand je vous dit qu'Alexis Flamand à une imagination folle et débordante… l'organique a ma préférence car beaucoup plus poétique que la première. Lorsque Jonas en use, les descriptions sont très détaillées et explicites. C'est complexe, mais très visuelle, et je crois avoir compris comment cela fonctionne… mais à bien y réfléchir, j'ai comme un doute.

Et enfin, l'humour, un flôt d'humour…. tonitruant, décapant et pour ma part, ça a fait mouche à chaque fois. Je me suis réellement fendu la poire la tête piquée vers ce très bel objet livre des éditions LEHA (et quelle belle illustration de Marc Simonetti, comme toujours).

Alors oui, l'humour en tant que tel ne fait pas une grande histoire, mais il est très bien dosé et ça ne constitue pas le coeur du livre. Ce sont simplement de petites touches qui titillent les zygomatiques régulièrement, et pour ma part, ça m'a fait un bien fou.
Et qu'on se comprenne bien, ce n'est pas une oeuvre humoristique, ou « parodique » à la Pratchett, mais bien de la vraie bonne fantasy qui « contient » de l'humour… nuance importante.

En bref, je pense que vous l'aurez compris, « La porte des Abysses » est un immense coup de coeur, un roman de Fantasy absolument unique et à l'humour irrésistible ! Un univers complexe et très bien travaillé, un mélange enquête et fantasy habilement mené. Non d'un Skarj de combat, je suis vraiment devenu « Alamändovore » ! Alors, M. Alexis Flamand, simplement, Merci.
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Pour être honnête, cela faisait longtemps que ce cycle végétait dans ma PAL, mais il ne m'intriguait pas suffisamment pour que j'entreprenne immédiatement la lecture. J'étais persuadée que c'était de la Light Fantasy à la Pratchett, or, si je veux lire du Pratchett… ben je lis du Pratchett.

Sauf que…

Comme je le disais, si j'ai eu beaucoup de mal à rentrer dans ce premier tome, c'est l'originalité de l'univers qui m'a convaincue de continuer, et je ne l'ai vraiment pas regretté. La deuxième moitié du roman, m'a fait comprendre que, ainsi que le dit en substance l'un des personnages, il ne faut pas toujours se fier aux premières impressions. Car si ce 1er tome est plutôt léger, la suite l'est de moins en moins.
Lien : https://limaginaerumdesympho..
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Obligé d'écrire une chronique alors que je n'en suis rendu que p.58 (chapitre III), navré d'être aussi lent lorsque je reçois un livre par "Masse critique". Mon problème est que je lis trop de livres en même temps.

Pour le moment, j'aime l'univers de l'auteur, cet aspect complot qu'on sent au début, les créatures qui nous sont présentées ainsi que les personnages. Il y a un côté truculent.

La couverture de Marc Simonetti est magnifique, l'objet livre est très beau.
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Immense coup de cœur. Grand merci aux éditions Leha et à la masse critique de m'avoir fait découvrir ce nouvel auteur ! Ça faisait longtemps que je n'avais pas eu autant de plaisir à lire de l'héroic fantasy ! J'ai au passage découvert une nouvelle maison d'édition dont les titres me tentent beaucoup.

L'univers créé par Alexis Flamand est d'une imagination débordante, très graphique et pensé. le mélange enquête et fantasy est habilement mené et particulièrement complémentaire, avec des touches d'humour qui peuvent faire l'objet de nombreuses citations, tellement elles touchent leur cible à la fois sur la politique et la moquerie de soi.

J'aime les personnages que l'auteur a créés, avec des qualités et des défauts. Je me suis attachée à Jonas, à Maek, à Ernst même que je trouve génial grand politicien manipulateur qu'il est. L'humour est omniprésent, sans nuire à l'intrigue. Les changements de protagonistes ne nuisent pas à la compréhension du roman.

Les aventures comptées m'ont emportées et je ne sais toujours pas ce qui va se passer dans le tome 2. Mon seul regret a été de devoir le poser quand il fallait dormir et aller travailler. Je l'ai terminé il y a déjà une semaine et mon engouement n'a toujours pas diminué. Je veux lire la suite ! Je veux savoir où Alexis Flamand nous emmène avec sa trilogie.
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Avant tout, je tiens à remercier la masse critique Babelio ainsi que les éditions Leha pour la chance qui m'a été offerte de découvrir ce premier tome du cycle d'Alamänder.
Je l'ai commencé à un moment où je pensais avoir du temps pour me plonger dedans, ce qui n'a finalement pas été le cas, donc j'ai mis plus de deux semaines à le lire, ce qui est aberrant parce que c'est un roman passionnant.

Jon Alamänder, mage questeur (détective) menzohtain, se voit contraint d'accompagner deux soldats kung-borréens jusqu'à leur roi, Ernst XXX afin de plaider sa cause : en effet, le territoire sur lequel la maison du mage est érigée a été offert en cadeau de mariage. Selon les lois kung-bohréenne, le bâtiment doit être rasé.
Une fois à la capitale, Jon aussi bien que le lecteur vont de surprise en surprise avant d'être plongés dans une enquête particulièrement difficile : qui a assassiné le dignitaire Pallas et pourquoi ?
En parallèle, on découvre l'étonnant destin de Maek, intrinsèquement lié à la célèbre et terrifiante école T'Sank.

J'ai adoré les personnages.
Le démon mineur Retzel est à tuer (même s'il m'a éclaté). Quant aux autres, ils sont drôles… même Ernst m'a fait délirer.
J'ai beaucoup aimé les relations qu'ils entretiennent et les dialogues qu'ils échangent.
Je me suis prise d'affection pour chacun d'eux, sauf Ninfell qui m'a laissée totalement indifférente. Les parties où il apparaît m'ont même un peu ennuyée, mais c'est probablement parce que j'étais frustrée d'être interrompue dans l'enquête de Jonas et la découverte des secrets de Kung Bohr.
Ce premier tome pose les bases de l'univers d'Alamänder (le personnage porte le même nom que le monde dans lequel il vit). L'auteur nous révèle certains mystères qui entourent la cité du roi Ernst XXX, mais c'est pour mieux piéger le lecteur dans sa toile touffue de questions que soulèvent ses révélations. On se prend au jeu, c'est bien joué !

Un coup de coeur pour cette lecture. Je suis un peu verte de ne pas avoir la suite et j'ignore quand je pourrai me la procurer T_T
Lien : https://psylook.kimengumi.fr..
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J'ai découvert Alexis Flamand et son cycle d'Alamänder avec cette réédition en trois tomes chez les éditions Leha. L'auteur emprunte à Terry Pratchett ce mélange d'humour et de fantasy. Cette touche humoristique, versant souvent dans l'absurde, ponctue régulièrement (et efficacement !) les pages de ce premier tomes. Dans celui-ci Flamand pose les bases de son univers, riche et intéressant, ainsi que les personnages. On s'attache rapidement à ces derniers et notamment au personnage central : Jonas Alamänder dont les répliques sont souvent tordantes.


Dès les premières pages, on rentre dans l'histoire et il est dur de lâcher le roman avant sa fin ; une fin qui ne vient pas puisqu'il l'enchaînement avec le deuxième tome se fait sans transition. L'intrigue n'est pas originale pour un sous mais comporte ce qu'il faut d'idées. Les suites seront-elles à la hauteur ? Je vais m'empresser de le découvrir...
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