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EAN : 9782702907498
293 pages
Le Courrier du Livre (01/12/2009)
4/5   2 notes
Résumé :
Avec ces quinze histoires d'aventure, d'amour, de trahison et de réalisation personnelle, le maître zen et auteur renommé Thich Nhat Hanh transporte le lecteur dans le Viêt-Nam des temps anciens.

Vous y découvrirez des légendes historiques et traditionnelles ainsi que des contes populaires inspirés d'un passé plus récent. Chacun d'eux évoque discrètement et avec subtilité les thèmes chers à Thich Nhat Hanh : l'entraide, la réconciliation, la bienveill... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Le peuple du Viêtnam est né d'une déesse des montagnes et du Prince Dragon qui vit sous la mer. Ensemble, ils vont veillés sur le peuple et les aider à affronter les épreuves et à vivre heureux.

Dans ce livre, plusieurs contes s'enchaînent pour vous faire découvrir une "Histoire" merveilleuse du Viêtnam.
Ce magnifique livre a été écrit par un moine bouddhiste dans le but de faire connaître les mythes et légendes du Viêtnam. A lire !
Lien : https://sites.google.com/sit..
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Citations et extraits (5) Ajouter une citation
« Le visage de la Terre rayonnait d’une beauté incroyable.

Mais ce qui parut encore plus merveilleux aux yeux du prince qui regardait depuis les derniers nuages c’était que le tracé des rivières avait la forme d’Au Co -ses longues jambes s’étendaient jusqu’à la mer, ses cheveux ondulaient sur les collines et les montagnes. Son image resterait imprimée pour toujours dans le paysage de cette douce campagne.

Au Co si belle et pleine de vitalité, était devenue le cœur fertile de cette terre.
Le dragon doré reprenant sa forme de beau jeune homme, revint se poser près d’elle. Un lotus blanc à la main , il se sentait anxieux d e revoir la jeune déesse, car il était tombé amoureux d’elle au premier regard.

Au Co attendait le retour du prince dont la voix, douce comme le jour qui se lève, avait réchauffé son cœur. »

(p. 36 et 37)
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« Le moine avait dit à son ami :

« Le temps s’arrête dans l’éternité, là où ceux que vous aimez ne font qu’un avec l’amour.
Chaque brin d’herbe, chaque particule de terre, chaque feuille fait un avec cet amour. »

Mais l’oiseau était incapable de trouver le temps.
Le fragment de terre ne lui révélait rien. Le moine avait peut-être menti.
Si temps est dans l’amour, où est donc l’amour ?
Il se souvenait des chutes d’eau sans fin de la forêt du Nord-Ouest.
Il se rappelait le temps où il écoutait leur grondement du matin au soir.
Il s’imaginait dégringoler lui-même, jouer avec la lumière miroitement sur l’eau et caresser les cailloux et les rochers en bas.
Il se sentait devenir cascade, l’eau coulant à travers lui dans un mouvement incessant. »

(p. 155 Le vieil arbre)
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« Il se souvint de la première pluie qu’il avait fait tomber grâce aux larmes d’Au Co. Ses larmes suaves étaient source de vie pour les arbres, les fleurs, l’herbe et toutes les espèces vivant sur Terre.

Elles rafraîchissaient le corps et l’esprit.

Le prince Dragon pensait à Au Co comme à la Terre elle-même dont le cœur déverse à l’infini des torrents d’eau douce. »

(p. 40)
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« Sans même voir son visage, il comprit qu’elle pleurait. Elle était nue et bien plus belle que toutes les créatures qu’il avait vues auparavant. Elle ressemblait à un bouton de fleur. Ses bras blancs étaient repliés sous son front. Ses longs cheveux noirs ondulaient et déferlaient dans le torrent.

C’était Au Co, obligée de rester dans le monde d’en bas pour avoir goûté la terre délicieuse.

Elle avait pleuré toute la nuit, soit une dizaine de nos années. »

(p. 30 et 31)
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« Au fond de l’océan vivaient de nombreuses variétés, d’algues, de coraux, d’herbes et de fleurs tant étranges que magnifiques, mais il n’avait jamais vu de couleurs ni de formes aussi délicates.

Il pensa que la douceur de cette eau nouvelle était la cause d’une telle profusion, car au-delà de la vallée, rien ne semblait pousser.

C’était le deuxième jour sur Terre. »

(p. 29 et 30)
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