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Le siècle des grandes aventures tome 2 sur 4
EAN : 9782330027483
247 pages
Actes Sud (03/09/2014)
3.88/5   38 notes
Résumé :

Tandis que Les Ingénieurs du bout du monde invitait à vivre les innovations techniques du début du siècle à travers les aventures d’Oscar et de Lauritz, Les Dandys de Manningham se situe dans le monde des beaux-arts à l’époque du Bloomsbury Group.

À l’issue de ses études en génie civil à Dresde, Sverre, le troisième fils de pêcheur norvégien, s’enfuit à Londres avec son jeune amant, Albert. Ce dernier vient d’hériter du titre de comte de Mann... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (6) Voir plus Ajouter une critique
Des trois frères Lauritzen, seul Lauritz est retourné en Norvège pour honorer le contrat moral passé avec la Bonne espérance et construire la ligne de chemin de fer Bergen-Kristiana. Oscar est parti tenter sa chance en Afrique et Sverre a tout quitté pour suivre son amant Albie en Angleterre. Installés à Manningham, le domaine dont Albie a hérité en même temps que de son titre de comte, les deux hommes délaissent très vite l'ingénierie pour se consacrer à l'art, Sverre en tant que peintre et Albie en mécène. Partageant leur temps entre la campagne anglaise et Londres où ils fréquentent le Bloomsbury Club, ils coulent des jours heureux dans l'opulence financière, artistique et intellectuelle. Cette harmonie, à peine troublée par les infidélités d'Albie, se teinte des plus grandes inquiétudes quand le pays nourrit soudain des velléités guerrières contre l'Allemagne. Et quand la guerre éclate, les homosexuels sont montrés du doigt, traités de pervers, de lâches et de traîtres à la patrie.

Après un excellent premier tome consacré à Oscar et Lauritz, Jan Guillou continue sa saga avec un tome centré sur Sverre, le troisième frère. Et il faut bien avouer que cet opus est un poil décevant. Alors qu'il excellait à raconter les progrès techniques et l'euphorie du siècle nouveau, l'auteur est un peu moins inspiré quand il s'agit d'évoquer les milieux artistiques et homosexuels londoniens. Il y a quelque chose de factice dans sa façon d'évoquer les amours de l'ingénieur norvégiens et de son lord anglais. On trouvera peut-être un peu d'intérêt à voir comment le milieu artistique britannique dédaigne les oeuvres de Cézanne, Van Gogh ou Picasso, mais ce n'est pas une révélation. Ou alors quand le décor change et que l'on suit les deux amants au Kenya où se marie une des soeurs d'Albie. Mais là encore, les blancs qui colonisent, qui chassent, qui croient en leur devoir de civilisation des peuples autochtones, ne sont pas non plus une découverte.
Bref, ce deuxième tome manque de puissance et s'avère plutôt ennuyeux. On a hâte de retrouver les frères Lauritzen dans la suite de leurs aventures, que l'on espère plus palpitantes.
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Captivée par la lecture des "Ingénieurs du bout du monde", roman relatant le parcours de deux frères norvégiens, fils de pêcheur, devenus ingénieurs ferroviaires, il me tardait de découvrir la suite évoquant l'itinéraire du 3ème membre de cette fratrie.

Sverre Lauritzen n'est pas allé en Norvège pour participer la construction d'une grande ligne ferroviaire. Il a préféré suivre son amant anglais Albie, un lord anglais rencontré à Dresde lors de ses études d'ingénieur.

Sverre exercera peu son métier, il va se découvrir une passion pour la peinture et vivra auprès de son amant dans son domaine de Manningham.

Jan Guillou nous invite à découvrir les moeurs de l'Angleterre du début du XXème siècle, à assister à l'éclosion du groupe artistique et intellectuel de Bloomsbury.

On observe une société intolérante, belliqueuse, aiguillonnée par une presse virulente, conservatrice, patriote qui se révèlera survoltée lors de la première guerre mondiale.

La mise en place de ce roman peut sembler lente mais au fil du l'histoire, on en comprend mieux la nécessité et les enjeux.

Toujours aussi captivée par cette saga familiale et historique, il me tarde de lire le prochain opus de cette série et de connaître l'avenir de cette valeureuse fratrie.



