Oumpah-Pah, le fier guerrier shavashavah est revenu dans son village, accueilli par les cris enthousiastes de toute la tribu.
Pourtant, il devra repartir dès le lendemain à l'aube, chez les pieds-plats afin de connaître leurs intentions.
Il peint sur sa poitrine les insignes des émissaires.
Et alors que résonne à peine son chant le long de la rivière, sa présence est déjà annoncée par des signaux de fumée...
Un shavashavah...dans une pirogue...sur la rivière...
Et c'est là que nous voyons la merveilleuse organisation des hommes-rouges.
En effet un système de relais reprendra les signaux pour les mener jusqu'à la capitale des pieds-plats :
Un pishava... sur une shavière...dans la varogue...
Un pow-wow est décidé ! A l'issue duquel les pieds-plats, peints, exécutent leurs redoutables et grotesques danse de guerre.
Dans la forêt, un vieux trappeur écoute les clameurs guerrières. Il s'agit de Old Bully, surnommé par les peaux-rouges : "long fusil qui rate parfois".
Sans traîner, il court alerter Fort-Petit où Hubert de la Pâte Feuilletée est en train de gagner une fichue partie de poker....
Ce deuxième chapitre des aventures du fier guerrier peau-rouge et de son frère de sang, le chevalier Hubert de la Pâte Feuilletée, n'a rien à envier au premier.
René Goscinny et
Albert Uderzo y font preuve du même humour débridé et de la même fantaisie.
Et ça marche. le plaisir est intact et renouvelé.
Au programme, jeux de mots, péripéties et clins d'oeil assurent le succès.
Hubert, par exemple, y joue aussi bien au poker que Blueberry même s'il ne triche pas et qu'il est mieux rasé, le vieux trappeur Old Bully ressemble étonnamment à son cousin avec lequel on a pu faire connaissance, au début des années 60, dans les aventures cinématographiques de Winnetou et d'Old Shatterland....