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Réalités tome 1 sur 4
EAN : 9791023610369
232 pages
Publishroom (31/01/2019)
4.16/5   16 notes
Résumé :
2012 : Les Limiers Aeria et Bron effectuent en Réalité Un une mission pour la société idéale de la Réalité Zéro. Leur but ? Traquer ceux qui pourraient perturber leur époque en développant leur faculté de déplacement à travers les mondes.
Mais bien vite, le couple repère des anomalies dans les câbles quantiques. Selon l'Analyste Welmot, il s'agirait d'un fait rarissime qui ne se serait pas produit depuis la mise en place de la Fibre Unique, qui permet de cha... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (11) Voir plus Ajouter une critique
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Réalités alternatives, mécanique quantique et belles pépés dans ce premier tome entraînant.


La réalité zéro, sorte d'utopie (?) communiste, voyage dans le temps et les réalités, éliminant sans scrupules toute personne risquant d'accéder à « LA » connaissance et menacer leur existence.
Mais la machine se grippe et une autre réalité pourrait-elle se rebeller et par les mêmes méthodes se faire une place au soleil ?


Un thriller, de la physique, des maths, quelques petites phrases bien senties et on se ballade agréablement et à l'aise dans l'univers de l'auteur.
Au début je me suis inquiété. Vendu par l'éditeur comme Hard SF, pourtant le style plutôt décontracté semblait à mille lieux d'un A. Reynolds ou d'un G. Egan. Et finalement, c'est tant mieux. le bouquin est très digeste et la hard science consiste surtout, tout au long du roman, à expliquer l'univers, le comment et le pourquoi du voyage temporel et multidimensionnel. (Limite Fantasy-Fantastique et pouvoirs de l'esprit, comme dans Isolation d'Egan qui lui est pour le coup, beaucoup moins digeste d'ailleurs).
Une pensée émue pour « La fin de l'éternité » d'Asimov auquel, Limiers, Opérateurs, Analystes, Surveillants m'ont fait penser.
Bon la réalité zéro, idéale ? On se doute que l'auteur a un avis la-dessus puisque les gens vivaient heureux, enfin ! Et ce qui pouvait risquer de remettre cette stabilité en cause était sévèrement réprimé, de manière définitive de préférence. Oups, j'ai peur moi… D'autant qu'un génocide à l'échelle de l'humanité ne semble pas émouvoir grand-monde là-dedans.


On pourra regretter quelques épisodes sous forme de bloc. La scène de cul, check. Une baston, check. Le moment philo, check. La bonne critique de la société consumériste check… Mais regretter n'est pas vraiment le mot puisque le tout se lit très facilement.
J'aurais aimé également un peu plus d'interactions d'Abigail avec les autres (quels autres?) dans le monde de Kylee. (c'est pas du spoile, c'est dans la quatrième de couv).


Ah, je vous ai menti pour les belles pépés. On n'est pas dans le pulp de l'âge d'or de la SF avec uniforme en bikini. Le livre se veut malgré tout « plus sérieux » et réussi son coup.
Et puis un bouquin qui arrive à m'arracher au sacro-saint épisode d'une série Netflix avant de dormir mérite qu'on le lise.
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Comment dire … je déteste l'auteur. Je sens que je vais lui vouer une haine certaine jusqu'au... prochain tome.
C'est franchement pas humain de laisser les gens comme ça dans l'attente d'une suite… bon d'un autre côté j'étais prévenue quand j'ai commencé ce roman : c'est bien notifié tome 1 donc du coup il y a obligatoirement une suite… mais maintenant je veux le tome 2 !! (capricieuse la lyoko !! un peu quand ça vaut la peine !)

J'ai tout simplement adoré ce roman et son originalité . Une nouvelle façon de revisiter les voyages dans le temps.
J'ai eu un peu peur au début de ma lecture, car tout restait un peu vague, mais il n'a pas fallu longtemps pour une immersion totale.

L'écriture de l'auteur est tout a fait abordable, et surtout très plaisante. j'en redemande et je vais suivre avec attention ce nouvel auteur dans l'univers de la SFFF française.. et je connais quelques lecteurs qui pourraient fortement apprécier ce roman .

Je tenais a remercier très chaleureusement les éditions Publishroom, sans eux je n'aurais pas eu la chance de découvrir cet auteur… si vous avez d'autres perles je suis preneuse
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Je fais cela rarement, mais avant de me mettre à écrire cette critique, j'ai lu les avis de fnitter et lyoko. Nous n'avons de toute évidence pas le même ressenti de lecture.

Pour ma part, je n'ai pas du tout accroché. C'est un peu comme quand on est sur le quai d'une gare et que l'on regarde passer un train de marchandises : cela semble interminable.

L'auteur n'a pas su m'embarquer dans son univers. Pourtant les réalités parallèles et les voyages dans le temps cela me plaît beaucoup d'habitude. Je ne suis pas parvenue à y croire et les personnages ne m'ont pas dit grand-chose. Dans l'ensemble, j'ai trouvé cette lecture plutôt ardue.

