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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
La vie est dure...
C'est encore plus vrai pour les personnages des nouvelles de Karité Giebel...
Qu'il soit migrant,qu'elle soit rescapée des camps de concentration,ou encore cette mère obligée de travailler 20h par jour pour,au final,n'avoir même pas de quoi s'offrir un toit, pour tous et toutes, même la mort ne fait pas le poids face à la gravité de leur existence...
Un recueil d'une noirceur extrême
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Définition de chambre noire: (en latin « camera obscura ») est un instrument optique objectif qui permet d'obtenir une projection de la lumière sur une surface plane, c'est-à-dire d'obtenir une vue en deux dimensions très proche de la vision humaine. Choix de titre très pertinent : l'écriture-instrument qui permet à l'auteure de retranscrire une vision du monde. La couverture donne le ton : une salle de cinéma, un écran où une femme allongée sur le sol émeut, questionne. Un petit air de voyeurisme certain, dérangeant mais surtout terriblement intrigant. Flash sur le côté sombre de l'âme humaine.

Karine Giebel possède un pouvoir démoniaque. Celui de nous transformer, nous pauvres lecteurs présumés innocents en voyeurs sadiques et tortionnaires. Initialement, tout va bien dans le meilleur des mondes, tout est à sa place : nous savons distinguer le bien du mal, différencier la victime de l'assassin. Mais voilà, dans les romans de Karine Giebel, la limite entre la victime et le bourreau est si ténue que nos émotions de lecteur en sont bouleversées. Impossible de rester de marbre face à ces personnages: l'autrice va bafouer notre innocence en nous faisant apprécier les crimes de ses personnages. Une victime que l'on va peu à peu se mettre à détester, des tortionnaires pour lesquels on va donner raison de torturer (Le Vieux Fusil). Derrière ce thème de la vengeance souvent évoqué dans les romans de l'autrice, se cache une image réaliste des travers du système judiciaire français.

Rares sont les auteurs qui parviennent à percevoir le monde avec une telle acuité, à retranscrire de façon si réaliste leur vision et à transmettre si intensément leurs émotions. Pour certaines de ces nouvelles, Karine Giebel confirme son statut d'autrice engagée qui dénonce les injustices de notre société « L'armée des ombres« , « Dans les bras des étoiles » mais également le statut des femmes dans des pays où sévissent guerres et religions (« Sentence« ). L'autrice a une façon bien à elle de nous faire prendre conscience du monde dans lequel nous vivons, ouvrir les yeux sur ce qui se passe, chez nos voisins mais également ce qui se trame hors de nos frontières. J'ai toujours l'impression de me prendre une bonne claque à la lecture de Karine Giebel car elle sait mieux que personne nous ramener à la réalité.

Une réalité comme celle de la pandémie que nous traversons, avec cette nouvelle inoubliable « Au revoir les enfants « . J'ai rarement ressenti autant d'émotion en lisant un texte. L'écriture très visuelle sert le réalisme du récit. Une réalité, dure, et crue, celle que nous sommes tous en train de vivre, cette période de confinement dramatique où l'on ne peut assister nos proches en fin de vie. Résidente d'un EPHAD, Yvonne a 96 ans, traine derrière elle de lourds souvenirs de la seconde guerre mondiale : aux portes des camps de la mort, elle a vu la sélection faite entre les forts et les faibles. L'horreur se reproduit quand face à la maladie, au manque de matériel et de médecin, il faudra de nouveau faire une sélection. Je me répète mais j'admire immensément l'acuité avec laquelle Karine Giebel observe notre époque, (nouvelle écrite au début du premier confinement), alors que nous n'avions pas de recul pour appréhender la situation.

