Cormoran Strike, tome 1 : L'appel du coucou

Étant le premier roman d'une nouvelle série pour une auteure connue, il est normale de considérer ce roman comme le canevas de cette nouvelle série. le fonds de cette Histoire, c'est que souvent réalité est différente des apparences.

Malheureusement, comme c'est le cas pour plusieurs héros de romans policier, il a plusieurs problèmes. Fils illégitime d'un chanteur vedette, lui et sa soeur ont vécu une vie de bohèmes pauvres. Il est lui même pauvre et ne peut même pas se payer une secrétaire à temps plein.

Il est aussi un vétéran de l'armée. Il y était enquêteur et victime d'une explosion, il a perdu une partie de sa jambe et doit porter une prothèse. Sa prothèse a pris beaucoup de place dans le premier roman et j'espère qu'on n'en entendra pas parler autant dans le suivant.

Il sort d'une séparation douloureuse d'avec une très belle et riche femme. C'est lui qui a rompu mais il craint La méchanceté de son ex.

Par contre, un atout indéniable : Robin, la secrétaire idéale autant pour les enquêtes que pour le lecteur. Elle vient mettre un peu de fraîcheur pour compenser l'attitude de Strike.

En ce qui concerne ce roman précis, il enquête sur une mort que la police a qualifiée de suicide. le dossier est en béton mais on sait que si c'est le sujet du roman, elle ne s'est pas suicidée. La victime, une enfant adoptée est un mannequin valant plusieurs millions. Elle est à la recherche de ses origines.

La première partie est très lente et très frustrante. On revoit tous les éléments de preuve et aucune découverte pour mettre en doute le suicide. Peu à peu, certains éléments portent à confusion et les découvertes ne remettent pas en cause suicide.

Je reprends mon affirmation du début. Une fois qu'on apprend la vérité, on réalise que tous les éléments ont été donnés.

Un détail pour terminer, pinte vaut 1,136 litres alors que la pint(sans "e") n'en vaut que 0,568 litres. Alors pour le lecteur Québécois, boire 6 pintes de bière devient tout un exploit. le mot pint aurait dû être traduit par chopine.

Un livre pioché au hasard sur les rayonnages de la médiathèque, sans aucune idée de l'identité réelle de l'auteur… Et j'ai beaucoup aimé !

L'auteur relook allégrement quelques clichés du roman policier. L'intrigue commence par l'arrivée d'une fraiche jeune fille, secrétaire intérimaire, récemment fiancée et très correcte dans l'antre d'un détective privé fauché, unijambiste, largué la veille par sa compagne. le tout à notre époque, avec téléphone portable et internet, mais aussi une gentille tonalité désuète : détective et secrétaire restent strictement dans les limites des convenances anglaises, respectent l'inimité de chacun (enfin, presque), les codes vestimentaires et proposent consciencieusement du thé à leurs clients et dans tous les cas d'urgence.

Ce drôle de duo enquête sur le suicide mystérieux d'un mannequin, bien loin des thrillers sanglants qu'on écrit aujourd'hui : la mort est lointaine, atténuée, et l'enquête se place sur le plan des indices matériels et de la psychologie.

Bref, un roman qui ravira à la fois les fans d'Agatha Christie et d'Elisabeth George.

N'ayant pas (encore) lu la saga des Harry Potter (je le vis bien, ne vous inquiétez pas), je me suis lancée dans la lecture de ce roman sans aucun à priori sur l'écriture de J. K. Rowling. Résultat : un agréable moment de lecture mais pas agréable au point de me laisser un souvenir durable...

Contrairement à beaucoup de lecteurs, j'ai trouvé que le roman avait une facture classique, même trop classique. L'intrigue est bien orchestrée, je le reconnais, tout s'enchaîne de manière logique, mais l'ensemble peine à trouver un rythme satisfaisant. Jusqu'à la moitié du roman, on ne peut vraiment pas dire que l'enquête avance. Les interrogatoires et recherches d'indices n'apportent franchement pas grand chose. On a le sentiment de faire du sur place.
Comme tout auteur de roman policier ou thriller, J.K. Rowling souhaite garder le mystère entier jusque dans les derniers chapitres. Malheureusement, cela entraîne de nombreuses longueurs dans l'intrigue qui finissent par lasser... L'originalité du personnage de Strike et son étonnant tandem avec Robin ne suffisent pas à conserver pleinement l'attention du lecteur.

En bref, je pense que ce livre séduira les lecteurs de romans policiers les moins exigeants. Les autres risquent de s'ennuyer un peu et de ne pas ressentir ce frisson de peur et cette excitation propres à la lecture d'un roman policier.