Dommage.




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Le voyage dans des mondes (réalités) parallèles, dans le temps, c'est le genre de thème qui me plait beaucoup dans les livres. D'ailleurs, j'ai aimé l'organisation autour des réalités même si je n'ai pas saisi pourquoi il fallait tuer ceux qui en prennent conscience... L'histoire prend le temps de se mettre en place, on apprend sur les différents personnages, il y a un certain mystère sur un meurtre.
Par contre, la place laissée aux explications sur les réalités, sa mise en place m'a semblée trop technique et peu compréhensibles. Les recherches de Welmot m'ont paru longues et répétitives. Cependant, j'ai apprécié l'évolution de Abigail Merteens et la fin laisse sur des interrogations... J'attends la suite pour avoir des réponses à certaines interrogations !
Merci à Publishroom pour cette lecture.
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J'ai beau adorer les récits de science-fiction et être abonnée depuis mon plus jeune âge à Science&Vie Junior, j'ai toujours soigneusement évité les ouvrages de hard SF, de peur d'être totalement perdue … Jusqu'à ce que je me laisse tenter par Anaëlle de chez Publishroom sur Simplement.pro, qui a proposé cet ouvrage mêlant « action, psychologie et philosophie » tout en parlant de voyage dans le temps, de réalités parallèles et de physique quantique … Bref, le combo parfait pour attirer mon attention et attiser ma curiosité ! Seule la mention « tome 1 » réfrénait mon enthousiasme : j'ai déjà tellement de sagas en cours, est-ce vraiment raisonnable d'en entamer une de plus ? Mais vous le savez bien, quand il est question de livres, je n'écoute que très rarement la petite voix de la raison, et j'ai crânement haussé les épaules en cliquant sur « postuler » … J'aurai du me méfier : le second tome n'est pas encore sorti et la fin est une véritable torture livresque !

Depuis la mise en place de la Fibre Unique, cinq Réalités cohabitent … Mais seuls les habitants de la Réalité Zéro le savent, et sont capables de voyager d'un monde à l'autre, d'une époque à l'autre. Aeria et son coéquipier Bron sont Limiers : ils sont chargés de surveiller les câbles quantiques afin de traquer les individus dont les pensées représentent un danger pour leur Réalité … Mais de surprenants événements vont perturber leur mission du moment et vont conduire leur supérieur, l'Analyste Welmot, à faire d'étranges découvertes aux implications terribles. Pendant ce temps, Abigael se fait enlever par Kylee. Les enseignements de ce dernier au sujet des différentes Réalités et des câbles quantiques viennent bouleverser toutes ses certitudes, tandis qu'une question grandit en elle : pourquoi ce professeur s'intéresse-t-il à elle, simple petite serveuse à Bruxelles ?

Commençons par les points « négatifs » : j'ai eu énormément de mal à me plonger dans l'histoire. le début est fort laborieux, entrecoupé de longs passages explicatifs amenés avec plus ou moins de maladresses (en tant que béta-lectrice, je traque sans vergogne ce que j'appelle les « cours magistraux artificiels », c'est-à-dire les moments où un personnage explique très longuement toutes les subtilités de son propre univers à un autre, pour transmettre « subtilement » l'information au lecteur … sauf que c'est absurde quand l'interlocuteur est lui-même issu dudit univers !). C'est le risque quand on met en place un univers riche aux règles complexes, en particulier quand ces règles font appel à des connaissances scientifiques très poussées : pour ne pas perdre le lecteur, l'auteur s'efforce de lui expliquer en long, en large et en travers tout ce qu'il a besoin de savoir pour comprendre l'univers en question … au détriment de l'intrigue, qui se voit reléguer au second plan. L'action met donc pas mal de temps à se mettre en route, et le début traine en longueur, et le lecteur doit s'accrocher pour ne pas décrocher …

Je me suis donc accrochée, vaillamment, jusqu'à ce que nos chers protagonistes cessent leurs longs monologues explicatifs auxquels je ne comprenais pas tout et qu'ils commencent enfin à agir. Et là, le miracle a eu lieu : je ne comprenais toujours pas toutes les subtilités du fonctionnement des déplacements à travers les câbles quantiques, mais cela n'avait absolument aucune importance … Car l'histoire s'avérait vraiment passionnante et captivante, une sorte de course contre la montre, de compte à rebours inexorable dont on ne sait pas encore quel sera l'atroce dénouement. Nous suivons tour à tour Aeria, Welmot et Abigael. L'action, la réflexion et l'initiation. Au début, on s'interroge sur le lien qui les unit, on se demande comment ces trois intrigues parallèles vont bien pouvoir se rejoindre pour former une seule histoire. Et puis, petit à petit, les morceaux du puzzle commencent à se mettre en place, au fil des événements, découvertes et révélations, et progressivement, on entraperçoit l'Intrigue avec un grand I … et on tremble, car on sent que quelque chose de potentiellement dramatique risque de survenir d'un moment à l'autre !

