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EAN : 9782070402298
176 pages
Gallimard (30/11/-1)
3.71/5   24 notes
Résumé :
"Mitterrand était meilleur et pire qu'on le croyait. Ce libertin du pouvoir s'aimait trop et se pardonnait tout. Mais il ne mentait pas tout le temps. Il ne se moquait pas de la misère du inonde, ni du malheur des siens. Il était sincèrement pour l'égalité entre les hommes, plus qu'entre les sexes

. Il avait la tête pleine du siècle des Lumières d'où il venait, après un crochet à la fin du XIXe, du côté de Thiers ou de Gambetta, selon les jours.
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Critiques, Analyses et Avis (5) Ajouter une critique
Dans ce livre qui est un recueil d'échanges entre un Mitterrand mourant et l'auteur, ils abordent à un moment le sujet des mémorialistes. Ce qui fait dire à Giesbert qu'en ce qui concerne ceux-ci "(...) il faut toujours qu'ils se mettent en avant : c'est moi qui, c'est moi que...".
Belle synthèse de ce que je retiens de cet ouvrage : Trop de Giesbert, trop peu de Mitterrand.
Le livre aurait du s'intituler : Réflexions d'un homme face à un mourant.
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Ce livre n'a, pour moi, aucun intérêt. Tant du point de vue informatif que littéraire.

L'auteur n'apporte aucune réelle information et ne brille pas par son talent d'écriture. Il s'essaye à la littérature mais échoue, ne faisant que dans les raccourcis et les lieux communs.

Ce livre manifeste l'absence de talent et d'inspiration de Franz Olivier Giesbert qui, me semble-t-il, a davantage écrit ce livre par effet de mode.

Une perte de temps...

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Un livre qui ne fait que confirmer mon opinion concernant la plupart des hommes politiques. Celui-ci me paraissait un peu plus cultivé que les autres, apte à me réserver quelques surprises malgré ses compromissions et ce côté obscur qui le pousse à idolâtrer le pouvoir et à s'y accrocher comme une sangsue. Force est de constater, même aux portes de la mort, ça sonne creux !
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Un livre intéressant sur la pensée et les derniers jours de François Mitterrand qui peut être un formidable outil pour ceux qui veulent en savoir plus sur la personnalité, la vie et les polémiques qui ont émaillé l'existence de l'ancien Président, mais qui a peut-être pour défaut d'être un peu trop consensuel avec ledit ancien Président, aujourd'hui disparu.
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FOG nous raconte, dans son style inimitable et sensible, ses ultimes rencontres avec un François Mitterrand diminué, mais qui n'a rien perdu de sa vivacité d'esprit. Un livre étonnant et émouvant, qu'on dévore.
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Citations et extraits (12) Voir plus Ajouter une citation
Je me souviens de l'avoir entendu énoncer, sur un ton paternel, quand le jobard que j'étais pensait incarner le jeune homme qu'il aurait voulu être : "Le génie, qu'est-ce que c'est? Pas grand-chose. Les génies méconnus courent les rues. Le talent? Il mène souvent nulle part. L'intelligence? Sans le caractère, ce n'est rien. La seule chose qui permette d'avancer, c'est la persévérance."
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Quant il était à l'article de la mort, Clemenceau avait fait dire qu'il ne voulait pas de visite. Mandel, qui avait été son plus proche collaborateur, se présenta quand même chez lui. La gouvernante lui demanda de rester dans l'entrée et annonça le visiteur au mourant qui laissa tomber, sans doute en ricanant: "Déjà les vers...".
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La droite a l'administration et le monde de l'argent. Elle tient les banques, les entreprises, les journaux. Moi, je n'ai rien.
- Vous avez l'exécutif et le législatif, c'est à dire tout. Que pouvez-vous demander de plus?
- Vous n'avez pas compris que je n'ai aucune prise sur les rouages du pays. Je passe mon temps à appuyer sur des boutons qui ne répondent pas. La droite a ses hommes partout et nous, nous les gardons.
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La vie, on la laisse parce qu'elle est en train de vous abandonner et que ça fait trop mal, rien que de respirer, de mastiquer ou de bouger les bras. Un jour, un de mes amis a décidé de mourir après que sa femme fut morte du cancer. Il a attrapé le cancer à son tour et il l'a rejointe quelques mois plus tard. Mais il n'est pas mort du cancer. Il est mort de nostalgie. (p. 60)
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Tout le monde voudrait mourir comme Molière, sur scène et par surprise. Quand elle survient alors que l'homme vaque à ses occupations habituelles, la mort n'est qu'un incident de parcours. Elle s'accepte mieux car elle n'est plus ce point final qu'il a fallu attendre des semaines, en se tordant de douleur sur son lit. Elle est devenue naturelle. (p. 110)
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