Un deuxième tome totalement orienté action !
Dans le cadre d'un programme américain ultra-secret, la mercenaire colombienne Najah est infiltrée au sein de l'organisation financière mafieuse dirigée par Sam Natchez. Cette super-mafia a décidé de mettre la main sur le pétrole dont regorge le sous-sol du petit pays africain du Cabinda. Pour cela, il faut au préalable y organiser un coup d'état pour le libérer de la tutelle de l'Angola voisine. C'est la mission dévolue à Najah.
Après un premier album qui nous présentait qui étaient les corrupteurs et les corrompus, qui étaient les gentils et les méchants,
Jean-Claude Bartoll s'est lâché sur les scènes d'action. Ca tire, ça explose, ça meurt dans tous les coins ! Najah se bat à mains nues, tire avec n'importe quelle arme, se déguise, sauve la vie de ses camarades, se prend quand même quelques balles de temps en temps, mais elle poursuit sa mission sans sourciller. Au passage, heureusement qu'elle est là, Najah, parce que sans elle les comploteurs seraient bien embêtés puisque c'est elle qui fait tout !
Au rayon des complaintes, j'ai toujours autant de mal avec les visages des personnages masculins. Je n'arrive jamais à reconnaître le super-méchant Sam Natchez, et j'ai eu du mal à comprendre que le personnage des pages 14 et 29 était le Pr Karpov. En parlant du Pr Karpov, j'espère que
Bartoll ne va pas continuer avec ces scènes ridicules de contacts télépathiques entre Karpov aux USA et Najah en Afrique.