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EAN : 9782021542493
560 pages
Seuil (06/10/2023)
3.88/5   52 notes
Résumé :
Comment fixe-t-on son choix électoral dans cet Archipel qu’est devenue la France ? De quel poids pèsent les singularités individuelles au regard des variables sociales et de l’environnement géographique ? Vers quel type de dessein collectif les nouveaux déterminants du vote nous conduisent-ils ?

Pour brosser le tableau politique de la France d’après, Jérôme Fourquet a une nouvelle fois arpenté le territoire, collecté des données statistiques, dressé d... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (8) Voir plus Ajouter une critique
a france d'après

Voici la meilleure étude sociologique(*) de l'état de la société française et des mutations qu'elle a subies pendant les dernières décennies ; hélas ; hélas non à cause de ses défauts, mais en raison de ses qualités, et notamment de sa fidélité.
Il en dresse le tableau politique, économique et social, rendant hommage au passage au classique Tableau Politique de la France de l'Ouest (ce que, curieusement, Piketty fait aussi dans sa récente Histoire du conflit politique, dont les thématiques recoupent partiellement celles du présent ouvrage), d'ailleurs pour constater souvent à quel point le monde a changé.
Cet ouvrage repose sur un énorme appareil statistique, mais l'auteur ne dédaigne pas à l'occasion de s'appuyer sur tel ouvrage romanesque, de L'été circulaire de Marion Brunet à Chaleur humaine de Serge Joncour en passant par le Conemarra de Nicolas Mathieu et l'incontournable Anéantir de Michel Houellebecq, revenant ainsi à une excellent pratique initiée par le grand sociologue Louis Chevallier dans son maître-livre Classes laborieuses et classes dangereuses. Il se réfère aussi à son collègue géographe Christophe Guilluy, quitte à l'égratigner un peu au passage, et à Emmanuel Todd, auquel il emprunte la notion de catholicisme zombie (**), recourant ainsi à des cources aussi originales qu'éclectiques, et toujours judicieuses et éclairantes.
Quand au tableau de la France, eh bien vous en avez déjà une idée, non, puisque vous y vivez ?
Maiq grâce à ce livre elle sera plus précise et plus générale à la fois, et vous apprendrez bien sûr beaucoup de choses.
Je ne vais pas chercher à paraphraser où à résumer le contenu du livre, ce serait sans int »rêt et d'ailleurs irréalisable.
Mais je permettrai cependant de faire ce que l'auteur, par probité scientifique, s'est interdit : qualifier cet état, qu'il a si bien décrit.
Il est effrayant. Une société plus atomisée que jamais, éclatée entre des groupes qui n'ont plus d'intérêts, et de moins en moins de langage en commun, qui d'ailleurs ne vivent même plus aux mêmes endroits, dont les écarts de revenus se creusent, auxquels il n'est offert aucune solution dans un paysage politique tout aussi éclaté, et dominé par des forces semblant irréconciliables, une anomie croissante en raison de l'effondrement de l'état et des groupes intermédiaires qui contribuaient avec lui à structurer la société française, particulièrement de ces deux forces antagonistes et complémentaires qu'étaient l'Eglise Catholique et le Parti Communiste, dont il ne reste que des lambeaux, un éclatement entre deux traditions culturelles résultant de l'existence d'une forte minorité musulmane, qui n'est pas sans conséquences sur les moeurs, les sociabilités et la cohésion nationale, que Fourquet a le mérite de ne pas chercher à le nier ou à le dissimuler comme le fait par exemple Piketty dans on ouvrage précité, qui le noie sous un flot de pétitions de principe et de statistiques « oubliant » certains éléments significarifs.
J'ajouterai encore une réflexion personnelle: nous payons et n'avons pas fini de payer quarante (et peut-être cinquante) années terribles où nous avons bradé et laissé bradé notre héritage pour un plat de lentilles idéologiques


