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Ava Lee tome 1 sur 3
EAN : 9782264055620
396 pages
10-18 (07/06/2012)
3.23/5   24 notes
Résumé :
Ava Lee est une juricomptable sino-canadienne d'une nature très spéciale. Experte en fraudes financières, associée à une agence de recouvrement de dettes tenue par un "oncle" énigmatique à Hong Kong, elle est chargée de traquer les escrocs du banditisme économique. Ses méthodes sont celles d'un privé par vraiment orthodoxe, agrémentées de Pak Mei, une boxe taoïste extrêmement efficace. Lancée sur les talons d'un extorqueur de fonds évadé du quartier des affaires de ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (10) Voir plus Ajouter une critique
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Un bien curieux concept que ce livre, qui se veut à la fois enquête financière et apologie des arts martiaux, et où la morale est à géométrie extrêmement variable.

Ava Lee, canadienne d'origine chinoise, assure le recouvrement de dettes pour son compte et celui de son « oncle », un businessman de Hong-Kong à l'influence d'origine douteuse, occasionnellement assisté de quelques gros bras. L'oncle, sans liens de parenté avec Ava, pourrait d'ailleurs bien être en liens avec les triades chinoises.

Lors de ses missions, Ava est chargée de retrouver des fonds qui ont été volés à ses clients. Experte en comptabilité, elle use des subterfuges les plus divers pour obtenir les informations dont elle a besoin pour retracer le parcours de l'argent. Elle identifie et localise l'auteur des vols, avant de le « persuader » de rendre les fonds volés. Au besoin, elle utilise sa connaissance le Pak Mei, un art martial chinois qui vise à mettre hors de combat l'adversaire sans prendre trop de précautions.

Sollicitée par un financier de Hong-Kong en relations indirectes avec son oncle, elle doit retrouver cinq millions de dollars transférés sur un compte des îles Vierges britanniques par un négociant de poissons qui n'est en fait qu'un escroc, spécialiste des arnaques en tout genre et des liquidations frauduleuses.

La piste de l'escroc la mène de Hong-Kong en Thaïlande, puis au Guyana. Au passage, Ava change de vêtements à chaque étape, séjourne dans des palaces, et fait du tourisme durant son temps libre.

Son intervention au Guyana constitue un choc pour elle. Pensez donc, un pays sans hôtel cinq étoiles, où l'électricité est coupée un jour sur deux, où l'eau sort rougie de la pomme de douche et où les routes sont pleines de nids de poules... Dans ce pays chaud et moite, elle va devoir composer avec les autorités locales. C'est à dire entrer dans un processus de corruption, mode d'action qui lui est coutumier, mais cette fois avec un maître en la matière, manipulateur des services de polices et militaires de ce petit pays d'Amérique du Sud, le capitaine Robbins. Robbins et ses sbires acceptent de l'aider, mais la récupération des fonds impose un déplacement aux îles vierges, là encore facilité par Robbins, qui devient de plus en plus gourmand. Ava, pour parer aux événements, va devoir fracturer quelques clavicules et perforer quelques tympans.