Trop maîtrisé sans doute. Voilà pourquoi la supercherie n'a pas duré longtemps. Salué unanimement à sa sortie comme un « premier roman éblouissant », il n'a pas fallu longtemps à la critique pour découvrir que derrière ce mystérieux et talentueux Robert Galbraith se cachait l'incroyable J. K. Rowling. Contre toute attente, l'auteure signe là un roman policier à l'anglaise classique, avec tous les ingrédients du polar à l'ancienne : un détective privé sur le retour, vétéran de guerre, en plein marasme professionnel et conjugal, reclus dans son cabinet comme un ours dans sa caverne, se voit contraint d'accueillir une nouvelle secrétaire, incarnation de la fraîcheur et de l'innocence perdue. Et puis il y a cette nouvelle enquête, inespérée et salvatrice… Efficace et rondement mené, L'appel du coucou est un (très) bon polar qu'on ne lâche pas. Indubitablement, J. K. Rowling est une conteuse née. Elle possède cet immense talent de vous inviter dans un univers qui devient le vôtre le temps de la lecture. Ce qui est d'autant plus subjuguant qu'elle est à l'aise dans tous les genres, du fantastique avec sa saga Harry Potter, au roman social avec l'excellent Une place à prendre, jusqu'au roman policier. A vrai dire, très peu d'auteurs peuvent se prévaloir de cela. Alors avis à tous ceux qui ont envie de passer un bon moment avec un bon polar entre les mains, répondez à L'appel du coucou, dépaysement assuré.

Je ne savais pas quoi attendre de ce livre de JK Rowling (enfin, Robert Galbraith, ouioui ^^'), ce qui n'était pas une mauvaise chose, tout compte fait! Il me reste cet arrière goût de 'ç'aurait pu être mieux', qui n'est pas très appréciable à la fin d'un livre.
Les personnages sont brillamment exécutés, de façon réaliste, et non-enveloppés dans deux ou trois couvertures de perfection pour qu'ils deviennent ce que tout le monde aurait voulu être.
Le scénario est réfléchi, mais j'ai comme l'impression que l'auteur a fait traîner les actions et chaque petit déplacement jusqu'à atteindre un bon nombre de pages, et ensuite en a fini rapidement.
Car si quelque chose m'a déçu dans ce livre, c'est bien ça, la fin. Je suis restée sur ma faim! (C'est le cas de le dire... Eheh) J'ai l'impression que ç'a été bâclé, tout simplement!
J'ai tout de même apprécié lire ce livre, ainsi que retrouver le style de JK Rowling, et je continuerai à lire la 'série' !

Je suis un tantinet mitigée.
D'une part c'est un très bon polars avec le dernier quart particulièrement addictif.
C'est bien écrit, même très bien écrit.
Nous avons un duo qui fonctionne bien, un anti-héros et Robin sa secrétaire, c'est un peu cliché mais ça passe.
Par contre que c'est long, avec des descriptions à n'en plus finir. On aurait pu éliminer de longs passages inutiles sans rien perdre de l'intrigue.

Suite à la lecture d'une chronique assez enthousiaste d'un ami sur le dernier roman de Robert Galbraith (4e aventure du détective privé Cormoran Strike), je découvre que sous ce pseudo masculin se cache en réalité J. K. Rowling, la « maman » d'Harry Potter. Il n'en fallait pas plus pour éveiller ma curiosité et j'ai donc décidé de découvrir Cormoran (quel prénom !) Strike via sa première enquête : L'appel du coucou. Je vous avoue franchement que si cela n'avait pas été J. K. Rowling, j'aurais abandonné. Non, que cela soit mal écrit, mais les débuts, voire les 2/3 du livre sont assez ennuyeux. Beaucoup de descriptions, essentiellement de Londres, pas ou très très peu d'actions…. J'ai trouvé le temps très long. On fait donc la connaissance de Cormoran Strike, détective privé, qui vit un gros passage à vide. Côté vie personnelle, il vient de quitter Charlotte avec qui il vit une relation passionnelle mais assez destructrice depuis 16 ans. Comme il vivait chez elle, et qu'il est parti sous le coup d'une énième dispute, il se retrouve à la rue, ou plutôt il s'installe dans son minuscule bureau de détective privé. Il n'a pas les moyens d'aller ailleurs, car il a des dettes et ses affaires professionnelles ne sont pas florissantes non plus. Une agence d'intérim lui envoie une jeune femme, Robin, pour s'occuper de son secrétariat. La rencontre entre Robin et Strike est un peu abracadabrantesque. Strike n'ose pas lui avouer que vu le peu d'affaires qu'il traite, il n'a pas vraiment de travail à lui donner et qu'il n'a pas non plus vraiment les moyens de la payer. Par contre, Robin est ravie de travailler pour lui car elle a toujours rêvé de mener des enquêtes. Elle va se révéler au fil du temps, bien utile et pleine d'initiatives.
C'est à ce moment-là que John Bristow, le frère d'un ancien ami de Strike, Charlie, décédé quand il était enfant, vient lui demander de rouvrir une enquête sur le supposé suicide de sa jeune soeur Lula, une mannequin très connue qui est tombée de son balcon, quelques mois auparavant. La police a conclu au suicide mais son frère n'y croit pas, et pense qu'on l'a assassiné. Comme il paie bien, Strike accepte. Petit à petit, aidé par Robin, Strike va remonter le fil du temps pour découvrir ce qui est arrivé à la jeune métisse.
Heureusement que le personnage de Cormoran Strike est atypique et attachant, celui de Robin également, et que la complicité qui va peu à peu se tisser entre eux, est intéressante, sinon vraiment j'aurais lâché. Je suis honnête jusqu'au bout, le dernier tiers du livre est bien voire très bien. le rythme s'accélère, les surprises se succèdent et finalement à la fin, on se dit qu'on aimerait bien, sans doute, repartir avec eux sur de nouvelles aventures. Mais j'espère vraiment que les prochaines enquêtes démarreront plus vite, maintenant que les personnages principaux sont « installés ».

