Cormoran Strike, tome 1 : L'appel du coucou

J'avoue que quand j'ai pris ce livre, je ne savais pas qui se cachait derrière ce pseudo Robert Galbraith. En sachant que c'était J.K. Rowling, je me suis dit « bon, essayons, pourquoi pas ? »
Ce thriller, bien qu'ayant été un bon moment de lecture, n'est pas pour ma part exceptionnel mais reste un thriller classique et une bonne lecture de vacances (attention, e n'est pas péjoratif, nous avons tous besoin de lecture de vacances !). Suis-je trop exigeante sachant que c'est Rowling qui l'a écrit ? Non, je ne pense pas et j'arrive à faire la part des livres car cela fait 10 ans que je n'ai pas lu un Harry Potter, donc, ce thriller avait toutes ces chances avec moi ! Il me semble que les qualificatifs « Galbraith accomplit un prodige ! » du Publishers Weekly et « Eblouissant. » du The Times sont exagérés…
Le roman a des longueurs qu'il est difficile de passer et je ne suis pas étonnée que certains lecteurs, comme je l'ai vu dans certains autres critiques, abandonnent. Les rebondissements ne sont pas assez importants pour relancer la lecture et ils sont trop rares pour ce qui me concerne. J'ai néanmoins bien aimé les personnages, et j'avoue que Strike est un personnage intriguant et mystérieux qui mérite le détour. J'aime beaucoup aussi sa secrétaire un peu pincée, très intelligente et qui ne demande qu'un peu d'aventures.
Donc, voilà, si je continue cette série, ce sera avant tout pour suivre les personnages … mais peut-être aurais-je de belles surprises avec la carrière du mal et le ver à soie…
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L'appel du coucou est une lecture motivée quasi exclusivement par la curiosité. Robert GALBRAITH est en effet un pseudonyme, celui de Joanne K. ROWLING, que nombre d'amateurs de littératures de l'imaginaire ont lu dans le cadre d'une série consacrée à un petit sorcier... Sous ce nom, et avec ce roman, elle entame une série policière tout ce qu'il y a de traditionnelle.

Elle y met en scène un détective privé au nom improbable, Cormoran Strike. Ancien militaire, il a perdu une jambe en Afghanistan et tente de vivre tant bien que mal de son nouveau métier. Personnage bourru, mais non sans charme, sa vie personnelle est un désastre. Alors qu'il vient de se faire plaquer par sa petite amie, il est recruté par un avocat pour enquêter sur la mort d'une célèbre top model. La police a certes rendu ses conclusions trois mois auparavant (suicide !) mais l'avocat en question, frère de la défunte, est convaincu qu'il s'agit d'un meurtre. Strike va donc mener une enquête complexe dans le monde de la mode et tout ce qui tourne autour, aidé en cela de sa jeune secrétaire intérimaire, Robin Ellacott, qu'il ne sait d'ailleurs pas comment il va parvenir à la payer.

Avec L'appel du coucou il ne faut donc pas rechercher une quelconque originalité. le qualificatif de « traditionnel » a déjà été utilisé plus haut et s'avère finalement parfaitement adapté à ce roman. Tant les personnages mis en scène que la structure de l'intrigue ont un air de déjà-lu. Reste le monde de la mode que le lecteur n'aura pas forcément encore rencontré.

Pour autant cette lecture n'est pas déplaisante du tout. Comme Joanne K. ROWLING, Robert GALBRAITH s'avère être un excellent conteur qui parvient d'emblée à capter l'attention en dépit de la facilité apparente de l'intrigue. Elle y parvient grâce à la fluidité de son style et au charme de ses personnages, notamment celui de Robin qui donne à l'ensemble un petit côté « girly » plein d'humour, et ma foi fort sympathique. En d'autres termes, et pour faire bref, L'appel du coucou est un pur divertissement parfaitement mené.

J'ai bien aimé ce polar qui fonctionne très bien. Nous sommes à Londres de nos jours, une très jolie top-model est retrouvée morte tombée de son balcon. Suicide apparemment mais s'il s'agissait plutôt d'un meurtre ?
Un détective, Cormoran Strike, pas au top de sa forme physique - amoureuse et financière va mener l'enquête aidée par une jeune secrétaire intérimaire, Robin. Il va interroger les amis et relations de la jeune femme, soulever des secrets de famille, bluffer, repasser derrière l'enquête de la police. C'est l'occasion aussi pour l'auteur (JK Rowling auteur d'Harry Potter) de dénoncer les revers de la célébrité : l'avidité des paparazzi, l'absence d'intimité, le fait de ne pouvoir se fier à personne.
J'espère qu'il y aura d'autres enquêtes du duo Cormoran-Robin !

