De la Renaissance, il semble que l’Italie du dix-huitième siècle n’ait conservé qu’un aspect moral : le bonheur de vivre. Elle est le jardin où l’Europe vient se délasser de ses fatigues et de son sérieux, après l’avoir ravagée pendant des années par ses rivalités diplomatiques et militaires. Le génie latin s’affaisse, avec plus de grâce que de solennité. Avant de disparaître, il jette une dernière lueur qui enchante le monde et qui ne l’émeut plus.
De la Renaissance, il semble que l'Italie du dix-huitième siècle n'ait conservé qu'un aspect moral : le bonheur de vivre. Elle est le jardin où l'Europe vient se délasser de ses fatigues et de son sérieux, après l'avoir ravagée pendant des années par ses rivalités diplomatiques et militaires. Le génie latin s'affaisse, avec plus de grâce que de solennité. Avant de disparaître, il jette une dernière lueur qui enchante le monde et qui ne l'émeut plus.
L'antiquité dont les vestiges décorent partout cette terre et dont la magnifique présence associe à la grâce et à la noblesse de ses paysages une saisissante majesté, ne saurait être uniquement matière d'érudition ou prétexte à des commentaires esthétiques. Elle reste le thème le plus large et le plus propice au développement du génie italien.