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sur 998 notes
En 1944 à Stockholm une femme est morte, clouée au sol. Trente ans plus tard, une autre femme est retrouvée dans les mêmes circonstances. L'assassin des bas fonds comme il a été nommé est il de retour ? Surtout que des années plus tard, ça recommence…
Ce roman aborde aussi les difficultés des femmes policières à se faire intégrer. D'ailleurs l'enquête ne leur porte pas chance !
Je suis plutôt mitigée sur le retour de ce polar suédois (eh oui il semblerait que je sois la seule selon les autres avis que j'ai pu lire, j'assume :D ) L'enquête est intrigante : comment expliquer l'écart entre la première victime et la dernière, un coupable, deux ?, quel âge ? pourquoi ces femmes là ?... le suspense est là, rien à redire sur ce point. Une chose m'a un peu dérangé : comme les faits se renouvellent, on a une impression de répétition qui m'a lassé un peu, surtout qu'ils reviennent à chaque fois sur les précédentes victimes.
J'avais un peu plus apprécié « un cri sous la glace » et « le journal de ma disparition » de Camilla Grebe
#LArchipeldeslarmes #NetGalleyFrance
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J'ai découvert Camilla Grebe en lisant « Un cri sous la glace » qui m'avait beaucoup plu. Aussi n'ai-je pas hésité quand j'ai vu que je pouvais lire « l'Archipel des lärmes » grâce aux Editions Calmann-Lévy et Netgalley que je remercie au passage. L'intrigue policière se déroule sur plus de 70 ans et met en lumière quatre femmes qui vont être confrontées à des meurtres suivant le même modus operandi : à l'exception de la première victime qui est mariée et a 8 enfants, toutes les autres sont célibataires avec un enfant et elles sont tuées de la plus horrible des façons, clouées au sol…
Le roman se découpe en quatre parties, la première est vite expédiée (je ne vous dirai pas pourquoi) mais le personnage d'Elsie, la jeune auxiliaire qui découvre la première victime, va hanter les esprits des trois autres femmes, notamment sa fille Britt-Marie qui se retrouve confrontée aux meurtres de cet Assassin. Est-ce la même personne ou un copy cat ? Britt-Marie devient vite obsédée par cette affaire d'autant qu'elle se sent quelque part obligée d'agir par rapport à sa mère. Mais son supérieur accepte mal sa présence dans la police, rejette ses suggestions avec mépris, considérant que sa place est à la maison. C'est ce qui est intéressant aussi dans ce roman : on voit comment les femmes ont pu, peu à peu, s'imposer dans un métier que certains considéraient comme uniquement accessibles aux hommes. On voit aussi, à travers le personnage de Hanna, l'apparition de profileuses, suscitant chez ceux qui l'écoutent un scepticisme à peine voilé. En tout cas, les années passent et les meurtres reviennent sans qu'on trouve le coupable. L'auteure nous envoie sur de fausses pistes, j'ai cru longtemps que le criminel se cachait parmi des gens hors de tout soupçons, j'ai donc été stupéfaite quand le véritable assassin nous est révélé. J'ai donc passé un très bon moment de lecture et je vous recommande ce roman.

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Un psychopathe, en 1944, massacre d'une horrible manière une pauvre prostituée qui tente de gagner de quoi nourrir ses enfants. Un peu plus tard, une des premières femmes policières enquêtant sur cet assassinat se fait estourbir.
On laisse passer quelques décennies et d'autres femmes se font assassiner en étant crucifiées au sol, des clous plantés dans leurs mains et un objet inattendu enfoncé dans la gorge. Elles ont subi d'atroces souffrances car l'assassin semble animé d'un sadisme fou. Particularité de ces femmes : elles élèvent seules leur enfant et ne sont guère fortunées.
Passons encore quelques décennies, et rebelotte, de nouveaux crimes similaires se produisent, et toujours dans le même quartier. Policiers et experts n'ont pas l'ombre d'une piste.