Ce que j'ai aimé dans ce livre:
Les pérégrinations dans Londres, de rue en rue, de pub en pub; les différentes ambiances de quartier, avec pour chacun leurs décors et leurs architectures,… et que l'on peut sans problème vérifier sur internet. de la cartographie cousue main!
Aussi, le rendu des milieux de la mode et du mannequinat . On y reconnaît sans peine quelques unes des silhouettes qui ont dû inspirer R.Galbraith, alias J.K.Rowling: je pense à Naomi Campbell, Kate Moss, Pete Doherty, et en figuration intelligente , quelques unes des très grandes figures de la pop musique anglaise.
Enfin, la manière dont les témoignages des uns et des autres se complètent , se confortent ou se contredisent, dessinant un portrait contrasté de la splendide top model dont la mort brutale a déclenché toute l'enquête …

Ce qui m'a paru moins convaincant:
Le personnage du détective Cormoran Strike. Il est certes terriblement attachant, avec sa stature d'ancien boxeur, son passé militaire et cette blessure de guerre qui lui vaut une douloureuse claudication. Mais enfin, ce n'est jamais qu'une resucée de la sempiternelle figure du «Privé » criblé de problèmes existentiels et de dettes. Un « Marlowe » guetté par la dégringolade sociale , mais en plus velu, et en infiniment plus cabossé encore…
Qui plus est nanti d'une jeune et jolie secrétaire plus que futée/ affûtée comme dans tant d'autres films et romans.

Bref, un exercice de style auquel J.K.Rowling , alias Robert Galbraith, se serait pliée avec habileté,, avec talent…

En ce qui me concerne , un roman qui m'avait été recommandé par l'un de ces innombrables amis qui savent mieux que nous-mêmes ce que nous aimons. Un roman que j'ai lu sans déplaisir, et même avec appétit . Qui néanmoins me laisse un peu…sur ma faim.
(Pas retrouvé l'étincelle de génie qui irradiait la série des Potter, sans doute parce ces romans bousculaient / renouvelaient totalement le genre. Ce n'est pas le cas ici.
Lecture très honorable , néanmoins).

J'ai été très contente de constater que non, J. K. Rowling n'est pas un écrivain fini. Il y a une vie après Harry Potter.
Ce polar est bien mené, les personnages principaux et ceux croisés dans l'enquête sont intéressants: Cormoran Strike, ancien policier militaire amputé d'une jambe, fils illégitime d'une rock star et d'une groupie droguée, commence ce roman sans domicile fixe suite à l'échec d'une relation amoureuse chaotique qui a duré 16 ans. La secrétaire que lui envoie la boîte d'intérim est compétente, charmante et heureusement fiancée... (même si on peut subodorer une évolution entre les personnages d'ici plusieurs romans). Strike doit enquêter sur le suicide d'un top model qui a eu lieu trois mois auparavant. L'enquête va s'avérer difficile et longue. de fait, c'est là que le livre pèche quelque peu. Même si c'est beaucoup moins criant que dans Une place à prendre, il subsiste quelques longueurs et et cela manque de rythme. Néanmoins, j'ai hâte de lire la suite des aventures de de Cormoran et Robin (la Girlwonder).

Qu'il est tentant de lire le roman policier écrit sous pseudonyme par l'auteur des aventures de Harry Potter, qu'il est délicat de ne pas rechercher de la magie quand on est fan de la saga du jeune sorcier, dans un roman policier.

Le piège est tendu et j'ai tenté de ne pas m'y laisser prendre mais comme beaucoup de fans de J.K.Rowling... C'est difficile !

Disons le de suite, l'histoire est intéressante, l'intrigue bien menée (on n'imagine que tardivement le dénouement de l'histoire), c'est bien écrit avec un savant mélange d'aventures, de remarques drôles et acerbes, de détails sur les principaux personnages... Suffisamment pour nous tenir sans nous perdre sur plus de 600 pages.

Un détective privé sans le sou, pourtant célèbre du fait de sa naissance (fruit de la liaison d'une rock star et d'une groupie) se voit attribuer une secrétaire par intérim qu'il ne peut pas payer le jour même où il rompt avec sa fiancée (sans bague - ah ces pauvres hommes) et se voit contraint de dormir dans son bureau tant il croule sous les dettes, notamment un prêt de son père qui lui envoie régulièrement un agent de recouvrement aux trousses.
Alors que la situation est désespérée, un client fortuné lui demande de réouvrir une enquête très médiatique : sa soeur adoptive est morte quelques mois plutôt après une chute de son balcon, la police ayant classé l'affaire en suicide. Cette soeur n'est autre qu'un mannequin célèbre.
Le frère est le cadet de Charlie, un garçon de 10 ans décédé qui était le meilleur ami du détective.

Ainsi commence l'aventure du "boxeur" à la carrure de "joueur de rugby", ex de la police militaire devenu détective, Cormoran Strike.
Ce détective soucieux de justice a une singularité : il porte une prothèse suite à une mutilation de guerre.

Le détective, la secrétaire Robin, la prothèse, la parenté du détective sont des entités à part entière dans ce roman. La mannequin morte sera aussi un personnage dont la personnalité découverte au fil de l'enquête nous la rendra presque vivante.

