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H.G. Wells
EAN : 978B0019TU8LC
Albin Michel (30/11/-1)
/5
1 notes
Albin Michel (30/11/-1)
Résumé :
traduction: Michel-Georges Michel et Albert Savine.
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Critiques, Analyses et Avis (1)
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Ce recueil, paru en 1931, contient neuf nouvelles qui ont paru dans différents magazines à partir de 1894. Certaines ont été publiées la première fois de façon anonyme. Dans cet ouvrage Wells encore étudiant scientifique se découvre romancier et nouvelliste.
La préface est signée Albert Savine, célèbre traducteur d'oeuvres anglaises et espagnoles dont certaines de Sir Arthur Conan Doyle, de Rudyard Kipling, de Théodore Roosevelt, de Stevenson et d'Oscar Wilde.
Dans la dernière partie, qui vient s'ajouter aux textes courts et qui s'intitule "Conversations choisies avec un oncle maintenant défunt" Wells fait preuve d'humour. Ces chapitres, dont quelques titres sont très significatifs - "de l'utilité des idéals" - "les joies de l'état de fiancé" - " sur un tricycle" - "le grand changement" - sont des sortes de chroniques où de bulletins d'humeur (so british et un peu désuets) dans lesquels Wells laisse vagabonder sa plume et son esprit. Un régal pour les amateurs de l'écriture si fine de celui-ci.
La préface est signée Albert Savine, célèbre traducteur d'oeuvres anglaises et espagnoles dont certaines de Sir Arthur Conan Doyle, de Rudyard Kipling, de Théodore Roosevelt, de Stevenson et d'Oscar Wilde.
Dans la dernière partie, qui vient s'ajouter aux textes courts et qui s'intitule "Conversations choisies avec un oncle maintenant défunt" Wells fait preuve d'humour. Ces chapitres, dont quelques titres sont très significatifs - "de l'utilité des idéals" - "les joies de l'état de fiancé" - " sur un tricycle" - "le grand changement" - sont des sortes de chroniques où de bulletins d'humeur (so british et un peu désuets) dans lesquels Wells laisse vagabonder sa plume et son esprit. Un régal pour les amateurs de l'écriture si fine de celui-ci.
Citations et extraits (1)
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- Idéals ! dit mon oncle, oui, certes, des idéals.
Naturellement il en faut des idéals. Sans quoi la vie serait du matérialisme tout pur. Le fait tout nu, la nécessité, telle quelle, est un roc pelé, sur lequel une âme ne peut prendre racine.
La vie est, en réalité, une maison dépourvue de meubles, un verre vide dans un endroit où l'on a soif. C'est bon, c'est indispensable en tant que point de départ, mais c'est insuffisant pour donner n'importe quel agrément, si nous n'avons des idéals !
Oui, les idéals sont la chair qui recouvre le squelette de la réalité : sans eux la vie est impossible.
...Il me semble, reprit mon oncle, que la comparaison des idéals avec des meubles est parfaitement juste. Ce sont les draperies de l'esprit, ils cachent les nudités du vrai.
Votre foyer est chose laide ; les étagères et les sièges réduits au pur nécessaire ne sont que des planches, des choses brutes.....
(extrait de "l'utilité des idéals" inclus dans " conversations avec un oncle maintenant défunt")
Naturellement il en faut des idéals. Sans quoi la vie serait du matérialisme tout pur. Le fait tout nu, la nécessité, telle quelle, est un roc pelé, sur lequel une âme ne peut prendre racine.
La vie est, en réalité, une maison dépourvue de meubles, un verre vide dans un endroit où l'on a soif. C'est bon, c'est indispensable en tant que point de départ, mais c'est insuffisant pour donner n'importe quel agrément, si nous n'avons des idéals !
Oui, les idéals sont la chair qui recouvre le squelette de la réalité : sans eux la vie est impossible.
...Il me semble, reprit mon oncle, que la comparaison des idéals avec des meubles est parfaitement juste. Ce sont les draperies de l'esprit, ils cachent les nudités du vrai.
Votre foyer est chose laide ; les étagères et les sièges réduits au pur nécessaire ne sont que des planches, des choses brutes.....
(extrait de "l'utilité des idéals" inclus dans " conversations avec un oncle maintenant défunt")
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