Karine Giebel s'est inspiré du titre d'un film célèbre pour chacune des quatre premières nouvelles inédites de ce recueil. Les suivantes ont déjà été publié dans des recueils caritatifs. Je remercie Net Galley et les Editions Belfond pour cette lecture. Ce fut un plaisir de retrouver l'immense talent de l'autrice, qui excelle tant au niveau du roman que de la nouvelle à retranscrire une pléiade d'émotions pour lesquels nous ne sommes pas forcément préparés à la lecture d'un ouvrage de divertissement. Mille bravos.
Lien : https://loeilnoir.wordpress...
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Karine GIEBEL. Chambres noires?

Je referme à l'instant le dernier ouvrage de Karine GIEBEL. Et je suis en larmes. Il s'agit d'un livre composé de huit nouvelles. Bien que ce ne soit pas mon genre préféré, je reconnais que l'ensemble de ces récits est poignant. Les premières nouvelles portent des titres de films. Elles parlent toutes de la solitude, de la différence, d'évènements présents, d'écologie, des guerres et des diverses luttes, de la ségrégation, de la différence et de la difficulté à s'intégrer.

La première nouvelle traite de la justice rendue par les victimes. Martin a tué une jeune femme, lors d'une partie de chasse. il a été jugé, a accompli sa peine. Peu après sa sortie de prison, il va être kidnappé et maintenu en détention dans un lieu secret par l'époux et la fille de sa victime... J'ai adoré "Au-revoir les enfants". le thème de la déportation , de la sélection naturelle est mis en évidence avec le choix à faire suite à la progression de la pandémie du covid. Et la dernière nouvelle, intitulé "L'escalier" m'a arraché des larmes. Ce pauvre gosse,Mahdi, âgé de huit ans, ni blanc, ni noir, dont Madeleine, une vieille dame habitant sur le même palier va s'occuper le soir, lui faire faire ses devoirs, le gâter un peu, lui offrir de l'amour. Cet enfant, dont la mère noire travaille pour assurer le quotidien, pendant que le père, blanc, ancien militaire se complait dans l'alcool et l'oisiveté, suite à un syndrome post-traumatique...

Une plume merveilleuse. En peu de mots, tout est dit. Ces nouvelles sont d'une réalité extrême et révèle toutes des vérités. Beaucoup de suspense. C'est une reine du polar. Merci Karine. Je me permets de vous inviter à lire ces petits récits. Lu en à peine 2 heures et sous le charme, malgré les sujets tous plus graves les uns que les autres.
( 09/05/2021)
Lien : https://lucette.dutour@orang..
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Un recueil de nouvelles qu'il faut absolument découvrir!
8 au total dont 4 inédites, je dirais même 4 pépites!
J'ai adoré, que dis-je, dévoré ce roman! Les histoires sont bien ficelées et les personnages percutants comme a l'accoutumée avec Giebel.
Elle nous raconte leurs conditions humaines avec une telle véracité, reflet de notre société dans ce qu'elle renferme de plus sombre. Sombre comme la plume de Giebel mais au combien délectable tant elle prend aux tripes et nous hante encore après lecture. Je me souviendrai encore longtemps de Martin, Mathilde Axel et Yvonne. Ces âmes que la vie n'a pas épargné.

