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sur 831 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  

Une relecture de ce premier roman de la trilogie de Pan.

Un court mais génial et saisissant récit.

Une digression d'abord, une sorte de hors-sujet délibéré, auquel je me livre avec délice en songeant à tous ces profs de français qui m'en firent le reproche durant ma lointaine jeunesse.
Avec tout notre savoir et notre savoir-faire, avec toutes nos technologies, nous, humains, avons cru pouvoir maîtriser, asservir notre planète; et avant cela, nos croyances religieuses nous avaient mis dans la tête que l'Homme avait été choisi par Dieu pour gérer le monde. Mais devant l'évidence des sécheresses, des orages cataclysmiques, des inondations, qui nous accablent du fait de nos activités insensées, nous en sommes bien revenus, de l'Homme tout-puissant, et nous voilà maintenant assaillis de prévisions pessimistes sur notre sombre avenir climatique, y cherchant des remèdes sans penser aux causes profondes.

C'est cette pensée qui a trotté dans ma petite tête tout le temps de cette nouvelle lecture de Colline.
Parce que ma première rencontre avec ce livre extraordinaire m'avait surtout frappé par la puissance de la superstition des humains qui rend un vieillard responsable de tous les maux qu'un village endure, par la nature partout personnifiée, arbres, sources, feu, …et aussi, la Colline de Lure, par la stupéfiante beauté des images, et celle de l'écriture, mais en définitive tout cela me semblait parler d'un monde du passé, mené par l'irrationnel.

Mais, serait-ce si anormal, ou plutôt ne serait-ce pas juste, que nous, qui ne sommes en définitive que les descendants de chasseurs-cueilleurs, nous ne nous considérerions que comme les hôtes d'une planète qui nous parle et dont nous devrions comprendre le langage, que l'eau, le vent, les pierres, les arbres, les « bêtes », ce sont nos partenaires qu'il faut respecter, protéger.

Bien sûr, mon analyse est un peu arbitraire car Colline, c'est d'abord un roman magnifique, qui mêle cruauté des humains et croyances magiques, qui nous fait ressentir la vie animée dans toute la Nature en une langue si poétique, une mise en forme prodigieuse d'une vision panthéiste de notre Terre, qui peut être bénéfique ou maléfique dans son rapport avec les humains.
Il n'empêche, cette vision, nous devrions essayer d'y revenir, d'en saisir l'essence, de nous efforcer de ne plus être les exploiteurs de notre planète, mais d'humbles partenaires à son écoute.

A noter, le roman est précédé d'une longue préface et suivi d'un dossier qui commentent le contexte mythologique du roman. C'est intéressant, mais le roman peut se lire sans cela.
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La colère de Pan.

