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3,9

sur 588 notes
Neil Gaiman est un auteur que j'aime beaucoup en tant que personne, grâce à ses interviews et articles de blogs, mais je n'ai pourtant pas lu beaucoup de ses livres alors que son univers me fascine. du coup, entre ma lecture de la série Sandman et ce roman reçu à Noël, j'espère bien que 2015 sera l'année où je vais lire davantage de ses livres.

Dans ce roman dernièrement paru, nous suivons un narrateur dont le nom n'est jamais dévoilé alors qu'il revient dans le village de son enfance pour un enterrement. Cela va être l'occasion pour lui de se remémorer l'année de ses 7 ans, lorsqu'il est devenu ami avec Lettie Hempstock, petite fille vivant dans la ferme voisine, et que son existence est devenue pour le moins étrange.

S'il y a une chose que j'ai pu remarquer après mes quelques lectures de l'auteur, c'est sa fascination pour l'enfance. Sa plume sensible et talentueuse nous immerge dans l'esprit de ses jeunes protagonistes et nous ramène à notre propre enfance, cette période où le monde nous semblait encore regorger de mystère et de magie. du coup, ses histoires sont souvent à la limite du fantastique et du réel, cette limite se trouvant à la fois dans le regard de ses héros et de ses lecteurs.

Ici, à la manière d'une illusion d'optique, il est vraiment facile de regarder cette histoire de deux manières. On peut choisir de prendre cette histoire au premier degré et de penser que ce petit garçon a réellement vécu ces aventures extraordinaires, mais on peut également penser qu'il a inclus certaines scènes traumatisantes et réellement vécues dans une grande histoire imaginaire. Même les réactions de notre héros adulte ne nous donnent pas de réponses, puisque ses trous de mémoire peuvent être aussi bien dus à de la magie qu'à un traumatisme refoulé.

Je trouve également assez génial que ce livre nous plonge également dans la tête de Gaiman lui-même, puisque l'auteur a imaginé cette histoire à partir d'une ferme abandonnée qui se trouvait en bas de chez lui quand il était enfant, et qui est devenue ici la ferme des Hempstock. Il n'est donc pas difficile de s'imaginer que notre héros sans nom est en réalité le petit Neil...

Bref, j'ai beaucoup aimé ce petit livre. Je me suis vraiment laissée emporter par cette histoire, à la fois tendre et cruelle, réaliste et fantasmagorique. Je pense que c'est une lecture qui ne plaira pas à tout le monde, et j'ai hâte d'avoir les avis des quelques personnes à qui j'ai conseillé ce livre car ils risquent d'être assez disparates. Pour ma part, l'écriture de Neil Gaiman me touche toujours autant, et j'ai vraiment envie de lire d'autres de ses livres.
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En Résumé : J'ai passé un très bon moment de lecture avec ce nouveau roman de Neil Gaiman qui nous offre une histoire vraiment intéressante et pleine de nostalgie sur l'enfance. Un récit juste et passionnant qui nous plonge dans cette transition entre la jeunesse magique et sans règle et le monde plus adulte avec son côté dur et plus dur. L'univers développé par l'auteur se révèle toujours aussi fascinant et les personnages présentés sont tous attachants. Alors bien sûr, quelques petit points m'ont dérangés comme certains aspects m'ont paru manque de développement, deux ou trois facilités mais franchement rien non plus de bien gênant tant j'ai été emporté par ce héros et son histoire. La plume de l'auteur est toujours aussi poétique et magique et plonge facilement le lecteur dans ce récit. La conclusion douce amère vient clore de façon efficace ce roman. Un roman, certes en dessous de Nobody Owens, mais captivant et qui se lit avec plaisir.

Retrouvez ma chronique complète sur mon blog.
Lien : http://www.blog-o-livre.com/..
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Neil Gaiman est un extraordinaire conteur qui ne cessera jamais de m'impressionner avec sa plume si imaginative et prolifique. J'ai connu son oeuvre, il y a neuf ans, grâce à une adaptation cinématographique de l'une d'entre elles, l'excellent Stardust (Notez que la fameuse scène avec Robert de Niro, dans sa cabine secrète, est assez truculente et m'a arraché un fou-rire mémorable au cinéma!). le roman éponyme avait d'ailleurs été un véritable coup de coeur pour moi. Depuis, j'essaye de découvrir au fur et à mesure son oeuvre au travers des lectures de Coraline dont l'adaptation en film d'animation est également très réussie, le conte nordiste Odd et les géants de glace que j'avais un peu moins apprécié, très prochainement American Gods bientôt adapté en série télévisée et L'océan au bout du chemin. Malheureusement, ce dernier opus ne restera pas dans les annales pour moi car j'ai été véritablement déçue.