Mention spéciale pour la 4e histoire "au revoir les enfants", il est rare qu'une lecture parvienne à m'émouvoir au point d'en avoir la gorge serrée, et des larmes en guise de point final, et pourtant... Yvonne se raconte à travers la pandémie actuelle, dans son ephad elle se remémore la 2e guerre mondiale, elle est notre grand-mère idéale à tous, celle qui a les mots justes, l'humour incisif, la sagesse du grand âge,... ce personnage m'a littéralement bouleversé, je ne l'oublierai jamais. C'est là qu'on voit tout le talent de l'autrice, réussir ce tour de force en si peu de pages que peuvent contenir une nouvelle.
Bravo Madame Giebel!
Vous m'avez une fois de plus séduite au point de vous mettre en-tête de mes auteurs favoris.
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Ce livre est beau à pleurer.
Je n'avais pas aimé celui de l'année dernière, mais avec Karine Giebel, on ne sait jamais ce que l'on va trouver. Une pépite ou bien un moins bon, parfois même, pas bon du tout.
Mais là, on est dans de la littérature, la vraie.
De celle qu'on n'oublie pas.
Le style déjà, magnifique, si juste et si précis.
Je ne suis pas trop "nouvelles", il est vrai que ce n'est pas mon truc, je préfère une histoire d'un bloc.
Mais ici, toutes ces petits bouts de littérature sont à tomber.
Toutes.
Pourquoi Chambres noires ? Deux sens : déjà, les premières nouvelles ont comme titre le nom d'un film, " le vieux fusil" ou bien "Un monde parfait". Et puis Noires parce que, effectivement, ce sont des histoires bien glauques, bien sombres, bien crépusculaires. D'ailleurs à ne pas lire si l'on est déprimé ou triste.
C'est la Giebel d'avant, celle que je préfère, celle de Rédemption...
Et puis ça ne se termine pas bien, c'est indéniable, et les sujets sont bien lourds.
Mais quelle beauté ! Quelle justesse !
Les sujets sont multiples, ce sont des histoires de vengeance, de prison, de vieillesse, de génocide...
Ma préférence est "Au revoir les enfants", magnifique.
Des sujets qui tournent autour de faits de société, ou bien de situations dramatiques comme les massacres au Rwanda.
Alors oui, c'est violent, pas drôle, choquant, mais c'est la Vie, et c'est tellement bien raconté et bien écrit.
Du très bon Giebel, lu en deux jours.
Allez y, vous ne serez pas déçus.


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Karine Giebel est une auteure que j'affectionne beaucoup, et que j'avais découverte avec le purgatoire des innocents. Son style très noir et les émotions fortes qu'elle arrive à susciter chez son lecteur ne sont plus à démontrer; si vous ne l'avez pas encore lue, alors foncez sans plus attendre.

Karine nous revient donc cette année avec un recueil de 8 nouvelles (dont 4 sont inédites) toutes plus sombres les unes que les autres. Avec elle, la violence n'est jamais édulcorée. Chacun de ses personnages à travers son histoire interpelle le lecteur et lui fait vivre cet ascenseur émotionnel que la plume de Karine maîtrise si bien. Ce recueil est tout aussi réaliste qu'il est brutal. On est ému, touché ou révolté.

L'exercice de la nouvelle n'est jamais simple, mais l'auteure s'inspire de l'actualité pour relever le défi haut la main. J'ai vraiment beaucoup aimé.
Lien : https://www.instagram.com/p/..
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Karine Giebel est une auteure atypique. L'intensité de ses romans ne peut laisser insensible, et c'est toujours le coeur en vrac que vous les refermez. Peu sont capables de susciter de telles émotions, souvent contradictoires, mais toujours extrêmement puissantes, denses, si épaisses qu'elles stagnent au creux de vos tripes longtemps après la lecture. On pourrait se dire que l'exercice de la nouvelle est plus difficile, pour ne pas dire périlleux quand on écrit habituellement des romans longs qui permettent de construire une intrigue profonde en prenant son temps, de développer la psychologie parfois ambivalente de ses personnages. Détrompez-vous : elle aussi efficace sur des textes courts.

Elle explore ici les prisons, sous toutes leurs formes : les prisons extérieures, les prisons intérieures, les prisons sociales, les prisons psychologiques, les prisons légitimes.

Chaque nouvelle porte le titre d'un film, comme une collaboration implicite entre un réalisateur et un auteur. La couverture met en lumière une salle de cinéma, sombre, et ce titre « Chambres Noires ». Un souci du détail qui va de pair avec la précision du verbe, jusque dans les non-dits et les allusions implicites, un appel à tous les sens, un contrat tacite entre l'auteur et le lecteur.

