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Éric Cowen (Traducteur)
EAN : 9782266181150
697 pages
Pocket (09/09/2010)
3.78/5   115 notes
Résumé :
Au fin fond de l'espace, dans plus d'un millénaire...
Près de quatre siècles de barbarie ont suivi l'effondrement du Premier Empire de l'Homme. Avec l'avènement du nouvel Empire et la fin des terribles Guerres de Sécession, la paix semble revenue dans l'univers humain et ses deux cents mondes habités, sous la férule indéfectible de la Marine Impériale. Mais quelque chose s'approche. Un objet inconnu qui ressemble à une gigantesque voile solaire, un vaisseau r... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (23) Voir plus Ajouter une critique
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"La paille dans l'oeil de Dieu" est un roman de SF qui cumule beaucoup de qualités, à commencer par un scénario passionnant servi par une introduction pleine de suspense.
"Quelque chose approche. Un objet inconnu qui ressemble à une gigantesque voile solaire, un vaisseau résolument inhumain. La mission du croiseur impérial Mac-Arthur est dès lors d'une simplicité redoutable : établir le premier contact. Oui, mais avec quoi ?"
Cet extrait du quatrième de couverture a suffit à titiller mon intérêt, l'histoire à partir de là va se révéler passionnante avec l'attente du contact avec ces entités mystérieuses, puis le contact proprement dit et la quête des intentions véritables de ces extraterrestres.
La méfiance est de rigueur, à partir de là qui va manipuler qui ? les apparences pourront se révéler trompeuses...
Je n'en dirai pas beaucoup plus, cette histoire par la grâce d'un très bon scénario va nous tenir en haleine jusqu'au bout, il s'agit de l'un des meilleurs livres de science fiction que j'ai lus.
Autre avantage dans un genre qui abonde en trilogie et autres séries, il s'agit là d'un "one shot", ce qui est suffisamment rare pour être mentionné.
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C'est un excellent exemple de ce qui se fait de mieux dans la thématique du contact .
C'est un thème difficile à exploiter sans sombrer dans le ridicule ou l'anthropomorphisme .

Les auteurs ont fait ici des hypothèses très intéressantes en partant de l'étude du comportement animal (insectes et mammifères ).
Ils ont recombiné tout cela d'une façon extrêmement intelligente et opératoire dans le récit .

L'intrigue repose également sur une veine SF militaire qui est également bien exploitée et qui s'imbrique avec des aspects politiques très fouillés .
C'est bien construit et bien rédigé et on sent bien la patte des deux auteurs Larry Niven bien sûr mais Jerry Pournelle aussi qui est un grand nom de la SF militaire .

Il y a cependant un décorum impérial , très teinté XIX , qui pourra taper sur les nerfs de certains l'lecteurs .

Mais le volet explorations spatiale est fabuleux .

Le récit est solide comme l'univers .
Le rythme est prenant et c'est un très bon moment de lecture .

Un très bon moment de space opéra original , solide et très réussis donc , avec une bonne dose de suspens …

La traduction a été rafraîchie dans cette édition , et ce n'était pas du luxe .
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La paille dans l'oeil de Dieu est un roman co-écrit par Larry Niven et Jerry Pournelle en 1974. Il a été nominé pour les prix Hugo, Nebula et Locus en 1975. Il fait partie de la série « Moties » (Pailleux) mais le tome 2 n'a jamais été traduit, tiens donc…

J'ai lu la traduction révisée par Pierre-Paul Durastanti et Olivier Girard.

L'histoire se passe en 3017 après J.-C., la chronologie en fin de volume permet d'avoir une vue d'ensemble sur les événements depuis 1969. Dans un contexte de révolte sur la planète Néo-Chicago, Roderick Blaine est promu commandant du vaisseau Mac-Arthur. Sa première mission sera de rallier Néo-Ecosse avec deux passagers à escorter, un négociant présumé traître à l'Empire et une anthropologue.

C'est alors qu'est détectée une sonde extra-terrestre en provenance de la Paille. Rod est envoyé en mission pour l'intercepter. C'est le début d'une grande aventure de premier contact.

Sans rien révéler de l'intrigue, j'ai vraiment trouvé ce roman excellent : les personnages, la description des Pailleux (ce qu'ils sont, leur histoire, …), les scènes d'action, quelques scènes d'horreur, un peu d'amour et pas mal d'humour. Il y avait un bon équilibre entre les militaires de la MSI (Marine Spatiale Impériale), les scientifiques et l'aspect religieux.

