Diplômée de sciences po et de l'ESSEC,
Fabiola Flex a une expérience du journalisme et si elle est aujourd'hui entrepreneure dans le secteur du conseil, elle a gardé le goût de l'enquête et de l'écriture. Son livre se lit facilement et rapidement. Il s'agit moins de prêcher le féminisme que d'apporter des éléments permettant de réfléchir à la question de l'attrait des femmes pour les carrières et métiers scientifiques. En l'occurrence, du déficit d'attrait...
Il s'agit évidement d'un sujet devenu objet de pression morale pour les politiques, écoles et entreprises. Mais au delà de la louable intention de diversité qu'en est il vraiment ?
Au delà de l'impact des discriminations et de l'influence des stéréotypes de genre, on peut mettre en cause la nature (hormones / génétique) mais cela reste difficile à prouver. Finalement l'enquête de
Fabiola Flex tend à conclure que c'est le degré élevé de confort économique qui pousserait plus ou moins les femmes à embrasser ces carrières. D'où un taux bien plus faible dans les pays développés et égalitaire et plus élevés dans des pays de la péninsule arabique (!) par exemple.