Les héros ou antihéros de Karine Giebel sont toujours des êtres cabossés par la vie. Il est toujours question d'injustice sociale, d'êtres « mal nés », de situations discriminatoires, de quêtes d'un avenir meilleur, d'espoirs souvent déçus. Oubliez les « happy ends », jusqu'au bout elle malmènera ses personnages pour mettre l'accent sur notre monde sans justice. Aujourd'hui, 5 novembre 2020, force est de constater qu'elle a raison. C'est sans doute l'année la plus anxiogène jamais vécue jusque-là, où les injustices crasses flirtent avec des décisions délirantes. Les premiers impactés sont les êtres humains que nous sommes, et comme d'autres avant elle (Olivier Norek, Nathalie Hug/Jérôme Camut, Michaël Mention) elle utilise la littérature noire pour faire passer des messages et dresser un bilan des problématiques de notre société.

Le vieux fusil :

« C'est quoi, la justice ? Cette chose qui laisse les meurtriers en liberté ? C'est de cette mascarade que vous parlez (…) ? La justice, la vraie, c'est nous. »

Le Martin de cette histoire est celui qui a échappé à la justice des hommes. Cela ne l'a pas rendu plus reconnaissant, bien au contraire. Son comportement vis-à-vis de sa femme le démontre. Alors, quand il finit séquestré au fond d'une cave et qu'une sentence d'emprisonnement est prononcée par un tribunal clandestin, le lecteur n'est pas enclin à le plaindre.

Karine Giebel explore ici la prison des murs, mais aussi la prison de l'âme, ce face-à-face terrible avec sa propre conscience. Les ténèbres, le silence, la solitude, la dépendance, le repli intérieur. « L'obscurité, le silence, la solitude… ça ressemble à la mort. »

L'armée des ombres :

« Il y a ces mauvais héritages, ces mauvais choix, mauvaises pentes, mauvais départs. Ces erreurs qui ont mené à l'impasse, ces chemins cahoteux, ces sens interdits. Il y a ces portes qu'on n'a pas su ouvrir, ces pièges qu'on n'a pas su éviter, ces opportunités qu'on n'a pas su saisir. Il y a ce manque de chance. Il y a cette colère, ce dégoût. Il y a… Des fois où on préférerait être mort. » Mathilde est prisonnière de sa vie. Pour subsister, elle enchaîne trois boulots. Sa fille, qu'elle ne peut pas loger, passe ses nuits chez sa soeur. Mathilde, elle, dort dans sa voiture. Une forme de liberté puisqu'elle ne doit rien à personne, mais une prison sociale qui l'amène lentement à emprunter un chemin glissant… de cette prison sociale aux faux accents de liberté, Mathilde glisse progressivement vers une prison d'enfermement délibéré pour réparer ses erreurs…

Un monde parfait :

Dans un monde parfait, on est présent pour protéger ceux que l'on aime. Mais Axel « (…) est incapable de se dominer. Parce qu'il en a toujours été ainsi. » Sa prison intérieure a des profondeurs vertigineuses : il est le captif de ses instincts. le respect est une politesse élémentaire : quiconque le bafouera se retrouvera sévèrement jugé. le rêve aussi peut être une prison, une des plus redoutables qui soient puisqu'Axel ne peut agir… et de cette impuissance naît une forme de folie…

Au revoir les enfants :