J'ai bien aimé avoir le point de vue des Pailleux, c'est plus intéressant.

La fin reste ouverte mais on peut s'en contenter. En 1993, Niven & Pournelle ont écrit une suite (The Gripping Hand) qui reprend l'histoire 25 ans plus tard. Si le coeur vous en dit… perso je ne pense pas lire la suite, j'ai déjà trop de livres dans ma pàl v.o. (en anglais).



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Une rencontre du troisième type : les êtres humains rencontrent enfin une espèce intelligente. Un roman qui nous narre cette rencontre et qui nous permet de connaître cette nouvelle "race", ses besoins, sa biologie, sa psychologie.
Mais c'est aussi une façon de voir l'avis et l'accueil que se font les humains sur cette nouvelle espèce.

Un livre très intéressant, avec quelques longueur qui nous fait voyager et qui m'a un peu prise au dépourvu..
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Les siècles passent, et rien ne semble pouvoir arriver à l'espèce humaine, qui conquiert tranquillement l'espace, terraforme des planètes lointaines et instaure un gouvernement planétaire relativement stable. Mais voilà qu'un vaisseau extra-terrestre surgit d'un coin jugé désert de notre univers. le capitaine chargé de l'intercepter réussit à ramener le pilote… mort. Impressionné par cet exploit prometteur, l'empereur lui ordonne aussitôt de partir en expédition afin d'assurer à cette nouvelle civilisation le caractère pacifique de notre espèce. Et d'évaluer les risques que ces extra-terrestres représentent : se faire découvrir n'est jamais une bonne nouvelle…

Signalons d'abord que ce roman a assez mal vieilli : l'humanité n'est composée que d'américains brillants et de russes, un peu moins brillants mais utiles pour effectuer les bases besognes. Les chrétiens sont largement majoritaires, et le seul musulman à apparaître dans le récit est un marchand traître et corrompu. Les extra-terrestres apprendront également que les humains n'ont pas de relations sexuelles hors mariage, et que seules les filles de mauvaise vie utilisent la pilule contraceptive.

Si on parvient à faire abstraction de ces détails, le roman reste très agréable à lire. le premier contact avec les extra-terrestres a été abondamment décrit, entre collaboration pacifique et guerre totale. le roman nous laisse dans l'expectative, chacune de ces deux options ne pouvant jamais être écartée. Les hordes de scientifiques tentent de comprendre le fonctionnement des sociétés granéennes, tout en cachant au maximum le pouvoir de nuisance des êtres humains et leurs technologies de combat. Mais les Granéens semblent en faire autant de leur côté, malgré leur apparente collaboration.