Ce thriller inclassable lorgne pas mal sur le personnage créé par Harlan Coben, Win Horne Lockwood III, le riche ami de Myron Bolitar, expert en taekwondo qui n'hésite pas à recourir à la force brute. L'héroïne n'est pas spécialement sympathique et elle, comme son entourage, s'affranchit de toutes les règles pour mieux parvenir à ses fins, qu'on a du mal à trouver vertueuses. Tout cela est détaillé dans un style pas spécialement léger, sans grand rythme. Un point positif, la description détaillée du Guyana, un pays qui n'incite pas au tourisme.
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Ian Hamilton appartient à cette catégorie d'auteurs qui s'emploie à mettre à profit leur expérience personnelle pour apporter matière et consistance à leur oeuvre littéraire.
Un temps journaliste au Canada et aux Etats-Unis, il a également exercé pour le compte du Gouvernement fédéral, ainsi qu'en qualité de diplomate et homme d'affaire, sans jamais se distancier de la passion qu'il voue à la lecture et à l'écriture. Et l'ensemble de ses voyages à travers le monde, les lieux visités, les personnes et les cultures qu'il a été amené à découvrir ont influencé son écriture, dont le véritable déclencheur a été un grave souci de santé pour lequel il a subi une intervention chirurgicale.
L'ensemble de ces éléments a contribué à la création d'une série de romans dont le premier tome est l'évadé de Wan Chai. On y découvre une héroïne sino-canadienne à la personnalité atypique, Mademoiselle Ava Lee, dont l'activité principale consiste en la traque – intéressée – aux fraudes financières. Belle, rigoureuse, parfaitement organisée et pleinement maîtresse de ses émotions et de ses sentiments, elle s'apparente à une sorte de James Bond au féminin, le rapport au sexe en moins. La jolie trentenaire exerce pour le compte d'une agence de recouvrement de dettes, basée à Hong Kong, à la tête de laquelle se trouve un personnage énigmatique, connu sous la seule désignation de « l'oncle ». Ses méthodes, aussi originales que dépourvues d'éthique, mêlent plaisamment l'audace, le risque, le sang-froid, le charme, la séduction, l'amoralité et l'efficacité du Pak Mei, une boxe taoïste conçue pour infliger d'irrémédiables dégâts.
Dans ce récit, Ava Lee est sollicitée par cet « oncle » pour recouvrer la somme de cinq millions de dollars, injustement dérobée au neveu de l'un de ses meilleurs amis. Son enquête va la mener du quartier d'affaires de Wan Chai (Hong Kong) à la cité huppée de Road Town, capitale des îles Vierges britanniques, avec plusieurs escales à Seattle, Bangkok, l'île de la Trinité et le Guyana, agrémentées de son lot de rencontres à tout le moins inconvenantes : un pervers hideux au goût affirmé pour les ladyboys, un capitaine d'influence corrompu de la dictature sud-américaine et Jackson Seto, l'extorqueur des fonds concernés.

Cet ouvrage alterne entre le roman noir et le thriller financier, le rythme soutenu de l'histoire constitue son principal atout mais, si l'on parvient facilement à se laisser convaincre par le personnage de mademoiselle Lee, il en va autrement des autres qui n'échappent pas à la caricature. L'explication du système lié à la fraude financière peut également paraître complexe en dépit des efforts réalisés par l'auteur pour faciliter sa compréhension. Il n'en demeure pas moins un récit de bonne facture, dont le dernier tiers saura séduire les plus exigeants en matière d'action et de suspense.
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Premier roman d'une série, L'évadé de Wan Chai nous permet de faire la connaissance d'Ava Lee, l'héroïne créée par Ian Hamilton. Jeune trentenaire sino-canadienne, la belle est une enquêtrice un peu particulière : les malversations financières et autres escroqueries économiques sont ses domaines de prédilection. Associée avec un vieil homme mystérieux, dénicheur de clients, qu'elle appelle « mon oncle », elle traque les malfaiteurs dans le monde entier.
Ava Lee est une jeune femme moderne, dynamique, experte en Pak Mei (art martial, proche de la boxe), terriblement efficace et très sure d'elle. Les hommes tombent sous son charme aisément, mais la demoiselle préfère la compagnie des femmes.
Son nouveau client vient de se faire escroquer de cinq millions de dollars par un extorqueur de fonds... un certain monsieur Seto. Débute alors un véritable périple à travers la planète : Seattle, Bangkok, Hong-Kong, les Iles vierges... jusqu'en Amérique du Sud, au Guyana où elle se retrouve face à un sinistre capitaine.
Au programme donc de notre « James Bond girl » ; trafic d'argent, bastons, bandits, manipulations, enlèvements, chantages... A noter l'absence de clichés – pas d'exotisme de cartes postales – sur les différents lieux traversées par la justicière, l'auteur s'est attaché à nous montrer la réalité parfois difficile de certains pays dictatoriaux.
Bon, ce genre de roman – son thème – n'est pas ma tasse de thé, je me suis ennuyée, je n'ai éprouvé aucune empathie pour l'héroïne ni pour aucun des personnages qui me sont apparus bien caricaturaux...je suis restée en marge d'un bout à l'autre de l'histoire.
Lien : http://lesmotsdelafin.wordpr..
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Un bon thriller à mon gout. L'auteur par son passé de diplomate, homme d'affaires à l'international et journaliste a su créer une héroïne crédible avec une intrigue intéressante.
Ce livre retrace le parcours d'enquête d'AVA LEE, une chargée de recouvrement pour des créanciers lésés par des arnaqueurs professionnels.
Cette dernière, de Bangkok aux iles vierges en passant par le Guyana (je ne connaissais pas auparavant, l'existence de ce tout petit pays d'Amérique du Sud, gorgé de pétrole aux dernières nouvelles.), poursuivra sa proie sans relâche.
Ce contexte atypique, avec des personnages évoluant entre Asie et Amérique rend ce polar très attrayant.
On y apprend, entre autres, les ficelles du commerce international, particulièrement les échanges entre Asie et Occident dans le domaine de la grande distribution et plus précisément des denrées alimentaires ainsi que les différentes méthodes techniques pour tromper l'acheteur sur la marchandise.

