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EAN : 9782251030203
266 pages
Les Belles Lettres (15/02/2013)
4/5   7 notes
Résumé :
Amputer, bastonner, décapiter, ébouillanter, lapider, scier: les punitions infligées dans l'Antiquité sont parfois (lugubrement) banales, mais les Grecs et les Romains ont aussi su faire preuve d'une grande ingéniosité. Phalaris, tyran de Sicile, fait rôtir ses victimes dans un taureau de bronze qui transforme les hurlements des malheureux en mugissements désespérés; le Romain Védius Pollion se sert de ses esclaves maladroits comme d'un pâture pour son vivier de mur... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (2) Ajouter une critique
On connait la principes de l'excellente Collection Signets des Editions Les Belles Lettres : des recueils de textes anciens sur un sujet donné, collectés, ordonnés et contextualisés suivi d'un index des auteurs cités.
Ces livres sont passionnants, on y apprend énormément de choses sous une forme ludique et d'accès facile ; en même temps on se rend compte de l'étendue de son ignorance sur cette civilisation gréco-latine que nous sommes souvent persuadés de bien connaître à la lumière de nos études secondaires et de quelques lectures complémentaires pour ceux qui en ont le goût, et des idées fausses que l'on nourrit à son sujet.
Ils entrainent aussi le désir d'approfondir sa connaissance sur le sujet traité par le livre par la lecture d'ouvrages plus systématiques ; il en existe nombre d'excellents et d'accessibles.
Mais revenons au livre de Monsieur Guillaume Flamerie de Lachapelle ; j'ai regretté son titre un peu racoleur. S'il correspond au sujet trait », l'amateur de descriptions sadiques n'y trouvera pas son compte, les différents textes traitant le sujet de manière sobre et sans se perdre dans les détails précédents.
Ils permettent cependant de se rendre compte de l'extrême cruauté de cette civilisation eu égard aux normes actuelles, même si elle était dans la moyenne de son époque, et certainement pas parmi les plus féroces, si l'on pense à Carthage, à l'Assyrie, à Babylone, aux civilisations précolombiennes et autres.
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Un ouvrage méritoire aux sources variées, brassant l'immensité des situations dans une Antiquité multiple, où la violence est fréquente. On pourrait penser à une vision peu reluisante de ce monde, tant à Rome qu'en Grèce et à Athènes elle-même. le goût de l'anecdote des auteurs anciens se retrouve dans le catalogue des horreurs. L'intérêt de cette étude est aussi celle de la dure réalité, et l'on comprend mieux à quoi le philosophe, le législateur démocratique, ou le poète ont dû faire face et de quels manques d'humanité ils ont pu apporter une libération. Une frise historique facilite le repérage, de même que les notices sur les auteurs, très claires. Merci à cet ouvrage stimulant pour l'esprit, dans le mythe comme dans la réalité.
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Citations et extraits (2) Ajouter une citation
Astreindre les esclaves aux plus durs travaux (les mines ou la meule, notamment) était une punition courante, mais pas nécessairement la plus sévère, selon ce maître singulier que présente Élien.

PUNITION OLYMPIQUE

Un homme de Chios, irrité contre son serviteur, dit : « Ce n’est pas au travail de la meule que je te contraindrai, mais je t’emmènerai à Olympie. » Cet homme estimait que c’était un châtiment bien plus dur, comme on peut l’imaginer, d’être spectateur à Olympie et de rôtir sous les rayons ardents du soleil plutôt que d’être astreint au travail de la meule et de moudre la farine.
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Anaxarchos, lorsque le tyran de Chypre, Nicocréon, le soumettait à la Torture sans que jamais la violence qu'il subissait, en lançant contre lui les plus virulentes malédictions, de le mettre à son tour au supplice, et finalement, quand l'autre le menaçait de lui couper la langue : "Tu n'auras pas non plus, jeune efféminé, cette partie de mon corps en ton pouvoir!", et aussitôt, avec les dents, il se coupa la langue, la déchiqueta en la mâchant et la lui cracha au visage en étalant sa haine.
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