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3,78

sur 1621 notes
American Gods de Neil Gaiman est une lecture qui me marquera sans aucun doute. J'ai tout simplement adoré l'idée de ce livre. Les anciens dieux de toutes les mythologies (orientales, européennes, africaines…) affrontent les nouveaux (Média, Internet…). C'était tellement bien vu ! J'ai adoré découvrir chacun de ces personnages et en même temps qu'eux des pans de culture qui m'étaient parfois totalement inconnus. Je n'ai rien vu venir de l'intrigue, rondement bien menée, avec des belles réflexions, un poil philosophique. Un roman tout en subtilités qui prend son temps. Les personnages sont complexes, intéressants. Un livre qui mériterait une seconde lecture pour pouvoir appréhender toutes les facettes.
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Plus complexe et plus mature que les autres livres que j'ai pu lire de cet auteur, restant néanmoins accessible aux ados. L'histoire mêlant d'anciens Dieux, oubliés ou en déclins, et des nouveaux, stars de cinéma ou encore de la musique, se préparant pour une future guerre amenée par Voyageur. L'Univers de Neil Gaiman mêle souvent fiction et réalité le tout dans une critique sociétale qui sonne souvent juste à mes oreilles.
Il est de loin mon auteur favori, pour son univers donc mais aussi pour sa plume, il y a tout ce que j'aime dans ce roman, par exemple différents niveaux de lecture, le bon dosage de réalité et de fiction, de la mythologie, les héros semblent plus accessibles et ne sont pas tout blanc ou tout noir mais plus nuancés.
Je n‘ai pas grand-chose à dire dessus, je ne lui trouve pas vraiment de défaut, il m'a plu mais sans avoir le coup de coeur et je pense que cela vient du fait que contrairement à L'étrange vie de Nobody Owens, Coraline ou encore L'océan au bout du chemin, je me suis moins retrouvé dans le personnage principal : Ombre, je le préfère dans le monarque de la vallée où il apparaît plus grave. C'est un roman moins intimiste aussi, je suppose que ça joue sur mes coups de coeur.

J'étais fan, je reste fan et le recommande avec plaisir.
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American Gods est plus exigeant que les autres livres de Neil Gaiman que j'ai pu lire jusqu'à présent (Neverwhere, L'Océan au bout du chemin, Coraline, Miroirs et fumée). L'intrigue prend place doucement, les personnages sont plus nombreux, on visite de nombreux lieux, de nombreuses références sont faites à la culture populaire ainsi qu'aux différents panthéons. Bref, American Gods est véritablement foisonnant.

Les Etats-Unis apparaissent vraiment comme un lieu cosmopolite, une terre sauvage où de nombreux peuples se sont retrouvés, se sont mélangés. C'est ce qui donne ce mélange de religions et de croyances. Et j'ai adoré rencontrer tous ces dieux et déesses, certain.es que je connaissais, d'autres non : Kali (hindouisme), Anansi (folklore de l'Afrique de l'Ouest), Odin (mythologie nordique), Czernobog (mythologie slave), Ibis/Thot (mythologie égyptienne), etc. Et les vies menées par ces divinités sont souvent peu reluisantes. Certaines se prostituent, d'autres survivent de petits boulots, d'autres se sont isolés du monde ou se sont parfois même suicidés. Décidément, Neil Gaiman ne manque pas d'humour et fait dégringoler les dieux et déesses de leur piédestal ! Un bon point pour les interludes qui évoquent une déité ou une autre, son arrivée sur le continent américain, sa survie au XXIe siècle : ce sont de petits détails passionnants !
American Gods est également un road-movie à travers les Etats-Unis. Les grands villes sont peu présentes (ou si c'est le cas, ne m'ont pas marquée) ; en revanche, on visite les petites villes, le coeur rural, authentique des USA.

En prime, un gros retournement de situation vous attend à la fin ! Il est très bien amené et je ne l'ai pas du tout vu venir.

Un peu SF, un peu fantasy, un peu de thriller et d'érotisme, des dialogues précis et de l'humour, American Gods est vraiment un livre à part, même si – peut-être paradoxalement – ce n'est pas celui de Gaiman qui m'a le plus enthousiasmée.

