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4,25

sur 4466 notes
Une petite merveille. Captivant de la première page à l'ultime trop vite refermée.
Car malgré ses 600 pages, ce bouquin est une vraie course. Les pages défilent à une telle vitesse que c'en est incroyable. Jamais vu ça.
Un torrent qui emporte tout sur son passage mais avec grâce et légèreté.
D'une simplicité diabolique. Crédible. Effrayant tant ce bouquin est crédible.

La qualité de l'écriture est indéniable. Simple mais jamais pauvre. Humble et efficace. Relevé. Comme un pitbull qui vous prend a la gorge et ne vous lâche plus tant qu'elle ne sera pas déchirée, votre corps gisant au sol, se vidant de ses dernières gouttes.
Angoissant, stressant, remettant sans cesse en question vos certitudes. le doute, bien sûr, tout au fil des pages s'installe le doute. Aaargh !

Karine Giebel est immense de talent. À voir si ça se confirme sur les autres bouquins mais d'après ce que j'ai lu de vos critiques mes amis, je ne suis pas inquiet ;-) Merci à toi Gruz. C'est le premier de la PAL Gruz que j'achète et ce ne sera pas le dernier :-)

Ce bouquin diffuse tant d'émotions. J'ai vécu certains passages les larmes aux yeux, frissonnant, ressentant la douleur et le chagrin aux tréfonds de mon âme. Ce qui ne m'arrive jamais habituellement, coeur de pierre que je suis.

Les personnages sont abimés, déchirés, pas toujours sympathiques. Un vrai bon point ici puisque c'est géré avec talent. Cela n'empêche pas que l'on frissonne et s'inquiète pour eux. Cela ne nuit aucunement à l'émotion et l'empathie fonctionne.

Certes, le bouquin aurait gagné à être un peu resserré ce qui lui vaudra un 4 vs le 4,5/5 que je comptais lui mettre au tiers du bouquin. Mais l'enchantement est bien là. 4/5 donc.
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Même si c'est la canicule, Karine Giebel vous fera frissonner.
Cloé ( oui, oui, sans h ) se sent suivie, épiée, violée dans sa vie privée.
La peur prend dorénavant toute la place, s'insinuant partout, la suivant sans trêve.
Le pire : personne ne la croit, ni ses proches, ni la police.
La question alors se pose au lecteur : est-elle paranoïaque
( comme tout le monde le pense ) ou est-elle vraiment la cible d'un prédateur, d'un pervers ?
Ce n'est qu'en lisant ce haletant roman très très noir que vous aurez la réponse.
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Cloé est une executive woman dans toute sa splendeur, belle, carriériste et arrogante. Sa vie bascule lorsqu'un soir elle est suivie dans la rue. L'homme la rattrape et prend la fuite. Cet incident aurait pu rester anodin si elle n'avait l'impression de sentir la présence de cette ombre près d'elle jour après jour. Son univers, auparavant si maîtrisé, devient hostile et son quotidien vire rapidement au cauchemar.

Karine Giebel joue avec les codes du thriller et entraîne le lecteur dans une histoire troublante et pour le moins haletante. Pourtant, ce roman est loin d'être sans défaut : l'écriture est parfois d'une lourdeur déroutante, les portraits psychologiques des principaux personnages sont sculptés à la truelle, les effets sont souvent attendus... Oui, mais... Force est de constater que l'auteur a une imagination remarquable et un talent exceptionnel pour ferrer son lecteur, le balader et le maintenir sous tension. Alors oublions les maladresses et plongeons dans ce page turner au suspense insoutenable. Une très agréable lecture de vacances !
Lien : http://bloglavieestbelle.ove..
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Trop de superlatifs élogieux peuvent parfois nuire à un livre car, lecteurs insatiables, nous sommes aussi très exigeants et avons souvent tendance à espérer encore plus. Donc, je serai brève. Je me dois de préciser, d'entrée, que je ne suis pas fan de ce genre littéraire auquel je reproche souvent une écriture médiocre, des intrigues invraisemblables et tellement alambiquées que j'en perds le fil.
Une femme harcelée par un pervers (ou souffrant de troubles psychiatriques ?), un policier border line dont la femme est mourante. Voici donc le duo classique de tous les thrillers. On connaît la suite habituelle : ils se rencontrent, le policier mène l'enquête, le coupable est démasqué… et une relation amoureuse se noue entre les deux protagonistes (c'est vrai : je suis de mauvaise foi et je simplifie un peu trop !)
Si « Juste une ombre » débute en effet de façon traditionnelle, la comparaison s'arrête là.
Efficacité de l'écriture, unité d'action malgré des rebondissements époustouflants et inattendus mais toujours plausibles, des personnages de chair et de sang : Karine Giebel maîtrise l'intrigue de bout en bout, sans digressions ni personnages inutiles, nous prend dans les mailles du piège et nous entraîne dans la spirale infernale.
Happée dés la première page, je n'ai eu de cesse de le finir vite, vite: scotchée !
Merci donc à Canel, Veroblue et les autres qui, par leurs critiques, m'ont donné envie de le lire. Les vacances approchent : mettez le dans vos bagages, vous ne le regretterez pas !
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Très prenant ! Et, autant le dire tout de suite, très perturbant !