Critique :

Préparez vos lance-flammes, fans de Camilla Grebe ! Les propos que je vais tenir ne seront pas de ceux que vous aimez lire si on s'en prend à l'une de vos idoles.
Devant la quantité considérable de bonnes critiques pour vanter les mérites de ce livre, je l'ai acheté… Et j'ai été déçu de lui avoir consacré toutes ces heures. Généralement, les auteurs nordiques me laissent froid. Ce n'est pas encore cette fois-ci que j'éprouverai la chaleur du plaisir à la lecture de la prose d'une romancière viking qui m'a laissé plus froid qu'un iceberg d'avant le réchauffement climatique.
C'est peu de le dire. Argumentons un peu. L'histoire met des plombes à se mettre en place. Voyageant d'une femme et d'une époque à l'autre, et comme je bâillais aux corneilles, j'ai dû en reprendre la lecture à plusieurs reprises, je ne savais plus qui était qui et faisait quoi. Déjà, l'expression « des papillons dans le ventre », que j'ai toujours trouvée ridicule, et qui est probablement le fait de la traductrice ou du traducteur, m'avait bien agacé dès le départ (je ne saurais dire s'il s'agit d'un homme ou d'une femme, vu que j'ai déposé le roman ce matin dans une boîte à livres, pressé de m'en débarrasser).
Je crois qu'il est plus difficile pour un homme d'apprécier la narration de l'auteure car elle glisse des détails qui sont sans intérêt pour le thriller en lui-même. Je me fiche de savoir ce que mangent ses personnages ou comment ils se parfument dès lors que c'est sans importance pour le récit. Les événements en relation avec l'enquête arrivent trop tardivement après les déboires d'une mère, policière de son état, qui reprend le boulot après son accouchement et qui est méprisée par un supérieur hiérarchique macho, ce qui n'a pas manqué de me surprendre dans une société suédoise que l'on ne cesse de nous citer en exemple. Il est vrai que nous sommes dans les années septante (soixante-dix, pour ceux qui aiment se compliquer la vie ou qui sont fans de mathématiques).
Le lecteur passe plus de temps à découvrir les problèmes de couple (et autres, notamment avec son supérieur) de Britt-Marie qu'à avancer dans l'enquête. Des années plus tard, une nouvelle enquêtrice, une profileuse, se plonge sur ces enquêtes car le tueur qui cloue les mains de ses victimes au sol et leur enfonce des objets dans la bouche est réapparu. Nous aurons aussi largement droit aux déboires matrimoniaux de cette remarquable universitaire avec sa saleté de mari. Eh, oui ! Il ne fait pas bon être un homme dans l'univers de ce roman. Pas un pour rattraper l'autre, sauf à la toute fin, mais chuuuuut !
Encore un roman qui aurait pu être intéressant avec deux fois moins de pages, et les forêts s'en seraient mieux portées, en éliminant tout ce qui n'a aucun intérêt à proprement parler avec l'enquête en cours.
Lisant en parallèle « Lontano » de Grangé, pour moi, il n'y a pas photo ! Vive la France ! Quant à vous, amis nordiques, continuez à vous les geler ! (Je parle des neurones, bien entendu !)
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Ma note 10/20
Cela correspond aussi à la première partie du roman où j'ai bien accroché à ce polar féministe
Bonne entrée en matière avec ce meurtre en 1944
On suit l'enquête avec intérêt.Pourquoi cette femme clouée au sol?
Bref polar classique et subitement , on reste sur sa faim et on passe à un autre meurtre similaire des décennies plus tard
Suspens .Serait-ce le retour de l' Assassin des bas-fonds, mystérieux personnage jamais démasqué
Jusque là, j'accroche
Puis arrive un profond sentiment de lassitude et d'ennui
Car nous passons à une autre période ultérieure avec le même scénario
Cela devient lassant d'autant que l'écriture est très banale, les personnages féminins , courageuses enquêtrices,assez semblables.Quant aux personnages masculins , ils sont caricaturaux , forcément dominateurs ou glauques
Je me suis progressivement enlisé dans ce roman à la construction intéressante mais qui manque cruellement , si j'ose dire , de rythme
La fin est prévisible quoique improbable compte tenu de la durée de l'enquête qui se termine en 2019
Comme souvent lors de la découverte d' un nouvel auteur ou auteure de roman policier, le courant passe ou pas
Pour Camilla Grèbe, c'est raté pour cette première approche.
Mais il paraît que ce n'est pas son meilleur. J'attends vos conseils pour lui donner une seconde chance .


