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sur 221 notes
Considéré comme le premier roman policier écrit, cet ouvrage méconnu mérite amplement d'être (re)découvert. L'histoire part doucement, on y trouve tous les ingrédients dignes d'un bon Agatha Christie. Tout commence par la découverte du cadavre de Mme Lerouge. Mais qui donc aurait pu vouloir la mort de cette bonne dame, nourrice de son état ? Dans un langage qu'on aurait aimé savoir parler, l'intrigue se dévoile peu à peu devant nous : héritages, échanges d'enfants... Et si le dénouement ne nous est pas trop difficile à découvrir, on passe un excellent moment avec Monsieur Gaboriau qui, si on en croit la légende, aurait largement inspiré Conan Doyle. Et comme on le comprend !
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Il y a quelque mois j'ai découvert Emile Gaboriau lors de l'écoute de Monsieur Lecoq, tome 1 : le meurtre proposer par Voolume. Alors quand j'ai vu que les Editions Voolume proposaient un nouveau titre de l'auteur je n'ai pas hésité une seconde et je l'ai tout de suite sollicité. le narrateur n'est pas le même que pour le premier roman que j'ai écouté, mais cela ne m'a absolument pas déranger. J'ai pris autant de plaisir que la première fois à découvrir ce roman. On est avec ce roman dans un roman policier classique, avec des petites touches de Sherlock Holmes et j'ai vraiment beaucoup aimé. Ne connaissant pas le fait divers à l'origine de ce roman, je me suis laissé porter par le texte et j'ai passé un très bon moment. C'est toujours aussi plaisant de ce retrouver dans l'ambiance du 19ème siècle. Une histoire qui mérite d'être sortie de l'oubli. Je remercie Voolume et Netgalleyfrance pour nous permettre de redécouvrir ces histoires un peu oubliées.
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Une enquête d'une simplicité crasse se transforme un panorama d'une société vénale où chacun à quelques raisons d'être coupable de quelque chose. Si certaines coïncidences peuvent être trop troublantes le tout est excellemment écrit, avec assez de rebondissements pour faire de ce livre et de cet auteur un classique.
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Toute une époque.

La veuve Lerouge est assassinée chez elle, des papiers ont été brûlés, et très vite le crime crapuleux parait improbable.
Les investigations s'orientent plutôt vers la haute bourgeoisie, où l'on suspecte une incroyable substitution de bébés au sein d'une des plus riche famille de France, et donc une fortune qui pourrait changer de mains au plus tôt.
Lerouge, nourrice, en aurait été la complice un peu trop gourmande en terme d'honoraires...

Une enquête mais surtout un roman fleuve, à la manière d'une pièce de théâtre, où pour simplifier, chaque chapitre met en lumière un des personnages de l'histoire.
Les émissaires de la justice, Tabaret, Daburon, Noël Gerdy, Gévrol, les comte et vicomte de Commarin, les dames, d'Arlange mère et fille, Gerdy, Lerouge, Claire, puis d'autres découverts en cours de route.

Au premier abord ce n'est pas du tout mon style. Ces longs portraits et échanges de courtoisies sont aux antipodes des phrases courtes et incisives que l'on écrit de nos jours, et qui m'attirent.
Je ne suis pas fan, et pourtant...

J'ai été subjugué par la prose de l'auteur.
Sa capacité à nous formuler des phrases hors du commun, à nous tirer des portraits tous plus éloquents les uns que les autres, cela donne une aura particulière à l'ensemble.
Je passe sur les hasards et l'idée conductrice un peu tirés par les cheveux, et sur le dénouement que l'on voit venir, l'intérêt est tout autre : c'est une très belle lecture.
(plus d'avis sur PP)
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La veuve Lerouge est assassinée et tout le monde se doute que ses mystérieuses sources de revenus y sont liées. le volontaire Tabaret débusque vite un coupable évident mais... N'est-il pas TROP évident?

