La mode étant aux livres politiques et connaissant l'auteur pour ses émissions et ses livres , j'ai tenté. C'est bien écrit, c'est son métier sauf qu'après les scandales, les trahisons, les promesses, les partis-pris, je l'ai lu mais en empruntant la voie du milieu comme le conseille mes lectures bouddhistes car n'étant pas vraiment investie en politique, je m'intéresse plus tôt à certaines causes où je peut agir à mon niveau donc pour connaître le vrai du faux à chacun ses opinions. Mais c'est un livre intéressant même si pour mon compte, je vais pas me lancer dans les critiques de chroniques politiques.
Commenter  J’apprécie         80
Faut-il désespérer de l'avenir ? Dans son Plaidoyer pour l'altruisme, l'oeuvre de sa vie, Matthieu Ricard, fils de Jean-François Revel et moine bouddhiste depuis quarante ans, explique, au terme de recherches impressionnantes,que la bienveillance pourrait devenir l'idéologie de demain. Après la grande vague cynique et narcissique qui a déferlé sur le monde à partir de la fin des années 60, l'heure serait désormais au positif et à l'empathie.
Faut-il désespérer de l'avenir ? Dans son Plaidoyer pour l'altruisme, l'oeuvre de sa vie, Matthieu Ricard, fils de Jean-François Revel et moine bouddhiste depuis quarante ans, explique, au terme de recherches impressionnantes,que la bienveillance pourrait devenir l'idéologie de demain. Après la grande vague cynique et narcissique qui a déferlé sur le monde à partir de la fin des années 60, l'heure serait désormais au positif et à l'empathie.
Tout le monde sait, depuis la petite enfance, qu'il faut se méfier des bonnes intentions : les meilleures ne provoquent -elles pas, parfois, les pires malheurs ? Montesquieu a tout dit en écrivant dans De l'esprit des lois qu'il est mille fois plus aisé de faire le bien que de le bien faire.
Pour expliquer la Révolution, on ne parlera pas de multiculturalisme, ce serait anachronique, mais de délitement général et d'éclatement de la société : "Plus semblables entre eux" que les autres peuples note Tocqueville, les Français étaient à la fin du XVIIII siècle, "plus séparés qu'ils ne l'avaient jamais été en petits groupes étrangers et indifférents les uns aux autres"
Dans L'Identité malheureuse, où se retrouvent tant de Français comme dans un miroir, Alain Finkielkraut ne dit pas autre chose. Additionnez deux de nos concitoyens, ces temps-ci, ça fera toujours une division.
Sur nos politiciens Charles de Gaulle avait déjà tout dit quand, à propos d'Albert Lebrun, le dernier Président de la IIIe République, il notait:
"Au fond comme Chef de l'Etat deux choses lui avaient manqué : qu'il fut un chef et qu'il y eut un Etat")
Franz-Olivier Giesbert - Histoire intime de la Ve République. Vol. 3. Tragédie française