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Un coup de coeur pour ce magnifique polar à la construction très originale. Il clôt le cycle des aventures de Hanne, la profileuse, on y retrouve aussi Manfred et Malin, rencontrés dans le journal de ma disparition. Il me reste les deux premiers de cette série que je découvrirai sous peu avec plaisir, même si c'est dans le désordre.

En 1944, Elsie est auxiliaire de police, elle travaille avant tout dans un bureau, mais est appelée lors d'intervention si des enfants sont impliqués. Un soir d'hiver, une prostituée est assassinée, Elsie accompagne ses collègues masculins pour s'occuper des petits, mais elle se fait tuer par le criminel lors de sa fuite. Son fiancé Axel est mort à la guerre en 1939 et Elsie a dû confier sa fille Britt-Marie à une famille adoptive.

Trente ans plus tard, Britt-Marie est aussi devenue policière. Elle a très mal vécu le fait d'apprendre son adoption et écrit l'histoire de sa mère. Elle est mariée, a un fils de trois ans et beaucoup de problèmes avec son mari alcoolique. Sa vie professionnelle est difficile aussi, son chef est de la vieille école et il pense que les femmes dans la police ne sont bonnes qu'à dactylographier les rapports, alors qu'elle a une formation de police et aimerait participer aux enquêtes. D'ailleurs l'Assassin des bas-fonds vient de frapper à nouveau, comme en 1944. Deux femmes ont été tuées et clouées au plancher dans un quartier populaire. Deux nouveaux meurtres seront commis dix ans plus tard, mais la police n'a jamais trouvé aucun indice sur ce criminel.

Nous suivons cette enquête passionnante au fil du temps à travers quatre policières qui doivent se battre pour trouver leur place et ne la trouveront d'ailleurs pas toujours. Nous suivons surtout l'évolution de la condition féminine des années 1940 à nos jours, ainsi que celle des familles d'un quartier populaire. Il y a un grand nombre de personnages, tous bien campés, ainsi que le contexte. le dénouement est complètement inattendu, la narration très originale. Tout est intéressant dans ce livre, qu'il s'agisse de l'enquête, de l'ambiance oppressante quand l'Assassin sévit impunément ou de l'évolution de la société suédoise racontée dans le roman.

Ce polar mérite plus de cinq étoiles si c'était possible. Un grand merci à Netgalley et aux Editions Calman-Lévy pour ce grand coup de coeur.

#LArchipeldeslarmes #NetGalleyFrance
Lien : https://patpolar48361071.wor..
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[Coup de coeur] Longtemps resté sur ma pile à lire, je me suis décidé à l'ouvrir, pour mon plus grand plaisir. Pourtant c'était près de 600 pages qui m'attendaient de pieds fermes, mais celles-ci se sont tournées avec une incroyable facilité malgré plusieurs temporalités et de multiples personnages. En effet, Camilla Grebe nous attire sur près de 80 années d'enquête à la poursuite d'un mystérieux assassin, qui semble sévir en toute impunité dans un des quartiers de Stockholm. Ce sont plusieurs femmes qui vont subir ces violences et ce sont plusieurs femmes qui vont mener les enquêtes. Quel est finalement le sujet du livre, l'enquête ou la condition des femmes de la fin de la guerre à nos jours.