(*) d'aucuns me feront peut-être reproche, cela m'est déjà arrivé, d'oser qualifier de sociologique un ouvrage qui n'émane pas d'un sociologue professionnel, certifié et patenté, et de l'employer pour celui-ci, dont l'auteur ne bénéficie pas de cette éminente qualification. Je persiste et signe.
(**) pour ceux qui n'ont pas lu Todd, et pas encore Fourquet, pas de panique ! Todd désigne ainsi le comportement électoral de ces régions de l'ouest de la france, profondément catholiques à l'époque où écrivait Siegfried, et à celles des premiers travaux de Todd, mais presque totalement déchristianisées aujourd'hui.
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Jérôme Fourquet dirige actuellement le Département Opinion et Stratégies d'Entreprise de l'Ifop dans lequel il travaille depuis 1996. Ce professionnel de la cartographie de la société française est devenu un homme public grâce au succès rencontré par son livre en 2019 « L'Archipel français – Naissance d'une nation multiple et divisée », qui s'ensuivit par « La France sous nos yeux » en 2021. « La France d'après » ajoute un exemplaire à cette trilogie qui vise à représenter la société française dans sa diversité, et à travers des analyses aussi pertinentes que variées. J.Fourquet s'appuie sur des statistiques propres à l'Ifop (des catégories socio-professionnelles aux nombre de véhicules diesel par habitant...) pour les données contemporaines, mais a recours à de multiples références extérieures aux domaines des sondages comme les ouvrages de Michel Houellebecq, Emmanuel Todd, David Goudhart. J.Fourquet met en perspective ces données avec celles recueillies un siècle plus tôt par André Siegfried (Tableau politique de la France de l'Ouest, 1913), qui montraient l'importance du terroir, de la religion, des rituels locaux pour expliquer la structure de la société française. Cependant, dans « La France d'après » figurent beaucoup plus d'informations grâce au volume des données disponibles actuellement.
La perspective historique est notamment marquée par les 40 dernières années, dont les élections législatives et présidentielles furent des marqueurs de l'évolution de la société. Un continuum émerge, celui de l'achipelisation des Français en communautés diverses, dont les liens internes ne s'appuient plus sur les mêmes fondements qu'il y a 50 ans. Les ciments que furent la religion catholique, les langues vernaculaires, les rites et cultures locales se sont dissous, pour être remplacés par le pouvoir d'achat (et la catégorisation socio-professionnelle), la mondialisation, l'immigration. le clivage historique droite/gauche ‘Dreyfusard' a cédé la place à une multipolarité où à émergé E.Macron avec Renaissance, mais aussi des partis nouveaux comme le parti animaliste ou Reconquête d'E.Zemmour.

J.Fourquet dresse un tableau de cette France dans laquelle nous habitons, détaillant notamment les électeurs de chacun des partis qui ont concouru aux dernières élections (législatives, présidentielles). Chaque composante est soigneusement analysée à travers des prismes aussi différents que pertinents, et l'auteur précise également les limites de chaque trait général par des cas particuliers finement documentés.
Maintenant, hormis le contenu de ce livre qui est un travail remarquable et son périmètre d'étude tout aussi digne de louanges ; quelle est mon opinion ?

- Premièrement : j'ai été quelque peu abusé par le titre de ce livre, car il n'aborde pas le thème de la France d'après, mais la France de maintenant (comme le sous-titre l'indique c'est un tableau politique). Une partie est certes dédiée à ‘la montée des eaux bleu-Marine' en allégorie à la montée du RN depuis 2002, mais l'auteur ne reste que très vague au niveau prospectif. Il en va de même avec l'élan du Macronisme qui va s'essouffler avec l'impossibilité de son démiurge de se représenter aux élections présidentielles. Donc, si vous achetez ce livre pour connaître le destin de la société Française dans les 20 années à venir, vous aurez toutes les clés pour le deviner vous-mêmes, mais une boussole timorée pour vous proposer un cap. C'est bien dommage, sans doute est-ce du à la personnalité et au professionnalisme de l'auteur, souhaitant demeurer dans le factuel et l'analytique.
- Deuxièmement ; je ne m'explique pas que le fameux parti de l'abstention ne figure à aucune page de ce livre ? C'est pourtant un point incontournable de la vie politique française (elle n'a cessé de monter depuis la création de la Vè Réupblique, et a culminé à 28% au 2d tour de la dernière présidentielle !), qui pose un véritable problème de représentation politique de tout un pan de la société et donc démocratique.
- Troisièmement : L'ouvrage contient 536 pages, et s'il n'est pas avare de détails statistiques illustrés par des graphiques et/ou des tableaux, il manque une vue globale de la population française face à son anxiété de l'avenir. Ainsi, le déclin manifeste de la France qui se traduite en baisse de la natalité (-6,8% sur les 11 derniers mois , 2023 verra l'accroissement naturel de la population française le plus faible depuis 1945 !) ajoutée à la hausse de la mortalité infantile sur le plan sociétal mais aussi par le PIB qui stagne au contraire d'une hausse de la dette (sachez que le dernier budget à l'équilibre date de 1972 et que ‘chaque augmentation de 100 milliards du PIB s'est accompagnée d'une poussée de 180 milliards de la dette (calcul d'Yves Perrier et François Ewald dans leur livre, Quelle politique économique pour la France ?). Voilà en quelques lignes des faits que nulle étude sociologique ne saurait ignorer ?