Malgré quelques défauts agaçants, La poussière dans l'oeil de Dieu est finalement un livre passionnant, mêlant science-fiction militaire, thriller et considérations philosophiques sur la place de l'être humain dans l'univers. On suit les tentatives de rapprochement, la méfiance, l'hostilité entre les deux espèces avec avidité et un brin d'anxiété, jusqu'au dénouement final.
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Citations et extraits (10) Voir plus Ajouter une citation
L'orchestre du lycée John Muir était suivi des Highlanders de Covenant, en kilt, accompagnés de tambours et de cornemuses au son perçant. Cette musique sauvage agaçait les nerfs de Rod, qui tâchait de se contrôler. Bien que Covenant se trouve de l'autre côté du Sac à Charbon, les Highlanders étaient évidemment très populaires sur Néo-Écosse, et la population adorait, ou prétendait adorer, la cornemuse.
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- Les idées stupides sont pour les cas d'urgence. Quand il n'y a plus rien d'autre à faire. Si elles marchent, elles atterrissent dans le manuel d'instruction. Tant que c'est possible, suivez le manuel, appliquez systématiquement la collection d'idées stupides ayant fonctionné dont il regorge." Cargill sourit devant l'air médusé du jeune homme. "Laissez-moi vous raconter celle que, moi, j'ai fait inscrire dans le manuel..."
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Staley cheminait depuis trois heures quand il aperçut ce qui pouvait être un avion volant haut et vite. Horst lui fit signe, sans grand espoir. L'engin poursuivit se route et Staley fit de même.
Il le revit toutefois bientôt derrière lui, et plus bas. L'appareil, qui paraissait avoir déployé des ailes, se posa hors de vue derrière les collines basses où Staley avait atterri. L'enseigne haussa les épaules. Les occupants trouveraient son parachute et sa capsule de sauvetage ; ils repéreraient ses traces. La direction qu'il avait prise serait évidente. Il n'avait nul autre endroit où aller.
Quelques instants plus tard, l'avion repris l'air et venait droit sur lui, manifestement à sa recherche. Il envisagea de se cacher, songea que s'était idiot et agita de nouveau les bras. Il fallait qu'on le trouve, même s'il se demandait ce qu'il pourrait bien raconter.
L'appareil le dépassa et se mit en vol stationnaire. Réacteurs orientés vers le bas, il descendit rapidement et se posa dans le champ. Il contenait trois Pailleux, dont une Brune-et-Blanche qui en sortit aussitôt.
" Horst ! cria-t-elle avec la voix de Whitbread. Où sont les autres ? "
Staley tendit le bras vers le dôme luisant qui se trouvait encore à une heure de marche.
La Pailleuse sembla se tasser sur elle-même. " C'est foutu. Vous êtes sûr qu'ils y sont déjà ?
-Oui. Ils m'attendent. Depuis environ trois heures.
-Seigneur ! Peut-être n'ont-ils pas pu entrer. En tous cas, Whitbread n'aura pas réussi. Venez, Horst. " Elle indiqua l'avion. " Nous allons nous serrer. "
Une seconde Brune-et-Blanche attendait dans l'engin en compagnie d'une Brune installée derrière la console de pilotage. La Pailleuse de Whitbread chanta une phrase sur cinq octaves avec au moins neuf notes. L'autre Médiatrice gesticula, comme prise de désespoir, puis les trois Pailleux firent une place à Staley entre les sièges bizarres et la Brune manoeuvra les commandes. L'avion décolla et fonça droit vers le bâtiment en forme de dôme. " Peut-être n'ont-ils pas pu entrer ", répéta la Fyunch(clic).
Mal à l'aise, Horst s'accroupit dans la cabine en s'interrogeant. Tout cela sentait mauvais. " Qu'est-ce que ça signifie ? " finit-il par demander.
La Pailleuse de Whitbread lui lança un regard étrange. " Rien, peut-être. " Ses deux congénères n'avaient pas décroché un mot.

34. Entrée interdite.

Whitbread et Potter, seuls à l'intérieur du dôme, écarquillaient les yeux.
Le bâtiment n'était qu'une coque. Une source lumineuse, pareille à un soleil d'après-midi, brillait à mi-hauteur sur le mur. Les Pailleux utilisaient ce type d'éclairage dans bien des immeubles que Jonathon avait vus.
Sous le dôme se trouvait une petite ville, comme pétrifiée. Ni bruit, ni mouvement, ni lumière aux fenêtres. Et les bâtiments. . .
Elle n'avait aucune cohérence. Les immeubles s'entassaient les uns sur les autres. Whitbread grimaça face à deux piliers de béton, aux lignes pures et aux fenêtres innombrables, encadrant une sorte de cathédrale médiévale surdimensionnée, sculptée de mille corniches gardées par ce que le Fyunch(clic) de Bury avait appelé des " démons " pailleux.
Une myriade de styles d'architecture et un douzaine de niveaux de technologie se côtoyaient.
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"Je sais ce que c'est qu'une paille, disait Stocker Jackson à son interlocuteur. Je comprends qu'on puisse en avoir une dans l'oeil. Mais une poutre!? Nom de Dieu? Tu peux me le dire? Comment peut-on avoir une poutre dans l'oeil sans s'en apercevoir? C'est complètement con.
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« Commandant, monsieur Withbread a fait mention d'une salle d'outillage dans le vaisseau granéen. Il pense qu'on a testé son habileté à reconnaître la fonction de ses outils. J'en viens à penser que les extra-terrestres pourraient bien nous juger tous sur ce critère.
— C'est possible. La fabrication et l'utilisation de l'outil sont une fonction fondamentale...
— Oui, oui, commandant. Mais nul d'entre nous ne sait en fabriquer ! Nous avons ici un linguiste, une anthropologue, un administrateur – moi-même – et des guerriers de votre Flotte. Nous sommes pris à notre propre piège. Nous avons passé trop de temps à chercher à connaître les Granéens. Pas assez à leur faire sentir notre intelligence. »
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