La série American Gods devrait être diffusée début 2017. Je suis impatiente de voir ce que cela va donner !
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Curieuse manie chez les traducteurs de ne plus traduire les titres anglais. Enfin passons. "American gods" est un bon petit roman qui reprend sur le mode badin et avec drôlerie les grands mythes des guerres divines, tels qu'ils sont racontés dans les mythologies, à commencer par la grecque : en gros, une nouvelle génération divine cherche à supplanter l'ancienne. Mais l'auteur renouvelle le mythe en le traitant de manière très personnelle et surprenante. Neil Gaiman a recours plus volontiers à la "matière" scandinave, puisque son héros n'est autre que le dieu Odin, qui tire avec aisance et fourberie tous les fils de l'histoire, riche en intrigues, rebondissements et voyages. Ombre est un personnage principal très attachant, et au-delà de l'amusement que la lecture procure, on s'intéresse vraiment à son histoire, assez en tous cas pour être curieux de la fin et des péripéties.

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Ombre envisageait sa sortie de prison sous les meilleurs auspices : il devait retrouver sa femme adorée et travailler dans la boutique de son meilleur ami. Sauf que le jour J arrivé, il découvre que ces derniers avaient une liaison et qu'ils viennent de se tuer en voiture au retour de leur coucherie d'adieu. Douche froide et moral dans les tongues.
Dans l'avion qui l'emmène vers cet avenir désormais nul, il fait la connaissance d'un comparse mystérieux et passablement horripilant qui se fait appeler Voyageur, le genre de personnalité magnétique à qui on ne peut pas dire non. Et d'ailleurs, Ombre ne dit pas non à son étrange proposition : devenir son homme de main.
A partir de là, les évènements et les rencontres improbables s'enchaînent, les dangers se mettent à pleuvoir et il apparait de plus en plus clair qu'un orage spirituel se prépare en coulisses.

American Gods, c'est une métaphore complètement dingue de la société américaine contemporaine, vidée de toutes ces croyances ancestrales pour déifier le consumérisme. C'est aussi la remise en question d'une foi aveugle qui pousse à la manipulation consentie.
Neil Gaiman s'en donne à coeur joie dans l'exploration des mythologies de tous temps et de tous poils, avec un oeil aiguisé et faisant fi d'un quelconque manichéisme. Les dieux sont finalement parfaitement humains, bourrés de qualités et surtout de défauts, à l'image de ceux qui les ont créés. de plus, il mixe avec bonheur les genres du thriller, de l'épopée, du road movie et du récit mythologique avec un brio savoureux.

Soyons clairs, cela ne plaira pas à tout le monde. Parce que c'est long, dense et surtout parce que c'est complètement barré - il ne faut pas craindre les enchaînements de grand n'importe quoi (saviez-vous, par exemple, qu'Anubis était devenu entrepreneur de pompes funèbres en collaboration avec Thot et qu'il était possible de s'envoler avec les dieux à partir d'un carrousel?) Néanmoins, la maitrise de l'auteur concernant son propos et son talent extraordinaire de conteur (oui, moi et le talent de conteur des écrivains en ce moment, c'est la grosse lubie), fait de ce pavé un délicieux divertissement culturel que je vous recommande de goûter.


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J'avais vu la saison 1 de la série il y a quelques temps et j'avais apprécié même si certains passages m'avaient semblé un peu trop "adulte" ( comprendre par là que je ne cherche pas à voir du cu quand je regarde une série et c'est plus lourd qu'autre chose ). J'avais acheté le roman il y a 3 ans au détour d'un rayon de la Fnac en me disant qu'il faudrait le lire et puis ... Il a rejoint ma PAL pour rester enfoui comme beaucoup d'autres.

Ma première réaction à la lecture a été quelque chose comme : Ah oui Neil Gaiman écrit vraiment des livres pour adulte aussi. J'avais lu Ocean at the end of the lane à sa sortie et j'avais adoré mais c'était plus orienté enfant. Là aucun doute sur le fait que c'est réservé aux adultes. Ce n'est pas un défaut mais c'est légèrement surprenant.

Alors j'aurais du mal à faire un résumé du roman parce que ça part pas mal dans tout les sens. Ombre sort de prison et est embarqué dans une histoire de dieux qui se débattent contre leurs semblables, contre le temps et l'oubli. le roman est extrêmement dense en terme d'action et c'est probablement le plus gros défaut que je lui ai trouvé à la lecture. Il se passe énormément de choses tout du long et certaines sont difficiles à relier entre elles ( par exemple le taxi du moyen orient ). J'ai eu la sensation que l'auteur créait une sorte de méta mythologie en partant de mythologies existantes et plus ou moins connues et en les rattachant à une histoire alternative. C'est bien pensé mais parfois c'est confus.
De même je pense que le roman aurait pu être allongé dans la durée pour mieux comprendre certaines situations quitte à en faire un livre en plusieurs tomes. Par moment j'ai eu l'impression que l'auteur zappait d'un passage à un ombre avec des micro histoires d'une vingtaine de pages.

