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EAN : 9782283034972
135 pages
Buchet-Chastel (06/05/2021)
3/5   1 notes
Résumé :
Les chiffres sont implacables : la moitié des titulaires d'un baccalauréat scientifique sont des femmes. Mais elles ne représentent que 28 % des chercheurs, un tiers des ingénieurs et encore moins dans certaines spécialités de type mathématiques et informatique. Pire : les femmes étaient jusqu'à peu totalement absentes des prix scientifiques internationaux et le grand public, lui, n'en connaît qu'une seule, Marie Curie. La recherche scientifique et les entreprises t... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Diplômée de sciences po et de l'ESSEC, Fabiola Flex a une expérience du journalisme et si elle est aujourd'hui entrepreneure dans le secteur du conseil, elle a gardé le goût de l'enquête et de l'écriture. Son livre se lit facilement et rapidement. Il s'agit moins de prêcher le féminisme que d'apporter des éléments permettant de réfléchir à la question de l'attrait des femmes pour les carrières et métiers scientifiques. En l'occurrence, du déficit d'attrait...
Il s'agit évidement d'un sujet devenu objet de pression morale pour les politiques, écoles et entreprises. Mais au delà de la louable intention de diversité qu'en est il vraiment ?

Au delà de l'impact des discriminations et de l'influence des stéréotypes de genre, on peut mettre en cause la nature (hormones / génétique) mais cela reste difficile à prouver. Finalement l'enquête de Fabiola Flex tend à conclure que c'est le degré élevé de confort économique qui pousserait plus ou moins les femmes à embrasser ces carrières. D'où un taux bien plus faible dans les pays développés et égalitaire et plus élevés dans des pays de la péninsule arabique (!) par exemple.
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Citations et extraits (3) Ajouter une citation
Leur principale conclusion ? La contrainte économique est un facteur-clef. D'après eux, le fait que peu d'étudiantes se dirigent vers les mathématiques ou l'informatique dans les pays scandinaves, tout comme en France ou aux Etats-Unis, n'est pas uniquement le résultat de stéréotypes ancrés et d'un sexisme généralisé qui les empêcheraient d'exercer leur libre arbitre. Lorsque les femmes ont le choix, lorsqu'elles ont la chance de pouvoir se laisser guider par la passion plus que par leur intérêt pragmatique, la plupart font un autre choix, tout simplement. « Si les carrières dans les sciences, la technologie, l'ingénierie et les mathématiques sont en général sûres et bien payées, la probabilité de ne pas s'y engager varie d'un pays à l'autre, explique ainsi Gijsbert Stoet. Dans les pays riches [...], les femmes se sentent certainement plus libres de choisir leur métier en fonction de considérations autres qu'économiques.
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D'autant que Dame Nature ne se laisse pas si facilement manipuler et l'ignorance humaine est encore immense. Au-delà des hormones, quelle est l'influence, notamment, de la génétique? Ne peut-on imaginer que nos organes - dont le cerveau - aient un sexe, et que cela ait un impact sur la répartition globale des préférences entre les femmes et les hommes ? Impossible en effet de nier des différences. « Génétiquement, celles entre un homme et une femme sont quinze fois plus nombreuses que celles entre deux hommes », affirme ainsi Claudine Junien, professeur de génétique et codirectrice de l'unité Génétique et épigénétique des maladies métaboliques, neurosensorielles et du développement à l'INSERM. Or, nos chromosomes sexuels, XY pour les garçons et XX pour les filles, sont présents dans toutes les cellules de notre organisme. C'est ce qui expliquerait, par exemple, que la susceptibilité de développer une maladie varie selon le sexe, ou que des médicaments conçus à partir de tests réalisés uniquement sur des hommes puissent avoir des effets secondaires importants chez des femmes.
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Dans quels pays les étudiantes sont- elles en effet les plus nombreuses à se diriger vers ces matières? Dans ceux où l'égalité entre les sexes est la plus forte, où les stéréotypes misogynes sont socialement inacceptables et où les femmes peuvent choisir un métier en écoutant leur seul goût personnel ? Pas du tout ! C'est l'exact inverse ! En Finlande et en Norvège – ces pays champions en matière de parité - seuls 20% des diplômés en sciences sont des femmes.
En revanche, c'est presque la ruée sur les sciences « dures » en Albanie, aux Emirats arabes unis ou en Turquie, par exemple - la part des diplômées dans ces disciplines y est supérieure à 35 % -, des pays où l'égalité hommes-femmes y est un concept plus que relatif si on en croit les mesures faites par le World Economic Forum
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France : "pourquoi la science n'aime pas les femmes ?"
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