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EAN : 9782753547643
183 pages
PUR, Presses universitaires de Rennes (11/03/2016)
5/5   1 notes
Résumé :
Une forme de fatalité pèse sur Rennes, non seulement elle n’a pas donné d’écrivains, comme Paris, Rouen, Nantes ou tant d’autres, mais l’Histoire enseigne que les écrivains qui la connaissent ou qui y ont résidé, la maltraitent souvent, avec ingratitude et injustice. Georges Guitton, tout en concédant une part de vérité à ces représentations hâtives, choisit le parti inverse, il réhabilite Rennes et lui donne le statut de ville littéraire. Il contre nos images fauss... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Un livre que je voulais lire depuis des années... La force étant pour moi dans les mots ''Rennes'' et ''Kundera''. Rennes, la ville des mes études et Milan Kundera, mon romancier préféré, découvert à 17 ans avec ''La vie est ailleurs''.
Merci la vie qui fait que lors du café littéraire que j'ai animé pour la fête des personnels de l'université de Rennes en juin 2023, on parle de ce livre avec Hubert Hervé, auteur et éditeur rennais. On échange et il se trouve qu'il connaît l'auteur de ce livre Georges Guitton, ancien journaliste à Ouest-France.
Je me décide enfin à acheter ce livre tant désiré.
Mais quel bonheur ! Non seulement le livre est bien écrit mais encore ! J'ai appris plein de choses sur Rennes et sur des écrivains que je ne connaissais pas. Lire et enrichir ses connaissances ça n'a pas de prix. J'ai le numéro de téléphone de cet auteur dans mon portable, il va me falloir vaincre ma timidité pour l'inviter à un futur café littéraire.
Son prochain livre sort en novembre, ''Rennes de Châteaubriant au Père Ubu'' !
En attendant il me tarde de lire ''Le phoque de Flaubert''.
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Citations et extraits (2) Ajouter une citation
L'« INTRÉPIDITÉ PHILOSOPHIQUE »
Ce que Ricœur apprend à son côté*, c'est le courage philosophique. C'est accepter d'être bousculé dans ses certitudes intellectuelles. Le jeune Paul n'oubliera jamais ce précepte : "Quand un obstacle se présente, il faut l'affronter, ne pas le contourner, ne jamais rester sur la peur d'y aller voir. Cette espèce d'intrépidité philosophique m'a soutenu durant toute ma vie", confie-t-il.

*Roland Dalbiez (professeur à Rennes)
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Ces propos rejoignent la conclusion d'un texte écrit au retour du stalag, intitulé « Captivité » :
« Nous avons appris la différence entre avoir et être. Nous avons appris le peu d'espace et le peu de choses qu'il faut pour vivre. Nous avons appris la liberté. »

(Emmanuel Levinas, philosophe et soldat, fut prisonnier pendant deux ans dans les Frontstalags réservés aux africains).
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