Le récit est extrêmement bien ficelé. le suspens est très présent d'un bout à l'autre du roman, sans inégalités. Par ailleurs l'histoire de Cloé ne laisse pas le lecteur indifférent, qui s'interroge régulièrement.

Chacun des protagonistes nous présente plusieurs facettes de sa personnalité et nous surprend sans cesse. Très vite des parallèles se mettent en place entre certains d'entre eux et dynamisent l'intrigue.

L'auteure arrive à nous transmettre tout un panel d'émotions, de la peur à la tristesse, en passant par l'humour, et cela dans les moments les plus inattendus.

La plume de Karine Giebel est tout simplement un régal ! Elle réussit à nous communiquer l'essence de chaque personnage et de chaque scène.

Elle joue avec nos nerfs et ménage un suspens haletant. Dans notre quête du coupable, on en oublie des choses élémentaires !

Mon premier Giebel, inutile de préciser que ce ne sera pas le dernier !
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Passer après 2211 lecteurs, 317 critiques... Que reste-t-il à dire?! Mais pourtant, ce livre m'a fait un tel choc que je suis obligée d'apporter ma pierre à l'édifice. Et ce même si les mots me manquent. Car rarement un livre m'a retourné à ce point, rarement j'ai ressenti après la dernière ligne ces minutes étourdissantes et sans mots, bouche bée. Soudain muette face à la quintessence du thriller, ce livre si controversé qui pour ma part s'est propulsé en tête de mon top 10. Il a même fini aussi sec dans ma liste pour une île déserte, éclipsant le pauvre Roald Dahl et sa chocolaterie enchantée de ma liste. C'est sûr que le registre n'a rien à voir. Mais il fallait faire un choix, et je sens que ce livre n'est pas près de me sortir de la tête... 5 étoiles me paraît bien peu au regard de ce que j'ai vécu et ressenti en lisant "Juste une ombre"...

Karine Giébel est connue pour ses romans très sombres, physiquement et psychologiquement très violents. Je comprends d'ailleurs que ça puisse choquer certaines personnes. Un tel degré de perversion,est rarement atteint dans un simple thriller. Mais justement, ici rien n'est simple, ce livre est une machine de torture aux rouages parfaitement huilés. Rien n'est de trop, rien ne manque, rien n'est laissé au hasard. C'est d'autant + surprenant que l'auteure n'a ni le physique ni le profil de l'emploi!

Où va t-elle chercher tout ça?! Comment fait-elle pour plonger aussi loin dans les ténèbres de l'âme humaine, sans pitié, sans détours, sans concessions. Franck Thilliez (avec tout le respect que je lui dois...) laisse déjà planer un doute sur sa santé mentale. Mais là... ce voyage sans retour me fait vraiment m'interroger sur cette auteure qui monte: qui est-elle vraiment?!

J'avais commencé la découverte de son univers en "douceur", par les 2 nouvelles du recueil "Maîtres du jeu". Si j'avais ainsi pu me faire une idée de son univers et de l'incroyable richesse de ses oeuvres, je n'étais pourtant pas préparée à ça! "Juste une ombre", c'est... c'est... le pire de l'être humain, sur le pas de notre porte. C'est terrifiant. Et aussi fascinant. Chaque fois on croit avoir atteint le pire, mais on n'est bien loin du compte. Ne comptez pas trouver ici la moindre note d'espoir, la moindre rémission, sachez où vous mettez les pieds en ouvrant ce livre.

Il aura fallu un projet de lecture commune avec Zohra051 pour que je franchisse le cap. Et si je ne regrette rien, je n'en suis pas sortie indemne. Ici, l'horreur et la souffrance sont la norme. Pas les petits tracas du quotidien, non. La peur, viscérale, le désespoir qui ronge les tripes, qui détruit à petit feu... Ici tout est noir, tout le monde est suspect. Même les personnages principaux, même la "victime", tous sont pourris jusqu'à la moelle. L'auteure plaît à jouer avec cette odieuse héroïne et avec... notre humanité. Car malgré le calvaire que devient la vie de Cloé, même si on ne souhaite cela à personne, pas même à son pire ennemi, c'est dur à avouer mais... je n'ai jamais réussi à la plaindre. Jamais...