Extrait : « …Autre astuce couramment utilisée : gonfler d'eau le produit. Ava ignorait qui avait inventé cette technique, mais à sa connaissance tous les producteurs de protéines animales y recouraient, y compris ceux de boeuf ou de poulet. Pour les crevettes c'était tout simple. Il suffisait de les tremper dans une solution chimique contenant habituellement des polyphosphates. Plus longtemps ils y restaient et plus les crustacés absorbaient d'eau. Leur poids s'accroissait d'autant, de manière artificielle. L'intérêt économique de ce gain de poids était évident… »

Il y a des malins partout à ce que je vois 😊

A l'occasion, je pense que je vais me procurer les deux autres tomes de cette héroïne hors norme.


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Tout démarre à Toronto. Ava Lee, 30 ans, sino-canadienne, est experte en fraudes financières. Elle est commanditée par « l'oncle » chinois pour recouvrer des sommes « perdues » par des financiers ou de gros entrepreneurs un peu trop naïfs. Tous les moyens sont bons pour Ava Lee d'arriver à ses fins : charme, intimidation, chantage, techniques informatiques, boxe thaï-landaise, drogue… de Toronto, on part pour Hong-Kong, Bangkok, le Guyana, les Iles Vier-ges… Ava Lee est un nouveau personnage du polar actuel et semble être l'égérie de son auteur. (J'ai cru comprendre qu'il s'agit du premier épisode, traduit en français, d'une série qui en comprendrait quatre pour le moment.) L'art d'Hamilton est de nous plonger dans les magouilles financières sans noyer le lecteur dans les arcanes du monde de la finance. Ava Lee est un personnage sympathique et attachant et on attend la suite avec impatience. Mais qui est « l'évadé de Wan Chai » ? l'oncle chinois qui a quitté la Chine à la nage ? Intrigue originale (sans tomber encore une fois dans les Triades !) et une Ava Lee dont on connaît à présent les moindres goûts vestimentaires et culinaires et qui ne connaît par contre aucun problème financier. Découverte et lecture très agréables !

Lien : http://leoalu2.blogspot.com
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Citations et extraits (19) Voir plus Ajouter une citation
Ava était ennuyée. En lui dévoilant ce détail, il avait rendu l’affaire encore plus personnelle, ce qu’ils s’efforçaient pourtant d’éviter dans le travail.

— Appelle-moi après le rendez-vous, conclut-il.