A côté de cela, Ombre est un personnage vraiment spécial. Il est passif tout du long du roman ce qui en fait un personnage auquel on a du mal à s'attacher. Pourtant il n'apparait pas antipathique mais le fait qu'il soit balloté d'un endroit à un autre et ne pose pas de question est parfois frustrant. En définitive son histoire est racontée au bout de 100 pages et consiste en l'acceptation d'un deuil.
Rétrospectivement je dois avouer que j'ai eu du mal avec sa femme. Vu la raison pour laquelle il s'est trouvé en prison et ce qu'elle a fait, j'avais du mal à lui trouver des qualités. le fait qu'Ombre ne réagisse pas n'a pas amélioré les choses.

Côté personnages j'ai bien aimé Czernobog et sa famille. Chaquel et Ibis aussi mais je n'ai pas plus apprécié que cela Voyageur. Peut être parce que chacune de ses apparitions le rend plus désagréable et manipulateur.

Au final, un bon roman mais clairement pour adulte avec des passages "salés". Il y a beaucoup de très bonne idées dans ce roman et les personnages sont solidement campés ce qui rend la lecture immersive. le style est parfois étrange mi onirique mi fantastique mais ça n'est pas gênant pour autant.
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J'avais prévu de le lire depuis un bon moment et que dire ? Aucun regret, pour commencer. Ce livre a réussi à m'emporter dans son univers, avec son rythme particulier et ses personnages haut en couleur.

Si vous aimez jouer aux devinettes, ce livre est fait pour vous. Je me suis amusée à retrouver les dieux, les personnages légendaires, et toute la mythologie que Gaiman délivre au fur et à mesure de son histoire. L'intrigue peut sembler classique, de vieux dieux contre un nouveau panthéon plus moderne, mais le récit est plus complexe qu'il n'y parait. Non seulement l'histoire parvient à nous prendre au dépourvu mais les personnages aussi, certaines actions sont plutôt surprenantes.

Le héros, Ombre, semble parfois lointain, c'est un fait. Mais je crois que cette distance ajoute un petit plus à toute l'intrigue, parce qu'il n'a plus rien à perdre. Et pourtant ... Il est attachant sur certains points, on entre avec lui dans ce conflit sans précédent.

Si vous appréciez les récits décousus, légèrement dans le brouillard et bien écrits, n'hésitez pas.
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Neil Gaiman est un des auteurs auxquels j'ai du mal à accrocher, il en va de même avec Roger Zelazny et Ray Bradbury (j'ai par ailleurs un de ces livres qui sommeille dans ma PAL et je le repousse encore et encore). Puisque l'on m'a gentiment offert « American Gods », j'ai donc laissé une autre chance à l'écrivain britannique. En résumé, un pavé + Gaiman = pas trop de motivation à le lire.
Le début est sympa, j'ai plutôt bien accroché. On suit un taulard du nom de “Ombre”. Les raisons de son inculpation reste un mystère. À sa sortie, il va rencontrer un personnage étrange. Jusque-là tout va bien, je suis même agréablement surpris, ça se lit bien, j'ai envie de connaître la suite. Les événements étranges se succèdent et puis, j'ai trouvé que passé la centaine de pages, ça devenait lent et qu'il ne se passait plus grand-chose. À partir de là, j'ai commencé à avoir de plus en plus de mal à lire et à comprendre l'histoire.
À peine 1/4 du livre entamé, j'ai lorgné sur les 400 pages qui me restaient et j'ai décidé de le refermer. La lecture doit être un plaisir et non une perte de temps.
Outre l'histoire plate, malgré un bon début et deux personnages très intéressant, je n'ai pas apprécié ces passages vulgaires et crus, comme si ça devait être la norme (mon regard se tourne vers Clive Barker, Poppy Z. Brite ou encore Stephen King). J'ai déjà une collègue qui me harcèle tous les jours de ses relations avec son conjoint.
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Neil Gaiman est merveilleux, ses oeuvres le sont et il me l'a encore prouvé. Je commence à avoir découvert quelques perles de sa bibliographie et je dois bien admettre que la seule fois où j'ai été un brin déçue, c'est avec Stardust. Ce qui est vraiment ballot, parce que c'est le seul dont j'ai parlé ici. Et que rien que c'est un des rares auteurs dont le simple nom sur la couverture me donne envie d'acheter un bouquin.

