Il palpa le mouchoir d'un air absent. Quelques semaines après le départ de LaMamo, il avait découvert qu’en réalité il n'était pas en soie mais taillé dans une simple mousseline ordinaire. Sans qu'il sache pourquoi, il avait été pris d'une frayeur terrible - celle que tout ce qu'il avait rêvé d'être, tous les endroits où il voulait aller n'existent pas en vrai et ne soient que des inventions de son imagination, comme la soie ou les Sept Merveilles.
La seule personne à qui ils auraient voulu dire au revoir était tante Marina, mais ils savaient que ses larmes, comme des chaînes, les attacheraient à la terre et qu'ils ne pourraient pas s'envoler.