Mais l'auteur nous offre bien plus qu'un « simple » récit d'action. Il évoque aussi la question de la connaissance, et plus encore de l'éthique de la connaissance. Les habitants de la Réalité Zéro vivent dans l'angoisse permanente qu'un individu d'une autre Réalité ne touche du doigt – ou plutôt de la pensée – l'existence du « monde quantique » dont ils gardent farouchement le contrôle, considérant les habitants des autres Réalités « primitifs », « barbares », « sauvages ». Ils traquent ainsi impitoyablement tous ceux qui s'intéressent de trop prêt à la physique quantique et qui risquent par conséquent d'arriver aux mêmes conclusions qui ont permis la mise en place de la Fibre Unique permettant de se déplacer entre les Réalités … La connaissance, et le pouvoir qu'elle induit, doit-elle rester entre les mains d'une élite auto-proclamée ? Ou bien doit-elle au contraire être mise à disposition de tous, au risque que certains en fassent mauvais usage ? La question est intéressante et mérite d'être posée : j'aurai seulement préféré que l'auteur n'affiche pas aussi clairement, à travers les opinions bien tranchées de ses personnages, sa propre position … J'aime la science-fiction qui pose des questions philosophiques sans y apporter de réponses, afin de laisser le lecteur réfléchir par lui-même ….

En bref, vous l'aurez bien compris, si l'intrigue tarde à se mettre en place, noyée sous un afflux d'informations fort complexes – et parfois superflues, car nous sommes dans un roman et non un essai scientifique –, une fois l'histoire lancée, celle-ci s'avère passionnante ! Page après page, tandis qu'Aeria se retrouve confrontée à des événements insolites, tandis que Welmot élabore une théorie aux implications effroyables, tandis qu'Abigael découvre son monde avec un regard neuf sans comprendre le rôle qu'elle va avoir à jouer, l'urgence se fait de plus en plus présente, et le lecteur tourne les pages sans vraiment s'en rendre compte : il veut savoir la suite, même s'il ne comprend fichtrement rien à la physique quantique ! Amoureux des voyages temporels et des mondes parallèles seront aux anges : il aura les deux pour le prix d'un seul livre ! Un simple petit conseil : lorsque vous arrivez à la page 297 (l'avant-dernière page, quoi), prenez quelques minutes pour vous relaxer, pour prendre votre souffle … car les dernières phrases vont vous faire hurler de frustration ! Ça devrait être interdit, ce genre de fin : laisser ses lecteurs en plan comme cela sans avoir sorti la suite, cela s'apparente à de la torture ! Je veux le tome 2, que quelqu'un aille dans le futur le chercher, s'il vous plait !
Lien : https://lesmotsetaientlivres..
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Citations et extraits (12) Voir plus Ajouter une citation
Elle avait cru jusque-là qu’on pouvait vivre heureux sans nécessairement être Einstein, que la connaissance était quelque chose d’inutile pour parcourir un chemin honorable dans la vie. C’était un point de vu qui se défendait, pour celui qui n’avait pas d’ambition pour lui-même, pas de respect pour sa propre nature ni d’imagination assez grande pour se construire un avenir plus riche de sens que celui que proposait le modèle des société actuelles via la télévision qui débilitait et l’omniprésente publicité qui lobotomisait toute volonté.
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La notion de destin avait ses avantages, dont le principal était de ne pas avoir à prendre de risques. Comme il fallait absolument obéir à la dictature de son Moi, on lui apportait une aide extérieure pour qu’il trouve les excuses qui le laisserait plus facilement exprimer pleinement sa triomphale intelligence. Le destin, c’était une solution pour égo paresseux. Et si ça ne suffisait pas, on le fournissait en solution ultime : Dieu. Le parfait alibi pour ne pas même avoir à s’excuser de soi-même.
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Les émissions en direct, les fictions de tout nature et les programmes de téléréalité avaient disparu du réseau Com’vidéo depuis la Grande Elevation. Elles avaient jusqu’alors représenté un frein à l’émancipation spirituelle des individus, les enfermant dans une spirale de dégénérescence cérébrale et les conditionnant à un asservissement mercantile devenu néfaste.
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Maintenant, elle se rendait compte que savoir et apprendre permettait d’avancer dans sa propre direction, de se libérer du chemin mortel que d’autres avaient tracé pour soi.
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Maintenant elle se rendait compte que savoir et apprendre permettait d'avancer dans sa propre direction, de se libérer du chemin mortel que d'autres avaient tracé pour soi. Apprendre commençait quand on posait ses propres questions et non quand on tentait de répondre à celles des autres. S'interroger sur soi, c'était le début du chemin, au cours duquel on se préparait à critiquer. La critique, celle de la chose apprise et surtout celle de soi même, c'était la clé qui rompt les chaînes qui entravent, c'était commencer à devenir libre. Et la liberté était bien plus importante à atteindre que le faux bonheur d'une vie sécurisée de prisonnier perpétuel.
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