Yvonne est née au milieu des années folles. Aujourd'hui, elle a 96 ans et vit dans un EPHAD. Elle se promène dans son passé, douloureux. Un passé qu'elle souhaite coucher sur le papier afin que personne ne l'oublie jamais, un témoignage pour sa nièce Aurélie. « Les hommes ont la mémoire courte et l'appétit féroce. » Yvonne a vécu la Deuxième Guerre et en garde des séquelles psychologiques ineffaçables. À 96 ans, elle est confrontée à une guerre encore plus redoutable : une zoonose. Comme en 39-45, « Aujourd'hui encore, on fait le tri. Les plus faibles d'un côté, ceux qui peuvent travailler de l'autre » les personnes âgées ne sont pas prioritaires face à cette nouvelle épidémie qui touche le monde. À défaut de kits de survies, masques, gels hydroalcooliques, les directeurs des maisons de retraite se voient livrer des kits de fin de vie. Tout le talent de Karine Giebel s'illustre magistralement dans cette nouvelle aux résonnances cruelles de notre époque où les plus faibles sont fatalement laissés de côté, où il faudra choisir quelle vie on décidera de sauver… La justesse et la violence des mots laissent entrevoir toute l'empathie et la sensibilité exacerbée de Karine Giebel pour les plus faibles. Ce texte m'aura littéralement arraché des sanglots venus du plus profond de mon récent vécu et je la remercie d'avoir mis des mots sur une situation ubuesque, d'avoir osé le rapprochement entre les horreurs de la guerre et la situation sanitaire catastrophique actuelle.

Quatre autres nouvelles déjà parues dans différents recueils suivent ces nouvelles inédites. Je vous laisse les découvrir. Elles sont plus courtes, il est donc plus difficile d'en parler.

Karine Giebel a choisi son camp : celui des écorchés vifs, des opprimés, des plus faibles. Son écriture, percutante, ne cessera jamais de me surprendre par sa justesse. Elle est aussi douée dans l'exercice de la nouvelle que dans le roman : une plume noire qui met la lumière sur la crasse de notre société.

Lien : https://aude-bouquine.com/20..
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Nombreux sont les lecteurs pour qui s'immiscer dans une nouvelle, ne génère pas un élan enthousiaste ; et dont je fais partie, hélas ! Car difficile de s'impliquer dans des personnages pour avoir dès l'appropriation de leur personnalité, la fin de la nouvelle ; il en ressort une déception ou une attente. Ainsi, je revendique cette palinodie, celle d'apprécier la nouvelle : « Chambres noires ».

Il est certain que Karine Giebel ne va pas dans la facilité avec ses personnages, difficile d'avoir de l'empathie avec ceux-ci ; psychopathes et asociaux pour le moins. Individus malmenés par les vicissitudes de la vie, avec un avenir incertain, le malaise dans la vie quotidienne ! bref, la vie en rose ne font pas partie de son univers. Ses adeptes ne seront donc pas surpris avec ce thriller.

A chacun de trouver le thème qu'il appréciera dans l'univers fécond d'une maîtresse de l'énigme où le dispute le talent à l'écriture.

Ces multiples nouvelles, certes noires, doivent trouver un scintillement identique aux aurores boréales dans nos esprits et rester dans nos mémoires. Encore une pépite de lecture que nous offre cette auteure.

Lien : https://bookslaurent.home.bl..
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Pas moins de sept nouvelles pour ce recueil "sombre" comme son titre l'indique.

Chambres Noires retrace dans ses 263, sept faces de la cruauté du monde et surtout de l'espèce humaine.

Karine Giebel joue avec nos peurs, nos angoisses, nous met le nez dans le monde qui nous entoure et nous rappelle que vie n'est pas douce pour bon nombre d'entre nous.

Alors non ce recueil ne va pas vous donner la pêche, mais il va faire réfléchir. Trois nouvelles m'ont vraiment marqué : un monde parfait, au revoir les enfants et l'escalier.
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Un recueil de 8 nouvelles, avec pour certaines des titres empruntés au cinéma.
Certaines nouvelles m'ont touchées plus que d'autres, certaines sont plus émouvantes, d'autres plus noires, elles ont chacune un univers différent.
Mais aucune de ces nouvelles ne m'a laissée indifférente.
L'auteure nous dépeint les côtés sombres de notre société, elle nous montre la noirceur de l'âme humaine.
Grâce à la précision de son écriture et de son style, Karine Giebel nous fait vibrer à travers ses différents personnages.
Âme sensible s'abstenir.
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