Le début est sympa, la rencontre des deux héros est écrite à la manière d'une comédie américaine et les personnages parviennent à être crédibles sans être trop convenus. La résolution de l'énigme est brillante: difficile à deviner sans être alambiquée ni artificielle, genre tombereaux d'indices soigneusement cachés au lecteur avant la révélation finale. le problème, ce sont les 350 pages entre le début et la fin. Certes, on y trouve quelques détails qui feront sens une fois le mystère élucidé, mais dans l'ensemble, qu'est-ce qu'elle nous balade, Mrs Rowling! Pour lire le tome 2 des aventures de Strike & Elacott, je l'espère plus dense et moins bavard...

Tout le monde sait que derrière ce pseudonyme se cache l'auteure JK Rowling(auteure d'Harry Potter)
Dans cette série elle s'amuse à s'emparer des codes du policier classique pour tisser une intrigue un peu tordue dans le mode de la mode.
Cormoran Strike ,vétéran de l'Afghanistan (il y a laissé une jambe)est un détective un peu raté au niveau professionnel et il vient de rompre avec la femme de sa vie.
Accompagné d'une nouvelle assistante Robyn il se voit confié une Affaire que tout le monde croyait cLose après avoir fait beaucoup de bruit.
Le suicide d'un mannequin vedette.
Une nouveau genre,une enquête classique,j'y ai pris beaucoup de plaisir
A suivre

L'appel du coucou est le premier tome d'une série d'aventures du Détective Cormoran Strike. Un nouveau personnage, un nouveau style… On est loin de deviner que derrière le pseudonyme de Robert Galbraith se cache la talentueuse J.K. Rowling ! Mais bon, la mèche a fini par être vendue et comme beaucoup, j'ai acheté ce premier tome juste pour ça, moi qui ne lis pas de policier. de ce fait, j'ai mis pas mal de temps avant de me lancer. Verdict ?

L'écriture de J.K. Rowling est toujours aussi addictive. Certes, nous sommes loin de la magie d'Harry Potter, mais on y retrouve l'ambiance so british qu'elle avait glissé dans Une place à prendre. de fait, on est loin de tout ce qu'elle a pu faire du côté de l'ambiance mais l'écriture reste là-même : fluide, captivante. L'histoire est bien construite, avec des personnages complexes, et l'intrigue est bien menée. Devant le nombre de page et malgré tout un rythme assez lent, n'étant pas du tout habituée à ce style de bouquin et n'étant pas friande des livres policiers, j'ai eu peur de m'ennuyer. Eh bien non ! Et non, je ne dis pas ça car il s'agit de cette auteure. J'ai moi-même été étonnée de n'y trouver aucun passage long.

Les personnages sont hauts en couleurs et complexes. Cormoran Strike est un peu grincheux, un peu comme un vieil ours. Mais il a aussi très bon coeur et la vie ne l'a pas gâtée, loin de là ! de plus, il est d'une intelligence remarquable ! Ce qui est frustrant pour le lecteur, c'est que l'on n'a pas les pensées de Cormoran Strike. C'est-à-dire qu'on ne sait rien de ce qu'il pense. C'est comme si nous-même on découvrait les faits et qu'on menait l'enquête. S'il a rapidement une idée, il n'en laisse rien paraître de ce qu'il y a dedans. C'est frustrant, et ça rend le livre captivant malgré tout.

L'ambiance du livre est sombre. Et très british, ce que j'ai adoré. J'ai bien aimé le duo qu'il forme avec sa secrétaire et j'espère avoir l'occasion de le revoir !

Concernant l'intrigue en elle-même… Je ne peux la comparer à d'autres, ne lisant habituellement pas de policier. Mais j'ai bien aimé. La fin est surprenante mais ne m'a pas fait non plus l'effet d'un coup de théâtre.

De fait, si je vous ai tenté avec cette chronique, le livre est en vente en format poche aux Editions le Livre de Poche à 8,30€. le grand format des Editions Grasset n'est plus en vente il me semble.

En conclusion

Une intrigue et un livre qui a su me captiver. Une bonne écriture, une histoire aux personnages complexes bien menée et une série qui promet d'être sympathique. Je ne peux que vous recommander cette nouvelle série de J.K. Rowling pour une ambiance british et un livre assez lent en rythme et pourtant captivant.
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