L'océan au bout du chemin est un conte horrifique dans lequel le narrateur âgé de 47 ans aujourd'hui revient dans le village de son enfance pour voir sa soeur et assister à un enterrement. En chemin, il ne peut s'empêcher de s'arrêter dans la maison de sa seule amie d'enfance, Lettie Hempstock et fait la rencontre de sa grand-mère. C'est alors qu'il se remémore les extraordinaires évènements qui ont nourri l'année de ses sept ans.

Il est vrai que j'ai beaucoup aimé le début du roman car je me suis immédiatement attachée au personnage principale, quand il était enfant. Il faut dire que j'ai eu rapidement le sentiment de partager avec lui quelques points communs, notamment au travers de sa passion pour les livres qu'il dévorait en cachette le soir dans son lit, de son attachement pour les félins et de son sentiment d'une constante solitude que ce soit à l'école ou dans le cadre de sa propre famille. Par sa plume, Neil Gaiman possède une très grande capacité à plonger son lecteur dans la tête d'un enfant de sept ans et à rendre sa psychologie très crédible. D'ailleurs, si certains évènements sont tout à fait compréhensibles pour nos yeux d'adulte, il n'oublie pas de les rendre bien énigmatiques dans ceux d'un enfant.

Puis, le récit glisse vers le fantastique et revêt davantage l'aspect d'un conte horrifique. Certes, j'ai trouvé quelques similitudes avec Coraline (un enfant plongé dans un état d'insécurité car laissé de côté par ses parents et devant se confronter à une femme à plusieurs visages, il est finalement guidé par un chat) ou même la saga de L'Epouvanteur de Joseph Delaney (un conte fantastique se déroulant dans la campagne anglaise avec un jeune apprenti qui doit combattre des créatures maléfiques) dont j'avais beaucoup apprécié la lecture. Malheureusement, j'avoue ne pas du tout avoir adhéré à la suite et je me suis même sentie mal à l'aise plusieurs fois. Certains évènements dans le récit m'ont paru vraiment trop loufoques, bizarres voire absurdes : j'avais le sentiment de me retrouver dans Alice au Pays des Merveilles (je fais surtout ici référence au dessin animé de Walt Disney car je n'ai pas encore lu l'oeuvre de Lewis Carrol). Quant à certaines scènes entre le jeune narrateur et son père, notamment la scène de la dispute puis celle de la salle de bain, elles ont ravivé en moi de mauvais souvenirs. Enfin, je ne savais jamais vraiment où l'auteur voulait mener son lecteur : à chaque fois que je pensais que le récit allait s'achever, Gaiman repartait sur de nouvelles péripéties, ce qui n'a pas manqué de me perdre, voire de m'ennuyer parfois.

En conclusion, L'océan au bout du chemin est un roman de Neil Gaiman qui m'a profondément déçu et mise mal à l'aise à de nombreuses reprises par la bizarrerie de son scénario et de ses évènements. Je compte bien aujourd'hui oublier ce roman et passer à autre chose : American Gods fera donc très bien l'affaire.
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Ce sont d'abord les talents de conteur de Neil Gaiman qui m'ont attachée à ses oeuvres, et je les ai retrouvés avec plaisir dans The Ocean at the End of the Lane. Dans ce bref roman, comme il l'a fait précédemment dans Violent Cases ou Mr Punch, il utilise le regard d'un enfant pour faire naître dans le récit aussi bien la magie et la poésie que l'horreur.

J'ai eu la chance, grâce à Babelio et Audible, que je tiens à remercier, d'aborder l'ouvrage en version audio et de découvrir ainsi Neil Gaiman sous un jour nouveau, celui de narrateur, ce qui m'a permis de profiter à la fois de sa voix délicieuse et de son accent britannique. Les talents que je lui connaissais à l'écrit ont leur correspondance presque parfaite à l'oral : l'auteur est un conteur formidable, il a cette capacité à, sans jamais surjouer ou sombrer dans le ridicule, offrir des voix crédibles aussi bien à une fillette qu'à sa grand-mère, en glissant sans cesse d'un accent à l'autre avec une facilité déconcertante. Ce texte, qu'il a écrit du point de vue d'un enfant, il le lit avec le ton et la voix tantôt inquiète, tantôt émerveillée de son protagoniste de 7 ans. Cette écoute est pour beaucoup dans mon appréciation de l'oeuvre : peut-être parce qu'à lire les yeux clos on s'immerge d'autant plus dans son univers. J'ai eu l'occasion, ensuite, de poursuivre ma découverte de Neil Gaiman narrateur à travers ses recueils Smoke and Mirrors et Trigger Warning. J'avoue être conquise. Il y a quelque chose de spécial dans le fait de profiter de la voix d'un auteur et de le laisser vous dire son oeuvre à l'oreille. On y gagne un peu de magie.
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Je ne connaissais Neil Gaiman qu'à travers les comics Sandman dont j'avais apprécié l'univers décalé du rêve éveillé...
J'ai retrouvé cet univers dans ce roman qui apparaît comme un conte pour adultes. Un homme de 47 ans revient dans la maison de ses parents et se remémore une partie de son enfance. Une histoire assez sombre qui semble tout droit sortie d'un cauchemar avec monstres en tous genres, zones d'ombre, autorité injustifiée des adultes... Heureusement, un peu de douceur et de magie apparaissent chez la famille, très attachante, de l'amie du narrateur. le roman est court et agréable, il tient en haleine et apporte des réflexions sur l'importance de l'enfance et de ces souvenirs.
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L'auteur a une plume captivante qui nous entraîne dans les tréfonds de nos souvenirs d'enfance. A travers les pensées d'un homme d'une quarantaine d'années, Neil Gaiman nous ouvre les portes d'un monde imaginaire, fantastique. La majeure partie du roman nous est racontée par cet homme, souvenirs de ses 7 ans. Retour 40 ans dans le passé.