Tout débute en 1944 dans un quartier des bas-fonds de Stockholm, la police est appelée pour une bagarre. Lors de l'intervention deux policiers et Elsie, leur auxiliaire de police, tombent sur un crime particulièrement odieux. Une jeune femme vient d'être assassinée et clouée, par les mains, au sol, sous les yeux de ses tout jeunes enfants. Mais l'intervention surprend le meurtrier, qui dans sa fuite tue Elsie. Une enquête est ouverte sans résultat, mais le mode opératoire de l'assassin se reproduira dans les années 70, dans les années 80 et en 2019.

Camilla Grebe transforme L'archipel des lärmes en un témoignage sur plusieurs décennies du combat des femmes pour leur reconnaissance dans le monde du travail, en particulier dans la police. Elle y aborde les thèmes de la misogynie, le dénigrement des mères célibataires, les violences faites aux femmes et toutes les formes de discrimination dans une intrigue qui garde sa cohérence et le sens du suspense. le rendez-vous est noté avec une nouvelle enquête d'une des autrices à succès du polar suèdois.

❓Etes-vous fans des polars scandinaves ?

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Camilla Grebe propose un roman policier en quatre parties, quatre époques, sur une effroyable suite de meurtres commis sur des femmes célibataires à Stockholm et dans sa banlieue. En 1944, une jeune mère pratiquant la prostitution pour nourrir ses enfants est retrouvée crucifiée sur le parquet de son appartement. La police intervient rapidement. le tueur est encore là, tapis dans l'ombre. Il s'enfuit et dans sa course projette dans l'escalier l'auxiliaire de police Elsie Svenns. Une chute mortelle.
Trente ans plus tard, une autre femme est retrouvée écartelée dans la même position à Östertuna. Les cris de son bébé ont alerté les voisins. Elle s'en sort. L'assistante de police Britt-Marie Odin, fille de Elsie, est sortie de la routine d'un travail de classement de rapports par son chef, un commissaire borné et machiste, pour entendre les premières déclarations de la victime. Une tentative de meurtre qui ne fait que précéder un nouveau meurtre. Toujours signé avec la même mise en scène.
Quel est ce criminel, qui frappe au même endroit à des années d'écart des filles mères ? D'ailleurs y a t-il un ou des criminels ? Un copieur sévit-il ? Comment choisit-il ses victimes ?
Les années passent et d'autres enquêtrices vont tour à tour essayer de percer ce mystère.

L'intrigue est remarquablement construite. Les quatre parties constituent autant d'évolutions de la société suédoise. Camilla Grebe montre comment les femmes ont du se battre pour gagner leur place, petit à petit, dans une institution comme la police. Reléguées à de simples tâches dans les années 40, limitées à un travail de bureau et sans responsabilité dans les années 70, commençant à intervenir dans les enquêtes comme profileuse dans les années 80, puis pleinement flic aujourd'hui. Les obstacles pour concilier vie professionnelle et vie familiale sont multiples, quelques soient les époques.
Les techniques d'enquête évoluent. La police scientifique arrive doucement. Chacune des enquêtrice apporte quelque chose à la compréhension de ces crimes. L'auteure parvient à maintenir son suspense sur toute la durée du livre.

Le récit est addictif, la présentation de la Suède en évolution au fil du temps est une grande réussite, mais la vision de Camilla Grebe d'une « guerre des sexes » revient trop dans l'histoire et finit sur la longueur par être des plus pesantes. Sa conception du monde l'amène à n'avoir (sauf deux exceptions) que des personnages masculins machistes, égoïstes, alcooliques, trompant leur femme... Tous les conjoints des quatre enquêtrices deviennent sous la plume de l'auteure suédoise des caricatures repoussantes, ayant croisé de vraies héroïnes du quotidien. La répétitivité du procédé gâche grandement un polar par ailleurs réussi.
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Challenge plumes féminines 2022 – n°34

Audiobook en 2 parties pour un total de 12h40 d'écoute. Nouvelle auteure suédoise de thriller, il y en a tellement que je me mélange dans leurs noms. Je croyais que c'était celle qui avait écrit « Cyanure », présent dans ma pal papier. Ce sera néanmoins une totale découverte, ne connaissant pas ses écrits.

