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EAN : 9782490522996
90 pages
libre 2 lire (10/08/2020)
4.93/5   7 notes
Résumé :
Par Christophe Gendre
Les Oubliés : ces accidentés de la vie qui errent sur nos trottoirs. Ils n’ont ni identité ni histoire. Ils font partie d’un décor qu’il nous est si facile de ne pas voir…
Avec son appareil, Christophe Gendre a voulu saisir des instants fugaces faits de rencontres, d’écoute et d’empathie.
Loin d’être censeur ou moralisateur, il vous propose un autre regard dans le seul but de rendre à ces oubliés, un trésor que nous avons s... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (8) Voir plus Ajouter une critique
Les Oubliés
Merci Christophe Gendre, pour cet ouvrage parce que finalement on peut parler beaucoup mais une photo ça vous dit presque tout, enfin…surtout si vous voulez bien voir. Merci pour tes lignes sobres, merci pour ce « voyage » dans un monde délaissé, pourtant à portée de main et surtout de coeur.
Merci à Olivier Dukers pour sa préface à la fois touchante et explicite

Photos criantes de vérité : Les Oubliés, c'est dans la rue qu'ils vivent, sur la grande place de l'indifférence, avec un maigre bagage et parfois un chien, comme compagnon d'infortune qui, en fait, est toute leur fortune.
L'indifférence et parfois la peur…A treize ans, quand j'allais au collège, je partageais mon goûter avec eux… « Les clochards » comme on les appelait alors, quartier général à l'époque, Place du Vieux Pré à Dreux… un genre abri-bus en briques. Merci Maman de m'avoir encouragée à ça, de ne pas m'avoir fait peur comme les mères de certaines de mes copines.

J'en ai vu oui, mais j'en ai connu…dans leur vie d'avant, et je sais depuis qu'on est tous à la merci de ça Il suffit de perdre son métier, sa santé, son amour et surtout l'espoir Et puis celui que je connaissais en particulier avait tout perdu sauf… son honneur ! Oui l'honneur, ça existe encore ça ! Enfin…pour certains. Pour l'avoir vécu dans ma famille, je sais qu'une blessure d'enfance peut suffire.. Je ne vais pas m'étaler là-dessus Et puis, il y a ceux qu'on ne connait pas mais qu'on finit par connaître tant ils sont imprimés dans le paysage et pour lesquels on s'inquiète quand ils se font la malle ou que la vie les achève… La descente dans la rue, c'est comme un domino Une pièce tombe et entraîne les autres ou un château de cartes aussi, un souffle et tout s'écroule.

Christophe, Il y a tant de tranches de vie inscrites dans ces visages, dans le sillon de chaque ride, aux lèvres de chaque sourire, dans l'interrogation des regards, dans les postures et jusque dans les cheveux en bataille.

Ils sont tout, sauf transparents mais est-il pire aveugle que celui qui ne veut pas voir ? Oui Christophe, changeons notre regard, de toute urgence. Merci pour ce reportage émouvant.

Annie K.Barbier
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Il faut avoir une très grosse dose de sensibilité pour avoir réalisé ces photos et l'auteur n'en manque pas !

Un peu photographe moi-même, j'ai d'abord regardé les clichés sans lire les textes. J'ai constaté que l'auteur a réussi à placer son objectif au ras des situations, c'est-à-dire très souvent au ras du sol… Là où plus personne, moi y compris, ne va chercher la vie des autres.
Et de penser que le titre de ce recueil avait été particulièrement bien choisi.

Seconde lecture, les textes cette fois. Ils apportent un éclairage supplémentaire pour raconter la misère souvent profonde de ces Oubliés.

Merci aussi à l'éditeur, Olivier Dukers, qui a osé publier ce livre que beaucoup d'autres éditeurs auraient négligé car sortant des sentiers battus.

C'est ce qui fait sa force !

Bravo M. Christophe GENDRE.
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Bonsoir à toutes et tous,
Ce soir je viens vous parler d'un livre particulier.
Les images sont parfois plus fortes que les mots. Ici Christophe Gendre nous livre des regards, des moments de vie. Des regards que vous ne voyez pas par peur de les regarder, des moments de vie que souvent vous ignorer. Approchez vous, attardez vous, écoutez les. Demain ils pourraient devenir vos compagnons de route car vous n'êtes pas à l'abri. Comme Olivier Duckers l'a si bien préfacer à travers les mots de Jean-Jacques Goldman:
Si nous pensons à vous, c'est en fait égoïste
Demain nos noms, peut-être grossiront la liste.
J'ai connue ces regards qui fuyaient, ces mots qui font mal, j'ai vécu avec ces amis de rue et je tenais à remercier Christophe qui grâce à son appareil les a mis en lumière.
Merci de lire " Les Oubliés"
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J'ai ressenti beaucoup d'émotions, pas loins quelque larme qui titillé mes yeux, bravo.
Je me suis plongé dans les pages, j'ai aimé apprendre à les connaître leur parcours et mieux comprendre.
J'ai étais très touché, et contente d'avoir rencontré l'auteur qui agit dans l'amour.
J'ai peu de mot, mais j'aime l'acte, encore bravo. Beau travail !
Vous avez su exprimer en douceur le message, vous avez partager avec compréhension, de plus, super photos!
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Un triste aperçu d'une société qui part à la dérive et s'enfonce dans un égoïsme sans appel. Toutes les photos de ce livre reflètent dans la dignité des instants de galère et des parcours de vie semés d'embûches. Mais au fil des pages, l'émotion est bien présente, l'espérance jamais loin. Bravo à l'auteur d'avoir su capter ces regards, d'avoir réussi à saisir tous ces moments dans la confiance et le partage.
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Citations et extraits (1) Ajouter une citation
PETIT EXTRAIT DU LIVRE

Lula (Loula) 20 ans
Une jeune femme très attachante, un look bien à elle, une jeune femme déterminée.
Lula n’a pas eu une enfance des plus tendre. Elle me racontait selon ses mots : « Mon père me battait
déjà dans le ventre de ma mère », je ne savais plus quoi répondre. À 14 ans elle s’enfuit, mais est
rattrapée par les services sociaux. Elle va rencontrer une personne qui va lui éviter les centres. À 17
ans elle se fait émanciper et vivra dans des ZAD où elle trouvera sa place. Elle apprendra toute seule
à se débrouiller, elle a appris construire une maison seule. Elle a aussi appris à survivre seule dans la
nature, connaissances des plantes utiles, etc. Elle se dit « Être une survivaliste post-apocalyptique ».
En discutant avec Lula, j’ai senti une certaine rage contre la société d’aujourd’hui. Elle aimerait que
tout le monde soit sur le même pied d’égalité, qu’il n’y est plus de frontières et de pays, que le monde
ne forme qu’un seul pays avec un seul drapeau marqué dessus « HUMANITE ».
Pour gagner un peu d’argent, elle est tatoueuse itinérante et aussi parfois elle est modèle photo.
Je suis impressionné par le parcours de cette jeune femme, elle a traversé la France entière et on sent
en elle une rage de vivre très forte.
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