Musée Maillol - Fondation Dina Vierny - Paris/5
3 notes
Résumé :
Inaugurée le 20 janvier 1995 par Monsieur François Mitterrand, Président de la République Française, la Fondation Dina Vierny-Musée Maillol présente des ensembles majeurs d'artistes du XXe siècle dans un lieu privilégié.
Cette collection réunie avec passion garde dans sa présentation publique le caractère privé qui est à son origine. Le cadre est celui d'une demeure particulière où chaque pièce favorise la rencontre d'un artiste ou d'un aspect de sa création.... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1)
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Dina Vierny avait quinze ans lorsqu'elle fit la connaissance de Maillol, qui découvre alors celle dont on lui a dit qu'elle ressemblait à son oeuvre. Elle posa aussi pour de nombreux amis de Maillol : Matisse, Bonnard, Dufy…
C'est en 1964, lorsqu'elle fit don à l'Etat français des sculptures de Maillol, qui se trouvent dans les jardins des Tuileries, qu'elle décide de créer sa Fondation pour faire connaître au public non seulement l'oeuvre de Mailliol mais également ses propres collections. Passionnée de dessin, elle a conservé entre autres, les oeuvres sur papier de Matisse,Dufy, les gravures d'Odilon Redon, certains chefs-d'oeuvre de Degas, Picasso, Bonnard.
Dina Vierny a pris une part active à la création artistique du XXe siècle. Sa collection réunit ce qui l'a passionnée, ceux qu'elle a aimés.
C'est ainsi qu'on peut rencontrer dans ce magnifique musée, non seulement Maillol, mais aussi ses amis ( Matisse, Dufy, Redon, les Nabis, Gauguin ...) ; les Maîtres du dessin (Ingres, Suzanne Valadon, Degas, Picasso) ; le monde merveilleux des Naïfs ; les peintres abstraits ; l'avant-garde russe et Marcel Duchamp et ses frères. Sans oublier les sculpteurs contemporains comme Gilioli, Couturier, Zitman.
C'est en 1964, lorsqu'elle fit don à l'Etat français des sculptures de Maillol, qui se trouvent dans les jardins des Tuileries, qu'elle décide de créer sa Fondation pour faire connaître au public non seulement l'oeuvre de Mailliol mais également ses propres collections. Passionnée de dessin, elle a conservé entre autres, les oeuvres sur papier de Matisse,Dufy, les gravures d'Odilon Redon, certains chefs-d'oeuvre de Degas, Picasso, Bonnard.
Dina Vierny a pris une part active à la création artistique du XXe siècle. Sa collection réunit ce qui l'a passionnée, ceux qu'elle a aimés.
C'est ainsi qu'on peut rencontrer dans ce magnifique musée, non seulement Maillol, mais aussi ses amis ( Matisse, Dufy, Redon, les Nabis, Gauguin ...) ; les Maîtres du dessin (Ingres, Suzanne Valadon, Degas, Picasso) ; le monde merveilleux des Naïfs ; les peintres abstraits ; l'avant-garde russe et Marcel Duchamp et ses frères. Sans oublier les sculpteurs contemporains comme Gilioli, Couturier, Zitman.
Citations et extraits (18)
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Maillol est l'ancêtre de la tapisserie moderne. Comme le prouve "Le jardin enchanté", Maillol a complètement régénéré l'art de la tapisserie en lui rendant la noblesse et l'efficacité qu'elle eut au Moyen Age. Volontairement ornementale, la tapisserie ne rivalise pas avec la peinture. Elle en est une autre forme où le dessin, directement lié à la couleur, se développe dans le plan du mur, en des successions de rythmes qu'enrichissent les subtiles vibrations chromatiques soutenues par un dessin épuré dont la finalité n'est pas la vérité de l'observation mais le plaisir de l'oeil et de l'esprit.
Il parait de plus en plus évident que l'histoire de l'art s'est égarée en classant des peintres comme Henri Rousseau et André Bauchant parmi les naïfs, c'est-à-dire en les mettant à part dans l'histoire de l'art moderne. Qu'il y ait un air naïf dans leurs représentations, nul doute, mais en tel cas pourquoi ne pas appeler naïves les fables du ghetto de Chagall, les Bretonnes et les Tahitiennes de Gauguin ?
L'oeuvre d'art n'est pas toujours le résultat d'une émotion qui s'extériorise. Ou du moins, cette émotion peut naître, non plus de l'artiste lui-même, spontanément ou causée par le choc de la vie ; la matière même de l'oeuvre d'art, cette matière à l'état brut - couleurs, sonorités, mots et rythmes, pierre ou argile à modeler -, peut suffire à plonger l'artiste dans le délire créateur.
(André Gide)
(André Gide)
On arrive au premier étage dans cette salle pas très grande au milieu de laquelle repose la grande femme assise de Monsieur Maillol. Elle est belle, elle ne signifie rien, c'est une oeuvre silencieuse. Je crois qu'il faut remonter loin en arrière pour trouver une aussi complète négligence de toute préoccupation étrangère à la simple manifestation de la beauté.
(André Gide)
(André Gide)
Maillol est habile à manier le ciseau et la gouge. Il sait exploiter toutes les suggestions du bois, sa couleur, sa forme, ses veines. La sujet de "La femme à la mandoline" est emprunté à ses recherches en tapisserie ; abstraction du contour, synthèse des arabesques se fondent dans un délicat relief où la trace de l'outil devient l'équivalent des points du tissage.
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Musée Maillol. La revanche des Etrusques.
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