Une communauté paysanne, quasi en autarcie, perdue en Haute-Provence, fait face aux aléas cruels de la Nature.
Les Hommes, emportés par Le Progrès, perdent progressivement leurs liens multiséculaires avec l'essence du monde. Quand le malheur montre son nez, ceux-ci sont incapables d'en reconnaître les signes avant-coureurs, si ce n'est le vieux Janet à l'article de la mort. Ses paroles sibyllines vont alors réveiller un tant soit peu leurs sens, leur compréhension de l'univers et une sensibilité salvatrice. le paganisme suinte et ressurgit à tout instant, comme seul langage compréhensible face aux tourbillons qui arrachent l'Humanité à son berceau primordial: le monde de Pan.
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De Giono, je connaissais surtout ses romans postérieurs à la seconde Guerre Mondiale, ces chefs d'oeuvre incontournables que sont Un roi sans divertissement ou le Hussard sur le toit. Et par un raccourci un peu rapide, je rangeais ses premiers livres aux côtés des films de Pagnol dans les années Trente (l'association était d'autant plus facile qu'Un de Baumugnes a en effet été adapté au cinéma par Pagnol). Pourtant, la Provence de Giono n'a pas tant de points communs avec celle du cinéaste, beaucoup plus débonnaire.
L'histoire est celle des calamités qui s'abattent soudainement sur un hameau des monts de Lure, les Bastides Blanches. le tarissement de la source, une enfant qui tombe malade, le feu... Des calamités qui faisaient alors partie du quotidien des paysans provençaux, mais dont Giono propose une vision assez symbolique : la nature est belle et puissante mais elle n'est pas bienveillante, et elle cherche peut-être à se venger de tout ce que les hommes lui ont infligé. Dans une langue aussi sèche que le paysage, Giono ramène l'être humain à sa petite place, et questionne sa prétention à se faire le maître de l'univers.
Bien sûr, lire ce texte près d'un siècle après sa parution (1929) renvoie un écho intéressant aux principes de l'écologie actuelle, et il se dégage du livre une évidente et respectueuse fascination pour la nature. Mais si les paysans des Bastides Blanches prennent conscience de sa force, c'est pour engager contre elle une lutte à mort. Alors c'est vrai, il ne se joue là qu'une petite escarmouche d'une vaste guerre. La conclusion du livre dit pourtant clairement que les hommes ne changeront pas, ni là ni sans doute ailleurs. Et si Giono rend admirablement la complexité rugueuse de ses personnages, sans jamais les juger, il ne leur donne pas raison pour autant. Avec Colline, on n'est pas dans l'idéologie niaise du Retour à la terre, telle que le régime de Vichy la développera quelques années plus tard (en essayant d'ailleurs d'utiliser l'écrivain). Chez Giono, la terre ne ment peut-être pas, mais il est bien possible que l'homme se trompe du tout au tout.
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"En faisant Colline,j'ai voulu faire un roman et je n'ai pas fait un roman, j'ai fait un poème"
Voilà les mots exprimés par Jean Giono à propos du premier opus de sa trilogie de Pan (Baumurge et Regain étant les deux autres).
Un poème, oui, le pays de Giono, évoqué avec lyrisme,celui de la terre et du soleil et du mistral et des arbres et du ciel, un pays appelé Nature où l'on pénètre attiré par le surplus de fontaine qui chante entre deux sources, tout en essayant d'éviter la sauvagine, cette sournoise couleuvre qui émerge de la touffe d'aspic car "Colline" faite de chair et de sang est sensible, parfois clémente et tendre comme une sève de printemps, parfois violente à l'image de ce Dieu Pan aux sabots de bouc qui joue d'une flute enchanteresse.
Alors lorsque le mal sourd puis se déchaine dans ce débris de hameau nommé les Bastides Blanches, que Janet le beau père de Gondran déparle, que Marie la petite tombe malade, que le chat noir passe et repasse,que l'incendie se déclare, ils ont peur, c'est la faute à cette colline vivante méchante et cruelle qui se révolte car ils lui prennent tout.Les superstitions les taraudent tous.Les serpents que Janet l'alcoolique mourant voit sortir de ses doigts sont l'expiation des crimes commis contre la Terre,le calendrier des postes qu'il fixe sont autant de maléfices à éliminer,la sécheresse et le feu sont la foudre de Zeus. La solidarité naitra de ces attaques imaginaires et "l'aube aux mains molles qui jongle avec les pigeons", "le fleuve du vent" , "les flocons de bruit d'eau dans les chemins" renaitront aussi...pour que la joie demeure!
Sur fond de tragédie une langue unique imagée et bourrue d'un immortel qui tour à tour sourd,bat,saigne ou brule et nous touche de son élan vital.
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Dans un hameau de quatre bastides à l'ombre des collines, vivent quelques personnes au gré du vent, aux caprices de la nature. du plus ancien, Janet, qui se meurt au plus jeune, en passant par le mystérieux Gagou « qui fait le mauvais compte », ils sont donc treize personnes en tout vivant isolés du reste du monde.
De nombreuses figures de style sont présentes dans l'écriture et côtoient un langage poétique mais aussi ordinaire, villageois mêlant ainsi réalisme et imaginaire.
Tout se calque en harmonie avec les éléments naturels, l'eau, le feu, le vent. Les croyances des hommes vont bon train entre l'énigmatique mythe du chat et les paroles porteuses de foudre de l'Ancien.
Jean Giono nous berce sous le chant de ses phrases tantôt paisibles et l'on croit entendre les cigales, tantôt plus tourmentées et l'on perçoit alors l'agitation sous les pierres des collines.
Une très belle échappée au pays du soleil où les dieux ont encore tout pouvoir. « Colline » est le premier tome de la trilogie de Pan.
Qui est Pan ?
Pan est un dieu, il représente la nature unifiée dans un être unique. Celle-ci est belle mais peut être destructrice, c'est une force.
Cette belle lecture introduit les deux suivantes : « Un de Baumugnes » et « Regain ».
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Colline - Jean Giono