En conclusion, ce troisième volet du triptyque de J.Fourquet sur la société française est d'un intérêt moindre que les deux autres, et surtout du premier. Moult détails et informations y figurent, mais beaucoup ne font que confirmer ce que l'on sait déjà, en y apportant des éléments statistiques certes intéressants et révélateurs d'un travail très profond mais je déplore un certain manque de recul. Peut-être l'auteur s'est-il contenté de parachever une thèse qu'il n'avait jamais pu terminer ? Comme il l'avoue dans ses premières pages. Ou est-ce la volonté de demeurer dans une zone de confort ? Toujours est-il que ce livre m'a déçu.





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Jérôme Fourquet a pris une place considérable dans le paysage médiatique ces dernières années, à la lecture de ce nouvel ouvrage il risque fort d'être conforté dans sa position dominante.

La France d'après s'intéresse à la politique d'après la présidentielle de 2022 mais pour expliquer les votes d'un pays il faut en passer par l'analyse de la société ou plutôt des multiples sociétés qui forment la France. Cela ramène à la thèse ancienne de Fourquet : « l'archipélisation» du pays qui fait que des morceaux de territoires ont une vie spécifique qui se retrouve sur le plan politique.
Dans son essai J.Fourquet multiplie les angles de vue géographiques, historiques et sociologiques pour faire ressortir les lignes de force des votes aux dernières élections. Bien sûr on pourra dira qu'il enfonce beaucoup de portes ouvertes, que l'on sait déjà beaucoup si l'on suit l'actualité sauf que l'effort de synthèse qu'il propose est rare et solide.

Par rapport à C.Guilluy, qu'il valide en grande partie, Fourquet fournit énormément de données factuelles qui étayent ses thèses de façon claire et qui les objectivent sans passion.
Si l'on prend l'exemple du débat sur l'insécurité qui divise la droite et la gauche, cette dernière considérant qu'il s'agit d'un sentiment infondé, J.Fourquet livre les courbes d'augmentation des agressions contre pompiers, médecins, policiers, enseignants ainsi que des cambriolages, du nombre de détenus et autres voitures brûlées. Devant les chiffres le débat est rapidement clos.

Le biais classique des études sociologiques est présent dans La France d'après, à savoir trouver une seule explication englobante pour expliquer un phénomène complexe qui est influencé par de multiple paramètres. Toutefois l'auteur l'atténue largement en atomisant ses objets d'études. En réduisant le territoire ou le groupe qu'il examine, il peut trouver sans trop de risque la raison principale d'un vote.
Fourquet ne joue pas les devins mais les mouvements de fond de la société française laissent à penser que les extrêmes RN et LFI sont installés sur des populations déclassées pour longtemps et que le troisième bloc « macroniste », peu enraciné est promis à l'éclatement. A chacun de s'en réjouir ou de s'en inquiéter.

Quiconque voulant comprendre l'état de la France politique peut se plonger dans l'essai de Jérôme Fourquet qui est à la fois documenté, argumenté et d'accès facile. Il ne se lit pas comme un roman, encore moins comme un polar, mais comme une mine d'informations où l'on puise de multiples éclairages sur ce pays bien compliqué.
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Dans la ligne de deux ouvrages précédents – La France sous nos yeux et L'archipel françaisJérôme Fourquet dresse ici le tableau politique de la manière dont ont voté nos concitoyens entre 2002 et 2022.

Canton par canton, la lecture scientifique des cartes permet de se rendre compte de la transformation fondamentale du substrat politique et de l'émiettement des opinions. Après l'effondrement des deux composantes traditionnelles des partis de gouvernement : Les Républicains et les Socialistes, les cartes sont rebattues.

Désormais, l'électorat de notre pays – du moins les citoyens qui font l'effort d'aller voter – se partage (au moins) entre trois blocs : la France du « Triple A » qui dispose à la fois du capital intellectuel et des places qui vont avec (les macronistes), et les autres : les insoumis et les nationaux.

Avec la récente motion de rejet du texte de loi portant sur l'immigration (texte durci par le Sénat), l'alliance objective des deux partis extrêmes - qui partagent une même aversion pour le régime parlementaire - n'a pour objectif que d'étouffer le débat et d'affaiblir le président de la République, « quoi qu'il en coûte ».

Selon eux, le système qui confie au Parlement la mission de faire la loi ne fonctionne donc plus. Cependant, on ne peut que constater aussi la résilience de nos institutions.

La plus grande partie de cet ouvrage décrit les facteurs, les bases traditionnelles et sociologiques qui constituent le carburant du Rassemblement national et engendrent la dynamique électorale qui a porté cette formation politique de 23,5% au premier tour de l'élection présidentielle à 41,5% au second.

Les cartes, bien expliquées, sont éclairantes.Elles traduisent des tendances lourdes.