Avec ce roman-là, il m'a happée, rendue nerveuse, impatiente et pour finir il m'a roulée comme une bleusaille. Ce qui fait qu'en refermant le bouquin, j'étais sur les fesses avec la grande envie d'en savoir plus.
Bon, après, il faut que je sois un peu honnête. C'est le ramdam qu'a fait la série à sa sortie qui m'a rappelé l'existence de ce livre, le tout concordé au fruit du hasard qui m'a fait tomber dessus à la médiathèque. D'ailleurs, la série est-elle aussi bien qu'on le prétend ? Je n'ose absolument pas la regarder.

Revenons au bouquin, voulez-vous ? L'idée de base est géniale. Les dieux existent. Tous. Ils arpentent les rues. Et les croyances de l'homme évoluant, ils peuvent très bien mourir. Il ne fait pas beau vieillir quand on est un dieu et qu'on a connu l'apothéose dans sa jeunesse. Mon petit regret, c'est que les choses vont vite et que moi, j'aurais voulu passer plus de temps avec ces dieux faméliques et mieux les comprendre, eux, leur mythologie et leur place dans leur panthéon, et surtout ce qu'ils ont bien pu fabriquer pendant tout ce temps !

Non, parce que c'est assez fou d'avoir réussi à réunir des dieux d'autant de cultures et d'époques différentes.
Mais les dieux ne sont pas les seuls personnages de ce roman, et le héros de l'histoire est clairement pour beaucoup dans mon amour de ce livre. Déjà, il découvre les choses en même temps que le lecteur. Ce qui facilité notre compréhension, même si forcément, notre point de vue en sera forcément biaisé. Il a quelque chose d'assez incroyable : il lui arrive des tuiles improbables les unes après les autres et il prend tout sur le coin du nez avec une impassibilité dingue, comme s'il était anesthésié. En parallèle de ça, il est extrêmement charismatique, attachant, touchant. C'est un type qui a déconné, il sort de prison. Mais il voulait juste reprendre sa vie. Il avait tout prévu, planifié. Et rien de ce qu'il avait projeté ne pourra finalement arriver. Malgré ça, il va essayer d'être quelqu'un de bien. Il se rend bien compte que les enjeux de ce dans quoi il est embarqué le dépassent, mais il va essayer d'être le plus juste possible. Rien ne le pourrit, ne le rend aigri et il décide d'être la meilleure personne possible. Y a pas à tortiller, ça redonne confiance en l'être humain. du coup, on le suit et on veut que tout aille bien pour lui.

L'auteur n'utilise pas seulement les dieux d'anciennes mythologies, il anime également les forces actuelles d'un pouvoir divin : médias, transport, argent... C'est une super idée, bien développée et utilisée dans l'intrigue et j'ai complètement adhéré à la vision des choses qui était proposée.
Bon, puis cette fin ! Je ne vais pas m'étendre et risquer de vous gâcher le plaisir, mais c'était digne d'un final de (bon) thriller, je n'ai rien vu venir et j'étais choquée. Vraiment choquée. En mode "quoi, mais non, mais pourquoi, comment, dans quelle étagère ?". Ce qui me fait finir sur quelques mots un brin mystiques, mais vous n'avez qu'à lire le bouquin pour comprendre : les croyances ont vraiment du pouvoir.
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Les vacances approchant à grands pas, je rattrape doucement mes chroniques en retard. Après avoir vu Sandman sur Netflix, j'ai voulu découvrir l'auteur à travers d'autres romans. Je me suis arrêtée sur American Gods, sans trop d'attente. La quatrième de couverture me plongeait déjà dans l'histoire mais je n'étais pas sûre d'apprécier le style. Et pourtant ! Dès les premières pages, j'étais dans l'histoire. Aux amateurs de séries : celle autour de ce roman n'est pas fidèle à ce dernier !

Ombre Moon pense retrouver sa femme en sortant de prison. Mais cette dernière trouve la mort dans un accident de voiture. Ombre rencontre alors Voyageur à bord de l'avion qui le ramène chez lui. Voyageur lui propose d'être son garde du corps. N'ayant plus aucun plan d'avenir, Ombre accepte. Qui est vraiment Voyageur ? Et Ombre Moon ?

Une histoire trépidante où l'on suit avec passion les aventures d'Ombre et de Voyageur. Quelques longueurs sur les passages intercalés qui ne semblent pas faire avancer l'histoire.
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