Ce petit garçon est très attachant. Solitaire et téméraire il n'a pas d'amis. Il se passionne et se réfugie dans la lecture. Mais un événement inattendu va bouleverser sa vie. C'est cette suite que l'homme se remémore. Ses souvenirs nous plongent dans une histoire inimaginable où des monstres terrifiants peuplent le monde sans que personne ne s'en aperçoive. le jeune garçon va connaître de terribles moments. On reconnait bien tout au long de cette lecture, les peurs de notre enfance. Sauf que ces peurs-ci ont l'air bien réel. Plus horribles que jamais.

Opposé à ces terrifiantes créatures, le petit garçon rencontrera une autre catégorie de personnages fantastiques qui le défendront comme sa propre famille. Ces derniers sont également très attachants : la famille Hempstock.

Au delà des souvenirs d'enfance, l'auteur évoque avec subtilité autant la famille que l'importance de l'amitié.

Au cours de ma lecture je n'ai cessé de m'interroger sur la véracité de ses souvenirs. Est-ce sa personnalité très imaginative qui resurgit ? Je me suis questionnée sur nos souvenirs, étant enfants, qui peuvent se transformer au fil des ans. Des choses que l'on imaginait qui pourtant n'étaient pas forcément vraies…

La fin du roman m'a chamboulée. Ce livre nous marque tant par sa force narrative que par cette histoire aussi facile à lire que complexe à décrypter.

Certains souvenirs doivent être oubliés pour pouvoir avancer …
Lien : http://paroledelea.wordpress..
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"Il y avait plus de sécurité dans les livres, qu'avec les gens de toute façon."

J'ai lu ce livre une première fois en 2018 et une seconde en 2020.
C'est de nouveau l'un de mes coups de coeur que je viens vous présenter. 

De retour dans la maison où il a passé son enfance, revient le narrateur.
Le voilà qu'il se retrouve submergé par le souvenir d'événements étranges et tragiques qui ont marqué l'année de ses 7 ans.
Un homme est retrouvé décédé dans une voiture volée, entre autre.
C'est un petit garçon qui se réfugie dans la lecture, il est fan de l'univers de Narnia, et son père que vous détesterez, lui, voulait un garçon avec un ballon, pas avec un livre et encore moins avec cette fichue hypersensibilité. 
Il rencontra à l'époque, Lettie Hempstock, sa voisine un peu plus âgée, il se rappelle qu'elle lui disait que l'étang au bout du chemin était un océan et elle lui parlait des monstres qui volaient dans la nuit noire.
Qu'est-il réellement arrivé quand il a eu sept ans?

C'est un roman où les éléments fantastiques sont générés par une déformation de la réalité par deux enfants à l'imagination pour seule maison, si nécessaire pour se construire et se réfugier. C'est aussi un conte initiatique empli de sagesse, qui est extrêmement émouvant et captivant. Un livre qui nous invite dans la psyché de l'enfance. Quand un enfant à la vie dure façonne la réalité, ça donne ça ! L'histoire de ce petit garçon et de Lettie est assez triste, mais pleine de magie. Je vous le conseille !
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Neil Gaiman, est un auteur que j’ai eu plaisir à découvrir avec « Coraline ». Pour faire simple, ce joli conte pour les enfants use de certains procédés enfantins, mais demeure un livre qui fera frissonner le moins enfant des adultes que je connais. Un livre dérangeant, car il mêle magie et innocence de l’enfance à la brutalité du monde réel.