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Il s'agit d'une réaction à chaud, car je viens tout juste de terminer les dernières pages de ce roman, donc ma critique n'est sans doute pas objective mais elle s'efforce de l'être. C'est le genre de bouquin qui nous fait souhaiter qu'il eût été plus gros ! L'histoire est passionnante de part en part, avec un peu plus de passion à chaque nouveau chapitre. C'est une histoire remplie de vie et de détails qui font du mélange fiction un délicieux breuvage qu'on ne veut pas lâcher jusqu'à la dernière goutte. Bien que différent du premier tome dans l'histoire et les thèmes racontés, on retrouve le style, l'amour des mots bien choisis, le goût pour l'aventure et les émotions parfois douces, parfois fortes dans leur discrétion, d'un auteur grandiose. C'est le genre de bouquin que l'on met intentionnellement en avant dans les librairies pour que les passants curieux tombent dessus par hasard !
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Le tome 2 est moins agréable à lire, essentiellement parce que l'auteur ne nous laisse pas le temps de suivre Sverre dans cette Angleterre de fin de siècle -début XXème siècle : autant le 1er tome permettait de rentrer dans l'histoire des deux grands frères, autant là, le style est moins fluide. le sujet semble moins maîtrisé, ou l'auteur veut trop en dire en prenant moins le temps (la moitié du tome 1), et je n'ai retrouvé ce style si agréable que lors des voyages en Norvège de Sverre. J'attendais peut-être trop de ce second volume....Et vous?
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Mon ressenti : Saddhu

Bien qu'il existe un tome 1 et qu'il existera vraisemblablement un tome 3, ce volume peut être lu avec toute la compréhension souhaitable, puisqu'il fait état d'une partie, d'une étape, dans la vie de Sverre, un des trois frères vikings norvégiens.

Dans ce volume : Après avoir été diplômé Ingénieur des chemins de fer, frais émoulus de Dresde (Allemagne), Sverre au lieu de rembourser comme, il s'y était engagé avec ses deux frères, la société de bienfaisance "La Bonne Intention" de Bergen (Norvège) qui leur avait à tous trois payée les études, décide de s'enfuir en Angleterre avec son ami Lord Albert Manningham, surnommé Albie, diplômé lui aussi de la même université.

Les deux hommes ont de grands projets pour améliorer le confort des passagers des chemins de fer tant niveau moteur, poussière, suspension des locomotives et des wagons. Toutefois, après quelques mois, il s'avère qu'ils sont l'un et l'autre plus passionnés d'art que de techniques. de part ses obligations de Lord impliquant la gestion d'un domaine, Albie continue à s'investir dans son métier alors que Sverre se tourne de plus en plus vers la peinture.

Au fur et à mesure du déroulement de leur vie, nous suivons non seulement les progrès techniques du début du 20ème siècle, mais également le carcan qui régit les règles de cette fin du 19ème siècle, avec ces apparences qu'il convient de sauver à tout prix alors que personne n'est dupe.

Ce livre à tout pour plaire, une histoire de progrès technologique, une histoire d'amour, des évènements historiques et une fin intéressante. Je me permets de le recommander à la lecture.


Lien : http://chezvolodia.canalblog..
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Citations et extraits (3) Ajouter une citation
" Oui répondit gravement Henry Carrington. Nous nous sommes beaucoup étonnés, nous autres étudiants, de ce que nous avions vu. Nous avons donc posé la question à notre colonel. Et il nous a répondu, vibrant d'indignation, que les mitrailleuses étaient certes des armes redoutables, mais que c'était le type d'armes que l'on n'employait que contre les nègres et autres races inférieures. L'Angleterre ne s'attendait pas à ce que les Allemands se comportent aussi peu comme des gentlemen. Cela avait été une sorte de choc moral"
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L'art, ce n'était pas seulement une capacité technique, telle que peindre une main. Celle-là, il la possédait. C'était aussi la faculté d'oser rendre la réalité irréelle pour lui conférer un surcroît de réalité, même si la formule était un peu obscure. Ou encore de trouver des sujets totalement originaux. Comme Gauguin.
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Cela commença par une demande en mariage dans les formes, qui fut d'un ridicule achevé.
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Vidéo de Jan Guillou

MP 2014-10-31-666-003048BDD2D9.mp4
Payot - Marque Page - Jan Guillou - Les Dandys de Manningham.
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