Le début est un peu chaotique où le passé et le présent sont mélangés et les prénoms finissaient par me perdre. J'ai hésité à l'abandonner car j'étais perdue et je n'avais rien compris au début. Après une lecture du résumé, j'ai décidé de continuer mon écoute, l'histoire semblait très intrigante. le lecteur est une femme, pour une fois, et elle est très agréable à écouter. La construction de l'histoire est malgré tout curieuse, les relations des femmes y prennent une grande part alors qu'elles-mêmes restent très impersonnelles. Elles ne sont pas antipathiques mais j'ai dû mal à les apprécier. Heureusement que l'intrigue policière et la disparition subite de Britt-Marie m'ont tenu en haleine, sinon je ne suis pas sûre que je l'aurais fini. Mais j'étais curieuse de voir comment l'auteure allait conclure son enquête et qui était le meurtrier. Pour ma part, c'était le flou total, je n'en avais aucune idée. J'ai émis différentes déductions mais j'étais encore loin du compte.

Comme vous l'aurez compris, ce roman n'a pas été un coup de coeur mais néanmoins une très bonne découverte de l'imaginaire tordu de cette auteure. Pour ma part, il s'agit donc d'une nouvelle auteure de thriller à suivre. Comme toujours avec ces auteur.e.s venu(e)s du froid, le contexte et les paysages sont dépaysants à souhait. Je vous conseille donc de découvrir ce roman primé en 2019 et son auteure, de préférence avec la version papier pour pouvoir revenir plus facilement en arrière.

Sur ce, bonnes lectures à vous :-)
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Stockholm 2019. le tueur des bas-fonds, le retour.
C'est une affaire classée qui remonte à la surface. Une prostituée assassinée sauvagement, une nuit de février 1944 sera la première pierre d' un édifice macabre.
Dans les années soixante-dix puis dans les années quatre-vingt, plusieurs jeunes mères célibataires seront retrouvées mortes dans les mêmes tragiques conditions.
Un serial-killer au long cours sévit dans cette petite ville de la banlieue de Stockholm.
Le chroniqueur, un peu las en cette fin d'année littéraire*, soupire : Et zut, encore un polar nordique avec tueur glacial, sadique et frustré ?!
Mais heureusement, c'était sans compter le savoir-faire et l'engagement social et féministe de Camilla Grebe, une romancière qu'on aime beaucoup !
Qui est donc ce narrateur omniscient qui jongle avec les années et fouille consciencieusement dans les archives du petit commissariat ? Qui était cette jeune policière au triste destin? Une savante construction du récit et des époques en miroirs nous racontent le combat des femmes pour avoir le droit de travailler, d' élever des enfants et d' occuper des postes à responsabilités dans la Suède d' après-guerre.
Tout au long d' un roman policier prenant et de très bonne facture, Camilla Grebe dresse le portrait de femmes fortes qui se battent seules pour tout simplement exister.
Vous l' aurez compris, " L' archipel des larmes" est beaucoup plus qu' un nouveau polar nordique.
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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Camilla Grèbe est un auteur que j'aime bien aussi me suis- je précipitée sur son dernier roman quand je l'ai vu.
Un roman qui a la particularité de se passer sur une longue période chronologique : les premiers meutres ont lieu en 1944 en Suède et la résolution de l'enquête a lieu en 2019.
Celui que l'on surnomme " l'assassin des bas-fonds" tue des femmes célibataires avec enfants et leur cloue les mains au sol.
La particularité de ce roman c'est aussi son côté féministe. A chaque époque une femme policière enquête et tente de trouver sa place dans des équipes uniquement masculines et machistes.
Les policiers de 2019 sont ceux que l'on connaît si on a lu les précédents romans de Camilla Grèbe : Manfred, Malin et la profileuse Hanne.
Un bon suspense, un bon moment de lecture. Je le recommande.
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