C'est le premier livre de Jean Giono que je lis, moi qui adore les films qui ont été tiré de ses livres.
Je regrette de ne pas l'avoir lu plus tôt.
C'est une merveille. C'est plein de poésie, c'est un chant une ode à la nature.
On est pris dans l'ambiance de cette Provence ensorcelante et ensorcelée.
On tend l'oreille et on écarquille les yeux pour voir et entendre des choses et des sons qui n'existent que la tête de ces braves paysans un peu superstitieux, mais comme eux on s'attend à voir surgir un monstre de cette colline.
Je n'ai mis que deux ou trois jours à lire ce roman, mais c'était un délice d'ouvrir ce livre, les mots chantaient dans ma tête et j'avais vraiment l'impression d'entendre les cigales et les oiseaux, d'entendre crépiter le feu de l'incendie et les respirations angoissée.

Et comme Colline est le premier d'une trilogie je vais lire les deux autres qui dorment paisiblement au fin fond de ma bibliothèque très rapidement

Gros coup de coeur . A lire absolument
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"En faisant Colline, j'ai voulu faire un roman, et je n'ai pas fait un roman: j'ai fait un poème !". Voilà ce que déclarait Jean giono en parlant de son roman « Colline », le premier ouvrage de la trilogie dite de Pan. Un ouvrage publié en 1929 et qui se verra très vite accompagné par « Un de baumugnes » en 1929 également et « Regain » en 1930, dans la description de sa chère Provence.

« Colline », c'est l'eau ; ou tout au moins l'eau quand elle vient à manquer, un thème que l'on retrouvera également chez Pagnol
C'est l'été au hameau des Bastides Blanches et Janet, l'alcoolique de service vient d'être frappé de paralysie… de l'avis général, il perd la tête… mais malgré tout ses étranges visions ne manquent pas d'inquiéter la population du hameau, et particulièrement quand la fontaine du village se trouve sèche ; des petites catastrophes ne tardent pas à apparaître, qui seront toutes inscrites au passif de Janet.
Un incendie se déclare sur la colline. Il faudra que le village retrouve sa cohésion pour en venir à bout. Beaucoup penseront qu'il faut tuer Janet. Il ne leur en laissera pas le temps…