Paranoïa, carriérisme, manipulation, obsession, psychose, rien ne nous est épargné, et on finit par douter que l'homme puisse encore être bon... Que faisons nous du cadeau qui nous est fait, celui de l'intelligence? Et bien dans bien des cas, ces capacités mentales sont plutôt une malédiction vu ce que l'être humain en fait. Autodestruction... L'univers où évoluent les personnages (milieu aisé, poste important dans une grosse entreprise...) m'est totalement inconnu, étant à l'opposé de mes valeurs et de mon mode de vie. Mais je me suis attachée à constater, sans juger. Bien sûr, le cas est ici poussé à l'extrême, mais jamais je n'ai été aussi convaincue que j'avais bien choisi la voie qui me correspond en m'éloignant de ce monde détraqué...

L'intrigue de ce livre est vraiment menée de main de maître. du début à la fin nos soupçons se renforcent, évoluent, nos théories volent en éclat... Aucun temps mort, une lecture totalement addictive pour peu qu'on ait le coeur bien accroché. La torture, physique mais surtout mentale, est ici poussée à son apogée, on la ressent au + profond de notre chair (surtout quand certains passages trouvent un écho en nous...) Karine Giébel dose à merveille tous les ingrédients de ce thriller d'exception, elle nous tient en haleine du début à la fin, distille l'horreur comme un enivrant poison... Parallèlement, ces ténèbres omniprésentes nous aident à relativiser nos propres expériences.

Je suis souvent déçue par la fin des livres; et dans le cas d'un livre du niveau de celui-ci, j'aurais vraiment été déçue. J'ai été surprise d'avoir l'impression d'un dénouement à presque 100 pages de la fin. Mais je me doutais que l'auteure ne s'arrêterait pas là. Et effectivement: les derniers chapitres envoient bombe sur bombe, on est emportés dans un tourbillon incontrôlable, un véritable feu d'artifice qui ne se contente pas d'un dénouement du genre "on a arrêté le méchant et tout le monde est content".

L'auteure va très loin, ses personnages ne sont plus que des marionnettes ballotées, disloquées par l'horreur, par l'irréparable... Une histoire machiavélique comme jamais, le pire à chaque page et en même temps des éléments qui s'imbriquent si bien les uns dans les autres qu'on y croit vraiment. C'est totalement plausible. L'horreur à l'état pure. Beaucoup de lecteurs risquant de ne pas tenir jusqu'à la fin, à réserver aux initiés du genre... A mon sens un chef d'oeuvre. Pour ma part, j'ai trouvé ma nouvelle auteure à suivre...
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Parfait pour jouer d'emblée avec les nerfs du lecteur : présenter des faits de harcèlement non vérifiables par autrui, et laisser planer le doute sur la paranoïa de la personne qui s'en dit victime.

Giébel montre encore une fois son talent à disséquer la perversité des rapports humains : séduction, manipulation, sadisme, relations de pouvoir et de soumission (au travail, en famille, en amour, en amitié), dépendance à l'autre qui fait perdre toute dignité, etc. Alors bien sûr, le trait est forcé, les situations parfois insupportables, mais la démonstration n'en est que plus éloquente. Que l'on pense aux expériences sur les rats de laboratoire, où le dominant se manifeste vite... L'animal humain n'échappe pas à ce type de comportement social.

Les clichés du genre policier ne manquent pas, les ressemblances avec d'autres thrillers, de cette auteur ou d'autres écrivains (je pense à un français récent) non plus, et les invraisemblances sont agaçantes (cape d'invisibilité ?). Mais qu'importe les clichés, les redondances chez Giébel (des femmes blindées d'orgueil et tellement faibles par ailleurs, les passages à la guimauve...). Ce livre est un excellent page turner, déjà, et offre en prime une analyse brillante des relations humaines. Quelques touches d'humour viennent soulager de loin en loin le malaise et la tension du lecteur, grâce à certaines répliques cinglantes d'Alexandre, flic blessé, bourru, en colère.

Voilà bien longtemps que je n'avais pas eu tant de mal à lâcher un livre, un pavé pourtant. Parce que, malgré tout ce que je lui reproche, je l'ai trouvé simple à lire, agréable, particulièrement habile et surtout très riche.

Vais-je attendre la sortie poche du tout dernier 'Purgatoire des innocents', présenté par les lecteurs comme "encore plus fort" que 'Meurtres pour rédemption' ? Ma PAL de polars/thrillers devrait m'aider à résister. Et comme les ambiances sont proches d'un roman de Giébel à l'autre, autant attendre pour mieux savourer.