J'ai beaucoup aimé ce roman très ancien mais dont l'histoire pourrait être adaptée en une mini-série. Beaucoup de rebondissements même si certains sont prévisibles. Un mélange de Sir Arthur Conan Doyle (mais on ne peut suspecter l'auteur de s'en être inspiré puisque "l'Affaire Lerouge" est paru bien avant "enquête en Rouge" où S. H. trouve d'emblée un grand nombre d'indices comme le fait Tabaret dans celui-ci) et d'Agatha Christie.

Le tempérament de certains personnages, comme ce juge d'instruction déchiré, est intéressant mais trop de coïncidences et de passions nobles et belles rendent ce roman moins crédible.

En résumé, un bon roman policier qui nous réserve des surprises même si on en voit venir la majorité et une langue d'un registre plus soutenu que chez les auteurs contemporains (registre de langue lié à l'époque.)
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Dommage, quelques longueurs ! Mais elles sont nécessaires.
Un bon policier tout de même.
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Un roman que j'ai beaucoup apprécié malgré quelques longueurs au début. Au fil des pages, l'histoire se révèle passionnante et pleines de rebondissements jusqu'à la fin.
J'avais démasqué le coupable avant la fin, mais je n'avais pas trouvé le motif.
Le langage paraît parfois un peu vieillot, mais très bien écrit et compréhensible.
Ce ne sera certainement pas ma seule lecture de cet auteur que j'ai découvert sur le site de Kobo.
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Un policier dans ma bibliothèque c'est comme un neurone dans les émissions de TF1, rare. Mais celui-là, j'ai voulu le lire pour une unique raison. Il a été écrit en 1866 par, dit-on, le « père du roman policier français ». Au même rang qu'Arthur Conan Doyle ou Edgar Allan Poe. Eh oui, pas un amateur ce gars-là.
Donc, l'intérêt était de voir en quoi il avait inventé le genre en France. Alors oui, s'il est vraiment le premier, il a tout inventé : intrigues, rebondissements à foison, suspens, super détective qui se plante, se reprend, doute et gagne à la fin, plus ou moins…

Bon, un policier donc, sympa à ouvrir pour cette raison mais une fois passée la découverte, on s'ennuie rapidement quand on n'est pas fan du genre.

Reste quand même un intérêt. Celui de la vision de l'aristocratie par la bourgeoisie du XIX siècle ! Quand on y réfléchit deux secondes, l'auteur écrit à moins d'un siècle de la révolution française et ce qu'il dit de l'aristocratie ou de la bourgeoisie éclaire le chemin que nous avons parcouru au XX°siècle. Et si je dois résumer en quelques mots le sentiment que cela m'inspire : je suis content d'être né dans mon siècle et dans une république.
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Ce roman égrène une panoplie de portraits du Second Empire, jusque dans ses typologies parfois caricaturesques.

L'intrigue est bien menée, le texte bien écrit dans le style qui convenait à cette époque. Si le lecteur se doute assez vite de l'identité du véritable coupable, il reste dans l'attente de découvrir si Tirauclair, Daburon, Lecoq ou Vignol finiront par le découvrir et le confondre.

J'aime assez l'épilogue et sa très discrète allusion à la question de la peine de mort (Gaboriau la cite sans en parler), alors même que l'édition est soumise à la censure et la police politique des plus active.

Bref, un roman très moderne lors de sa publication et devenu, le temps passant, un "Roman Policier Contemporain".
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Ce roman, écrit il y a plus d'un siècle, semble terriblement actuel. Les thèmes abordés pourraient se retrouver dans un thriller écrit par un romancier du vingt-et-unième siècle: l'appât du gain, la jalousie, l'amour, l'esprit de sacrifice...

En outre, l'auteur a su trouver des rebondissements auxquels on ne s'attend pas: l'apparition soudaine d'un personnage qui donne au juge d'instruction les preuves pour arrêter le coupable, la découverte des raisons qui font qu'un personnage semble coupable. Je n'avais pas trouvé comment innocenter le faux coupable. Je me disais bien qu'il était innocent, mais je ne savais pas comment il se faisait que toutes ces preuves étaient contre lui. Je pensais que quelqu'un avait manigancé et fabriqué de fausses preuves. La façon dont l'auteur explique tout cela est bien meilleure, car c'est crédible et inattendu.
En outre, les tourments du juge d'instruction sont très réalistes.
[...]
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