Je le redis c'est bien écrit et je n'ai vu venir le dénouement qu'à la toute fin.

Évidemment si je n'avais pas su que c'était JK Rowling derrière ce pseudo, j'eus peut être été plus emballée mais je l'avoue j'ai trouvé que malgré tous ces bons points, le rythme était lent (plus lent que ce à quoi l'auteur m'avait habituée) d'où le 3 étoiles.

Il n'empêche que je lirai le "ver à soie" seconde enquête de Cormoran Strike.

Il faut savoir s'octroyer une petite pause, et le plaisir de lire un nouveau bouquin de Rowling fait parti des moments de détentes que j'affectionne. On la retrouve bien derrière son pseudonyme masculin (Robert Galbraith) et on s'amuse avec elle de la manière dont elle nous fait croire que c'est un homme qui tient la plume. Car l'intelligence pétillante et facétieuse qui la caractérise est tout à fait perceptible une fois encore dans cette intrigue alambiquée, intelligence psychologique dans la manière de peindre ses personnages et de leur donner vie, intelligence dans le sens du détail pour traduire un état psychologique, une atmosphère, un rapport de force entre deux personnages... le style, toujours au service du récit, reste invisible et d'une grande fluidité. Comme toujours chez elle, l'intrigue est particulièrement complexe et la narration très lente. L'assurance de l'affection que le lecture portera à ses personnages (Robin, la secrétaire, est parfaite), permet à Rowling d'oser un rythme éléphantesque qu'aucune action (ou presque) ne vient stimuler. Ça fonctionne, je n'ai pas sauté de passage (ce que je fait très souvent et sans états d'âme), et même si la résolution de l'énigme est un peu trop tordue à mon goût, on se laisse porter jusqu'au terme du récit. Bien moins original et jubilatoire qu'Une Place à Prendre, on retrouve malgré tout un savoir faire indéniable et savoureux. Il faut savoir s'octroyer une petite pause.

Comment fuir les désagréments de la célébrité ? A cette épineuse question, la trop fameuse créatrice du personnage d'Harry Potter, J.K. Rowling, nous répond sous un pseudonyme masculin dans un polar bien ficelé qui évoque, en long, en large (et en travers) ce problème. Que le lecteur se rassure, J.K. Rowling, en changeant de nom, n'a rien perdu de ses talents de conteuse, ni de son art consommé du rebondissement. On se laisse prendre au jeu avec plaisir et le livre se dévore en quelques heures. On regrettera simplement les longueurs (il y en a) et surtout la frustration de ne pas avoir pu mieux connaître certains personnages (Robin et son amoureux, en particulier.) Une suite doit sortir, toujours sous le pseudonyme de Robert Galbraith : on y retrouvera avec joie Cormoran Strike et sa secrétaire; et peut-être en saura-t-on plus sur ces personnages auxquels on s'est attaché ! A suivre…

Dans ce roman nous découvrons la première enquête de Cormoran Strike, personnage récurrent créé par Robert Galbraith aka J. K. Rowling. Cormoran est un détective privé aux tournures de anti-héros, sa vie professionnelle tout comme sa vie sentimentale ne sont pas reluisantes. Il est physiquement diminué par une blessure de guerre et un certain laisser aller. Alors quand se présentent l'occasion d'enquêter sur le "suicide" d'un célèbre mannequin et une nouvelle collaboratrice plutôt futée, il est temps pour lui de prouver ses talents. A lui de démêler ce qui s'est vraiment passé dans ce monde de strass et de paillettes où l'argent est une obsession.

Je ressors un peu déçue de cette lecture, j'espérais retrouver la magie J. K. Rowling dans un autre genre que Harry Potter et ça n'a pas été le cas. L'enquête a du potentiel bien qu'elle n'est pas très originale, le mécanisme fait très polar anglais, on est face à une histoire à la Hercule Poirot ou à la Sherlock Holmes en moins réussie. Je n'ai pas trouvé ce livre immersif, j'ai eu l'impression de tout survoler, le cadre, les personnages, les événements. Les indices sont disséminés par-ci par-là, perdus dans une masse de descriptions pas toujours utiles.
J'ai trouvé les personnages du showbiz très clichés (peut-être était-ce voulu ?) et je ne me suis pas attachée plus que ça aux personnages amenés à être récurrents. le style d'écriture est lui aussi très plat.
J'ai lu le roman jusqu'au bout car je voulais connaître le dénouement, d'ailleurs la fin à la Sherlock Holmes quand Strike recoupe tout ce qu'il sait est plutôt réussie, mais cela a été une lecture bien fade.

Pas trop mal. L'écriture est fluide et l'intrigue coule d'elle même.

Avec un tout petit peu de jugeote, on a rapidement une bonne idée de qui pourrait être l'assassin.
Mais l'auteure arrive tout de même à nous balader d'un point à un autre et à nous faire douter de nos certitudes.