« Colline », un petit roman où Giono se montre comme un fabuleux conteur de la Nature et des relations qu'elle entretient avec les paysans et leurs superstitions. La force de l'observation de l'auteur, renforcée par un art sans pareil du détail et du mot juste font de ce texte une ode à la nature… une ode à la vie…
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De la douceur de la poésie à la force des croyances.
Relire Giono c'est entrer en nostalgie d'un monde qui n'existe quasiment plus.
Colline est le premier de la trilogie de Pan.
Les Bastides blanches ne sont plus qu'un débris de hameau.
Seulement quatre maisons sont encore debout, deux ménages y vivent cela donne douze personnes plus une pièce rapportée le Gagou, entendez l'idiot du village, qui est apparu un jour et à qui ils ont fait une petite place.
Au centre de ce lieu il y a une place, où se jouent des parties de boules et un lavoir qui a été remis en état.
Chaque maison est personnifiée (de façon naturelle) par les particularités de son propriétaire, à croire que la pierre fait du mimétisme.
« Une vigne vierge embroussaille celle de Jaume et imite dessus la porte la longue moustache de Gaulois qui pend sur la bouche de son propriétaire. »
Ce fut un bourg prospère mais seuls les paysans sont restés, les bourgeois ont déserté et laissé pourrir les maisons. Même le Gagou a un toit, il n'a pas tardé à se faire une maison en tôle avec des bidons d'essence.
Au loin la montagne de Lure veille ou menace.
Le vieux Janet est à l'agonie, c'est son gendre qui dirige la maison depuis longtemps. Dès que le vieux est alité, il déparle toute la journée et réclame son litre et beaucoup d'attention.
Depuis ce jour, le bourg subit des coup du sort : la source qui se tarit, une fillette tombe malade et un feu se déclare.
Et à chaque fois, un chat noir est là, narguant les habitants.
Ils doivent agir.
C'est Jaume qui va prendre la direction des opérations, il est désigné par l'ensemble des habitants car c'est le seul à lire autre chose que le journal, un homme qui a des livres c'est un qui a le savoir.
Ils s'organisent pour aller chercher de l'eau, ils veillent sur l'état de la petite et combattent le feu.
Cependant, Jaume croit que le malheur vient de Janet et de ses méchancetés.
La peur les agrippe et ne les lâche plus.
« Jaume a peur. Depuis le matin où il s'est vu le chef, il a lutté à l'abri de l'espérance ; il était comme un ressort, un coup reçu le jetait en avant. Ce soir, il a rencontré brusquement sur sa route le torrent du désespoir et l'eau furieuse l'emporte. Il a peur. Il n'a plus la certitude qu'on va gagner, dans cette lutte contre la méchanceté des collines. le doute est en lui, tout barbelé comme un chardon. »
Le lecteur suit l'histoire comme un roman à suspense, la tension est là dans chaque page et monte en puissance jusqu'au dénouement.
Giono se lit et se relit, à chaque fois l'émerveillement opère, c'est familier et nouveau dans un même mouvement.
Le sujet est somptueux les hommes de ce hameau doivent expier des tortures qu'ils ont infligé à la Terre, dame nature réclame son dû.
Un idée forte, une atmosphère pesante, une conscience qui doit émerger.
Ce sont les axes de cette narration, avec une écriture somptueuse, aux dialogues savoureux.
Nous lecteurs, nous ne lisons pas, nous sommes dans une maison de ce hameau et vivons les mêmes tourments.
Giono disait : « La Provence dissimule ses mystères derrière leur évidence ».
Colline c'est un chant à la beauté de la nature.
Dans cette trilogie le lyrisme prime, mais le combat de Giono est là : montrer la violence des hommes.
Une lecture qui me parait un luxe, lire se langage, où chaque mot vous offre des images fortes qui restent imprimées dans votre imaginaire. Une richesse de notre littérature française.
©Chantal Lafon

