J'ai suivi le début de l'histoire, les premiers épisodes de “Fille d'alcoolo” sur Instagram, sur le compte de Camilla. J'ai patiemment attendu la sortie de la BD en mai. À travers les épisodes partagés sur Instagram et maintenant dans sa bande dessinée, Camilla relate l'histoire de sa mère et son combat face à l'alcool. A travers l'alcoolisme de sa mère, Camille se raconte. Elle nous révèle comment avec sa soeur et son père ils ont essayé de la protéger, de maîtriser sa consommation, comment ils l'ont accompagné dans son état dépressif.
Camilla nous confie sa honte, son sentiment de culpabilité face à ce secret qu'elle a dû porter. Au fil des pages, nous découvrons une enfance volée, une insouciance sacrifiée à protéger sa mère.
Camille a essayé de faire fasse en étant dans l'action, de ne jamais trahir sa mère en dévoilant sa maladie et ses faiblesses. Malgré les épreuves, une tendresse particulière transparaît dans le récit de Camilla envers sa mère aux deux visages : sa mouty et l'autre, sa part sombre.
Ses mots sont touchants. En créant cette bande dessinée et en partageant son histoire, Camilla accomplit un acte fort qui, je suis convaincue, aidera de nombreux enfants de personnes malades et dépendantes.
Dès que j'ai ouvert le livre, je n'ai pas pu le lâcher. J'ai particulièrement apprécié le style des illustrations en noir et blanc, avec des touches de jaune qui émergent vers la fin pour symboliser la libération. le travail de
Camilla Gallapia est remarquable !
Son témoignage est porteur d'espoir, démontrant qu'il est possible de surmonter ces difficultés et d'avancer dans la vie.
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