Après avoir raccroché, Ava vaqua à ses occupations dans l’appartement : elle répondit à ses e-mails, paya ses factures en souffrance, étudia les offres de séjours touristiques CHAPITRE II
Ava se réveilla à 7 heures, récita sa prière, s’adonna à dix minutes d’étirements, puis alla dans la cuisine se préparer une tasse de café soluble avec l’eau chaude de son thermos. Elle se voyait comme canadienne, mais conservait les habitudes que sa mère lui avait inculquées, d’où le cuiseur à riz toujours plein et le thermos d’eau chaude dans la cuisine. Ses goûts en matière de café amusaient beaucoup ses amis, mais elle s’en moquait. Elle n’avait pas la patience d’attendre qu’il soit prêt, détestait le gaspillage, et ses papilles s’arrangeaient parfaitement de la version instantanée.

Elle versa un sachet de Starbucks VIA Ready Brew dans sa tasse, la remplit d’eau puis sortit ramasser le Globe and Mail devant sa porte. Elle s’installa ensuite sur le canapé et alluma la télévision réglée sur une chaîne chinoise locale, WOW TV, où passait une émission d’actualités en cantonais. Deux animateurs la présentaient : un ex-comédien de Hong Kong qui cachetonnait sur le câble pour retarder sa date de péremption, et une jeune et jolie nouvelle recrue de l’industrie du spectacle. D’allure sobre, celle-ci paraissait à la fois intelligente et raffinée, mélange peu courant chez une femme à la télévision chinoise. Ava avait un faible pour elle.

Lorsque l’émission s’interrompit pour le flash info de 8 heures, elle composa le numéro du portable de son oncle. C’était le début de soirée à Hong Kong. Il devait avoir déjà quitté son bureau et être attablé dans un restaurant chic de Kowloon – celui qui se situait près de l’hôtel Peninsula, à tous les coups –, peut-être après s’être offert un massage.

Il décrocha à la deuxième sonnerie.

— Mon oncle ?

— Ava, je suis ravi de t’entendre.

— Andrew Tam m’a appelée.

— Quel est ton avis sur lui ?

— Il parle un anglais excellent. Il s’est montré très poli.

— Qu’avez-vous convenu ?

— Je dois rencontrer quelqu’un aujourd’hui qui a plus de détails sur la disparition des fonds. J’ai dit à Tam que je m’entretiendrais avec toi et qu’ensuite nous aviserions.

Elle sentit la réticence de l’oncle.

— Ce n’est pas si simple en ce qui me concerne, tempéra-t-il. En fait, j’aimerais que ce soit toi qui choisisses d’accepter ou non ce travail.

Ava réfléchit. Aussi loin que remontaient ses souvenirs, c’était bien la première fois que cette décision lui incombait.

— Pourquoi ? questionna-t-elle.

— Tam est le neveu d’un ami, un de mes plus anciens et de mes plus chers amis. Nous avons grandi ensemble près de Wuhan, il est l’un de ceux avec qui j’ai rejoint Hong Kong à la nage depuis la Chine.

Elle avait déjà entendu ce récit à maintes reprises. Le danger que l’oncle et ses amis avaient affronté durant ces huit heures passées dans la mer de Chine méridionale, alors qu’ils fuyaient le régime communiste, n’était désormais plus qu’un vieux souvenir. Mais les liens que cette épopée avait forgés demeuraient extrêmement forts.

— C’est vraiment trop personnel ?

— Oui. Il aurait été difficile pour moi de rester objectif, j’ai donc préféré que ce soit son neveu qui t’en parle et que tu détermines toi-même si ce travail en vaut la peine. Surtout, Ava, n’hésite pas à le refuser si tu juges que non.

— Et notre pourcentage ?

Leur rétribution se montait généralement à trente pour cent de la somme récupérée, divisés en deux parts égales.

— Pour toi, rien ne change. Quant à moi, je ne réclamerai rien… c’est un ami trop proche.

Ava était ennuyée. En lui dévoilant ce détail, il avait rendu l’affaire encore plus personnelle, ce qu’ils s’efforçaient pourtant d’éviter dans le travail.