Fin des fiefs traditionnels des partis de gouvernement, résurgences ponctuelles d'anciennes couches culturelles ou religieuses, sociologie des grandes marges franciliennes où l'on « fume des clopes et roule en diesel » et particulièrement sensibles au prix du carburant, désindustrialisation et progression de la criminalité, pollution et vote écologiste, séquelles de la vague terroriste, emprise du trafic de stupéfiants, disparition des services publics, laissés pour compte de la révolution éducative et relégués de la société de consommation …

Notre monde se transforme à grande vitesse et nombreux sont ceux qui ne parviennent pas à s'y adapter. L'affrontement est désormais installé entre deux blocs sociologiques et culturels portant des diagnostics divergents sur l'état du pays et les enjeux prioritaires : plein-emploi, sécurité, immigration, transmission des savoirs ou pas, intégration européenne.

Ce seront les thèmes des prochains scrutins. Mais le pronostic n'est pas optimiste.
Lien : http://www.bigmammy.fr/archi..
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Première impression de "La France d'après", de Jérôme Fourquet
Nous sommes désormais dans un monde éclaté où les schémas simples d'organisation sociale qui permettaient d'expliquer les courants politiques deviennent totalement inopérants. Sans référentiels, sans boussole, l'opinion navigue au grè des événement amplifiés par les réseaux sociaux. Ce n'était pas comme ça dans la France d'avant... En 1950, 50% des Français allaient à la messe, 90% se déclaraient catholiques et se mariaient à l'église et, simultanément, 25% étaient des fidèles du Parti communiste et du camarade Staline. Jusqu'en 1989, on se reconnaissait facilement en l'appartenance au capitalisme occidental, et on pouvait s'identifier aux valeurs du bloc de l'est communiste. Bref un monde simple, avec des clefs de lecture limpides, transmises par le milieu familial. Mais derrière ce paysage en noir et blanc, les lézardes de la modernité commençaient à se propager avant 1958 avant de s'épanouir en 1968. Les discussions en famille devenaient soudain plus tendues. Jusqu'alors voter, c'était communier pour sa "famille " politique sans trop d'états d'âme. le balancier a continué à fonctionner entre la gauche et la droite, mais sans conviction. Et puis 2017 est arrivé. Mais pas qu'en France ! le paysage a été bousculé par un tsunami d'opinions que l'on a appris à exprimer avec autorité et violence. Ce qui n'était pas nouveau, s'est répandu dans tout le corps social avec les réseaux sociaux. La colère y laisse facilement place à la haine, rendant le "vivre ensemble" the plus en plus improbable.
Jérôme Fourquet veut prendre le temps d'expliquer avec méthode ce qui se passe. Il part des données, ce qui est plus intéressant que des opinions, et nous livre comme il l'a déjà fait dans 'La France sous nos yeux" une mise à jour de ce kaléidoscope socio-politique qu'est devenue l'opinion française. Il faut entrer dans ce livre foisonnant, documenté, alerte pour tenter de comprendre s'il est encore possible de ressouder les fils tenus qui composent une nation. Lire Fourquet ce n'est pas abandonner le combat, mais tenter de trouver de bonnes raisons d'avoir des convictions et de se batter pour elle. Lui n éprend pas parti. C'est à nous seuls de le faire !
Seconde impression.. à venir !
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critiques presse (1)
OuestFrance
06 octobre 2023
Un tableau à la fois impressionniste – avec des touches de roman de Nicolas Mathieu ici et des paroles de chansons ailleurs – et réaliste avec des courbes et diagrammes détonants.
Lire la critique sur le site : OuestFrance
Citations et extraits (2) Ajouter une citation
L’archéologie des vieilles couches culturelles et idéologiques nous permettra d’expliquer certaines particularités locales, là où elles affleurent encore, mais aussi certains phénomènes électoraux ponctuels (mouvement des Bonnets rouges dans le Centre-Bretagne, écho de la candidature de Jean Lassalle dans les terroirs ruraux des pays d’oc…) résultant d’une réactivation momentanée de ces strates enfouies. Pour autant, sur une grande partie du territoire, le lessivage des vieilles couches culturelles a été intense et le substrat n’opère plus. Pour appréhender le nouveau paysage électoral et sociétal qui a progressivement émergé au cours des dernières décennies, nous devrons nous pencher sur la nature des courants qui ont parcouru et irrigué ce substrat dévitalisé. Car, à l’instar des solutions chargées de nutriments dans un système de culture hydroponique, ce sont eux qui autorisent la croissance et les caractéristiques des végétaux qui y pousseront
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Le pourcentage de porteurs de prénoms arabo-musulmans parmi les nouveau-nés, qui atteignait 11,4% en 2002, a connu ensuite une nouvelle phase d'augmentation très sensible. Cette puissante dynamique, comparable à celle que l'on observe pour les années 1970, porte le pourcentage de porteurs de prénoms arabo-musulmans parmi les nouveau-nés à 21,1% en 2017. Ces données indiquent clairement une amplification des flux migratoires depuis la fin des années 1990 et le début des années 2000.
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