Une petite larme cette fois aussi avec l'auteur ? oui, mais une heure après avoir refermé le livre...
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Une histoire de femme manipulée, que l'on fait passer pour folle : voilà un thème que l'on pourrait craindre rabâché... C'est sans compter sur le talent de Karine Giebel.
Ce livre transcende cette idée de base et nous propose un extraordinaire et éprouvant voyage, où la part belle est faite à la psychologie des personnages.
Des personnages complexes, meurtris, l'écriture de Giebel nous plongeant au plus profond de leurs pensées. Des personnages que l'on a envie, tour à tour, de baffer devant leur égoïsme et de prendre dans nos bras devant leurs fêlures. Un comble !
Le style de l'auteur y est pour beaucoup, avec cette écriture hachée et ce mélange de la troisième et de la première personne du singulier.
L'intrigue n'est pas en reste, elle prend aux tripes tout au long des 500 pages (oui, Giebel aime s'étendre dans ses romans, avec bonheur).
Les 100 dernières pages sont totalement ébouriffantes (s'il vous reste encore quelques cheveux).
Une vraie réussite dans le genre.
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Juste une ombre derrière Cloé, ombre suffisamment présente pour que dorénavant elle ne pense plus qu'à elle et en même temps suffisamment insignifiante pour qu'elle ne puisse s'en plaindre. Tout le monde a le droit de suivre une femme dans la rue, il n'y a ni viol, ni actes répréhensibles, seulement un homme masqué qui apparait soudain, qui la poursuit et puis s'éclipse.
Cloé non seulement est une orgueilleuse gagnante, mais un tyran insupportable : elle terrorise ses collaborateurs, traite ses subordonnés comme des chiens, se met tout le monde à dos. Au lieu de savourer son ascension pratiquement jusqu'au sommet de sa boite de pub, elle écrase tout ce qui bouge.
« Encore un qui lui tend la main et à qui elle crache à la figure. Une simple habitude. Ne jamais tendre la main, au risque de se la faire broyer. Ne jamais accepter celles qui se tendent, de peur d'être redevable. »

Lorsque sa meilleure amie veut lui présenter son nouveau copain, elle choisit « la perversité ayant bien souvent quelque chose d'inconscient » une robe noire courte et décolletée, pour plaire à celui qui ne peut être qu'un minable. Là encore, elle gagne, il est séduit, « faire de l'ombre aux autres » , c'est sa spécialité. Elle gagne toujours.
Mais l'Ombre.
Elle est seule, elle a peur.
Une Ombre est derrière elle.

Karine Giebel nous fait partager la peur de son héroïne, puis nous fait douter des faits comme les quelques amis de Cloé, dont Alexandre, second personnage atypique(et touchant) doutent :
Peut être est elle paranoïaque.
Bien sûr elle n'invente pas, elle n'a pas d'hallucinations comme dans la schizophrénie, mais elle interprète, depuis l'arrivée d'une ombre dans sa vie, tout ce qui peut valider son état de danger. « Pour un parano, nous explique Giebel, chaque incident courant va devenir un acte de malveillance de la part de son ennemi ....S'il se croit surveillé par les services secrets et qu'il aperçoit un touriste muni d'un appareil photo sur le trottoir, il sera persuadé qu'il s'agit d'un agent secret déguisé en touriste et en train de l'épier »

Un peu long, ce thriller, répétant au fil des pages ce que Cloé se répète : on me poursuit, je ne le mérite pas, je suis seule, je suis la proie de l'Ombre, toujours l'Ombre qui pèse par son absence et dont sa pensée l'obsède.
Obsession fatale, qui la fait arriver en retard au boulot, parler encore plus mal, devenir à la fois arrogante et fragile. … jusqu'à perdre son travail.
Mais excellent livre, dont la fin sauve tout, dont l'analyse des caractères est fouillée, dont les personnages sont souvent ambivalents (parce que je vous ai bien sûr pas tout dit sur Cloé.)
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L'Ombre qui hante les pages de ce roman ne m'a pas attirée dans ses filets. Je n'ai pas eu peur, je n'ai pas vibré, je n'ai pas tourné les pages le coeur battant. Je n'ai pas été complètement convaincue.
J'aime pourtant beaucoup la plume de Karine Giebel.
Si Juste une ombre avait eu 200 pages de moins, j'aurais certainement crié au coup de coeur car le scénario est intéressant et l'intrigue originale.
Les personnages laissent découvrir l'intimité de leurs pensées au fil des pages et nous deviennent familiers voire amicaux.
Le roman est bien construit.
Mais le tout est juste un peu longuet.
Je me suis surprise à vouloir sauter quelques pages pour avancer vers ce terme que j'avais deviné bien avant les dernières pages.

Etait-ce un accident de parcours ?
Ou mon impatience a-t-elle pris le dessus ?
Ou encore, suis-je en train de vieillir et de changer mes préférences littéraires ?
Ou alors l'Ombre s'est-elle étendue sur ma vie et s'est emparée de moi à jamais, m'enlevant joie de vivre, passions et plaisirs ?
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