— Appelle-moi après le rendez-vous, conclut-il.

Après avoir raccroché, Ava vaqua à ses occupations dans l’appartement : elle répondit à ses e-mails, paya ses factures en souffrance, étudia les offres de séjours touristiques pour ses prochaines vacances. Puis elle se demanda quoi porter pour son rendez-vous. Comme elle n’avait personne à impressionner, elle opta pour un tee-shirt Giordano noir sur un pantalon de survêtement noir Adidas. Ni maquillage ni bijoux.
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« – Ça c'est le mur de la honte.
Une barrière antibruit ?
Une barrière antivue plutôt. Derrière, il y a Beetham Estate, notre plus grand bidonville, peuplé de squatters, de pauvres hères vivant de rebuts. Pas très fréquentable, comme coin. Le gouvernement a érigé ce mur juste avant le Sommet des Amériques, pour que les dignitaires étrangers ne le voient pas en allant de l'aéroport à la ville. C'était plus rapide et moins couteux que de saisir le problème à la racine. Cachons-le bien, faisons comme s'il n'existait pas! »
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Quand le téléphone sonna, Ava se réveilla en sursaut. Elle consulta son réveil : à peine plus de 3 heures du matin.

— C’est pas vrai ! grommela-t-elle tout bas.

Elle regarda d’où venait l’appel. Le numéro était masqué. Hong Kong ? Shenzhen ? Shanghai ? Peut-être même Manille ou Jakarta, où les Chinois se dissimulaient sous des noms couleur locale, ce qui ne les rendait que plus chinois. En tout cas, on l’appelait depuis l’Asie, Ava n’en doutait pas, et la personne qui cherchait à la joindre ignorait le décalage horaire ou était trop désespérée pour s’en soucier.

— Wei, Ava Lee, fit en cantonais une voix masculine qu’elle ne reconnut pas.

— À qui ai-je l’honneur ? demanda-t-elle dans le même dialecte.

— Andrew Tam.

Elle en prit note mentalement.

— Parlez-vous anglais ?

— Oui, dit-il en changeant aussitôt de langue. J’ai étudié au Canada.

— Alors vous devez savoir quelle heure il est ici.
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Elle avait déjà entendu ce récit à maintes reprises. Le danger que l’oncle et ses amis avaient affronté durant ces huit heures passées dans la mer de Chine méridionale, alors qu’ils fuyaient le régime communiste, n’était désormais plus qu’un vieux souvenir. Mais les liens que cette épopée avait forgés demeuraient extrêmement forts.
— C’est vraiment trop personnel ?
— Oui. Il aurait été difficile pour moi de rester objectif, j’ai donc préféré que ce soit son neveu qui t’en parle et que tu détermines toi-même si ce travail en vaut la peine. Surtout, Ava, n’hésite pas à le refuser si tu juges que non.
— Et notre pourcentage ?
Leur rétribution se montait généralement à trente pour cent de la somme récupérée, divisés en deux parts égales.
— Pour toi, rien ne change. Quant à moi, je ne réclamerai rien… c’est un ami trop proche.
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— Selon M. Chow, vous êtes incroyablement douée pour retrouver aussi bien les individus que l’argent. Or, mon argent a disparu et la personne qui l’a pris s’est volatilisée.
— Il s’agit rarement d’une coïncidence, trancha Ava, laissant glisser sur elle le compliment.
— Mademoiselle Lee, j’ai vraiment besoin de votre aide, insista Tam d’une voix brisée.
— Il me faut plus d’informations pour accepter. Je ne sais même pas de quoi il retourne précisément, ni où ce travail me conduira.
— En plusieurs endroits. Nous-mêmes sommes basés à Hong Kong, et nous avons financé une entreprise dont le propriétaire est un Chinois qui a ses bureaux à Hong Kong et à Seattle, et qui employait des unités de production en Thaïlande pour le compte d’un grand distributeur alimentaire américain.
— Cela ne m’aide pas beaucoup.
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