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« Colline » (1929) est le premier volet de ce que Giono a appelé « Trilogie de Pan ». Il sera suivi de « Un de Baumugnes » (1929) et de « Regain » (1930). Pan n'est pas, comme on pourrait le croire, le dieu des armuriers ; il est une divinité champêtre, protecteur de la nature, des bergers et des troupeaux (et dans le même temps des chasseurs et du gibier), en somme c'est la référence divine en matière d'environnement. Dans l'esprit de Giono, c'est toute la vie campagnarde (car « pan » étymologiquement signifie également « tout ») qui est évoquée, avec une relation particulière avec la terre, mère nourricière, la montagne (ou colline) ainsi qu'avec l'eau…
La montagne de Lure constitue le cadre privilégié de cette trilogie. C'est un pays sauvage, où les habitations sont disséminées dans les collines, où les villages tournent à l'abandon, où l'eau est rare. C'est précisément autour de la fontaine que se sont bâties les quatre maisons qui constituent le village des Bastides-Blanches. Douze personnes habitent dans ces bâtisses, réparties en quatre familles, plus le Gagou, un innocent « qui fait le mauvais compte » (le treizième). le Janet, l'ancien du village, est retrouvé un jour dans un champ, paralysé et choqué, il se met à « déparler ». Une série de coïncidences étranges (raréfaction de l'eau, incendies, maladies…) accentue les inquiétudes des paysans. Vivant près de la nature, ils la vénèrent inconsciemment comme une divinité locale, tellurique, et dans leur superstition, attribuent les dérèglements, quels qu'ils soient, au mauvais oeil, au vieux Janet en l'occurrence…
« Colline », le premier « grand » roman de Giono, contient en germe tous les grands thèmes de l'oeuvre future : la relation entre l'homme et la terre (lequel des deux réagit par rapport à l'autre ?), la religion panthéiste, animiste, empirique, qui emprunte son essence dans les mythes grecs antiques, l'hymne à la vie, malgré tous les accidents, naturels ou pas, les portraits saisissants de ces paysans frustes et roublards, pourtant non dénués de grandeur…
De plus, il y a dans « Colline » une dimension qu'on ne retrouvera qu'amoindrie dans les deux autres romans : ce réalisme merveilleux, cette atmosphère de mystère à l'intérieur même du concret, ce surnaturel, inquiétant, parfois, qui s'immisce dans les manifestations de la nature… Giono n'a pas de mal à nous « faire croire » à l'existence des phénomènes, encore moins à leur origine : si la nature se venge, il y a bien une raison… le lecteur de son côté n'a aucun mal à se mettre à la place des villageois : automatiquement, il se met à penser comme eux…
L'art de Giono, dans ce coup d'essai, se manifeste de façon éclatante. « Colline » à sa première sortie chez les libraires, fit un « tabac », dû essentiellement à son style : direct et dru, il est en même temps d'une grande simplicité, et bien entendu, d'une grande poésie.
Faire « couleur locale » sans tomber dans le « folklore » n'est pas donné à tout le monde : c'est à Jean Giono (et aussi à Marcel Pagnol, Henri Bosco, et plus près de nous à Pierre Magnan) que nous devons d'avoir sorti la Provence des cartes postales (pourtant bien belles) héritées d'Alphonse Daudet.
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Ils sont douze aux Bastides Blanches,"plus un qui fait le mauvais compte". Quatre maisons isolées de tout, plantées en pleine nature, trois heures de route pour le médecin. de toute façon,"tout ce qui vient de la ville est mauvais". Jaume, Gondran, Maurras, Arbaud, tous accrochés à leur hameau à moitié détruit, grattant la terre, tuant les animaux qui peuvent les nourrir (mais les chatons aussi), sont des hommes rudes menant une vie de labeur pour survivre. Janet, l'ancien, fait une attaque et ses jours sont comptés. Il se met à "déparler". La peur s'installe. Janet annonce des catastrophes. Elles ne tardent pas.
La fontaine, seule source d'eau du hameau, se tarit. Personne n'est capable de trouver une autre point d'eau.
Un gigantesque incendie détruit toute la nature environnante et menace les habitants des Bastides. La lutte acharnée des hommes sauvera l'essentiel, etc, etc...
Ce livre court, premier tome de la trilogie de pan, mêle la vie des hommes, leurs croyances, la nature faune et flore.
Il est servi par une écriture unique, poétique, un véritable enchantement pour les amoureux des mots. Ecrit il y a presque un siècle, il a un côté très daté et à la fois, un côté moderne très en avance sur son époque (écologie). Si j'en juge par sa description du feu, des pages d'anthologie, c'est même malheureusement très actuel en Gironde.
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