Après le Rivage de Syrtes, je suis restée dans la lancée
Julien Gracq. Et encore une fois, je n'ai pas été super emballée.
Pourtant, j'ai beaucoup aimé le début avec ses ambiances très « romantiques ». Vraiment, j'adorai. L'écriture est sublime et vraiment je m'y voyais. D'ailleurs, le ressenti des personnages – surtout Albert — est toujours bien retranscrit. Parfois, je ressentais ce que je lisais.
Après, quand les personnages de Heide et de Herminien arrivent, j'ai commencé à sentir un peu la loose arrivée. Deux hommes meilleurs amis ; une femme qui n'est la petite amie d'aucun des deux… Oui, ça sentait mauvais.
Donc vous l'aurez compris, au niveau de l'histoire, c'était déjà perdu d'avance. Évidemment, ça ne m'a pas vraiment plus. Ceci dit, le livre se termine vraiment sur un geste particulier et j'ai vraiment apprécié. Je me risquerai à dire que l'auteur n'a pas épilogué…
De plus j'ai trouvé certains passages assez « obscurs ». Mais comme j'ai pu le lire, Breton estimait que ce livre appartenait au courant surréaliste. Je me dis que j'ai dû louper des choses.
En résumé, bien qu'il y ait vraiment des choses qui m'ont bien plu, l'ensemble ne m'a pas vraiment parlé.
Visiblement, Gracq ce n'est pas pour moi…