Lorsque j’ai lu ce roman, j’ai réalisé que je ne mettais pas trompée à propos de cet auteur. Son univers fantasmagorique frôle la terreur, emprunte les codes du conte et nous délecte d’un très beau livre qui traite du passage à l’âge adulte.

Après avoir seulement découvert deux de ses œuvres on comprend l’importance de l’enfance et cette période difficile. Là où l’on veut devenir un « grand », on se comporte comme tel, mais on reste encore un enfant dans toute sa fragilité. « L’océan au bout du chemin » est donc un beau mélange des genres. Prenons en premier le conte qui relate le passage à l’âge adulte. Là où tous les choix que nous faisons vont nous former et définir l’adulte que l’on sera. Mais avec Neil Gaiman il fallait s’attendre à son univers étrangement loufoque. Donc on retrouve également toute la fantaisie qu’il intègre, un monde réel entre monstre et douce imagination.

La beauté de ce texte demeure dans la manière dont l’auteur traite son sujet. En prenant le point de vue de l’enfant, on se retrouve à tout moment plongé dans un monde que l’on pourrait croire imaginaire et qui pourtant ressemble à celui que l’on se créait tous entant qu’enfant. C’est là où l’on réalise à quel point l’auteur maîtrise son sujet. Il parvient à nous faire croire que l’on est dans un monde imaginaire, puis dans un monde réel. On se retrouve plongé dans notre propre enfance, dans notre propre imagination et on apprécie que d’autant plus cet univers.

Cet auteur a su créer un univers fantastique à travers son nom et ce qui en dégage. Un monde faussement beau, faussement magique. A travers le surnaturel c’est l’horreur du monde qu’il décide de mettre en avant. Lecture dérangeante et fascinante à la fois, l’auteur utilise des enfants que pour masquer la noirceur des thèmes utilisés. Un roman très complet qui sera vous livrer de nombreux secrets. Mais soyez averti, Neil Gaiman est faussement gentil et sera faire monter le malaise petit à petit, sans crier gare. Pour ma part j’adore mais je peux comprendre que cela puisse déranger.
Lien : https://charlitdeslivres.wor..
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Un nouveau Gaiman en cette fin d'année, ces livres sont vraiment comme des bonbons à chaque fois, c'est un bonheur anticipé quand j'en entame un nouveau.
Eh bien, ce titre ne déroge pas à la règle des très bonnes lectures, voire quasi coup de coeur.
On suit un homme qui revient sur les lieux de son enfance et nous raconte une expérience bien étrange qu'il a vécue, durant laquelle il a connu la jeune Lettie et sa famille. Les Hempstock sont des femmes au caractère bien trempé, mystérieuses pour ne pas dire secrètes et dotées de dons extraordinaires. Je n'en dirai pas plus car tout le plaisir de ce livre vient dans la découverte au fil des pages de cette aventure hors du temps et de l'espace, comme nichée dans un lieu coupé du monde.
Comme toujours le style de Gaiman est reconnaissable entre mille, son talent de conteur n'est plus à démontrer. Les personnages sont attachants et avec cette touche de sensibilité caractéristique. L'histoire n'est pas sans rappeler par son atmosphère, celle de Coraline et par certains de ses personnages, un petit côté de Neverwhere, tout en gardant son originalité propre. Et cette fin, qui ouvre sur bien des possibilités, que j'aime ces fins ouvertes aux suppositions du lecteur, quelques réponses mais beaucoup de place pour l'imaginaire, ce qui permet de respirer pleinement dans l'histoire. Seul et unique bémol, mais c'est souvent avec Gaiman, beaucoup trop court, j'aurai avec plaisir suivi les personnages au-delà de la dernière page.
Bref, c'est du Gaiman, pour moi un auteur incontournable et ce titre ravira les amateurs de fantastique et de petits frissons.
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Un roman de Neil Gaiman, on ne peut pas ne pas s'y arrêter. Car Neil Gaiman est un conteur né, et à chaque lecture il nous le prouve. Dans L'Océan au bout du chemin, l'auteur s'adresse directement à l'enfant que nous avons été, nous rappelant à quel point la vie peut être magique et effrayante à cet âge béni de tous les possibles. le narrateur se souvient de ses 7 ans, de sa seule amie, Lettie, et des aventures irréelles qu'il a vécues au côté de cette jeune fille de 11 ans pour qui la mare au canard du bout du chemin était son Océan...

Dès les premières pages on se laisse emporter par la magie de ce conte, original et surprenant, qui se lit vite, mais qu'on prend le temps de savourer, de découvrir, et qu'on n'a pas du tout envie de quitter une fois la dernière page tournée. L'Océan au bout du chemin fait partie de ces livres que je relirai très certainement encore, et encore, pour en savourer chaque détail.
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