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Frédéric Grellier (Traducteur)Armelle Grellier (Traducteur)
EAN : 9782266138062
502 pages
Pocket (14/04/2005)
3.52/5   65 notes
Résumé :
Lorsque des fermiers irlandais font une découverte macabre dans une tourbière - le corps d’une jeune femme aux longs cheveux roux, en parfait état de conservation - l’archéologue Cormac Maguire et le docteur Nora Gavin se retrouvent embarqués ensemble dans une aventure, tous deux partageant un intérêt pour les cadavres. Le milieu humide et acide de la tourbière empêchant la décomposition, il est difficile de déterminer depuis combien de temps la morte repose là - de... >Voir plus
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L'Irlande, ses tourbières, ses rousses chevelures... Moins drôle quand celles-ci appartiennent à une tête de femme décapitée qu'on retrouve dans lesdites tourbières. Il y a plus sympathique pour découvrir ce beau pays.

Pourtant l'Américaine Erin Hart (un prénom sur mesure) s'efforce de rendre cette découverte plaisante, avec une enquête policière alliant archéologie et éléments anthropologiques. A cela s'ajoutent de belles descriptions des paysages et du quotidien de l'île. Ses pubs notamment, lieux phares de la sociabilité irlandaise, chaude, colorée et musicale. En cela, Erin Hart suscite l'envie de faire illico ses valises pour l'île verte... ou de s'envoyer une Guiness à défaut...

Je l'ai lu il y a maintenant une bonne quinzaine d'années. Je ne peux pas dire que le roman m'a laissé un souvenir mémorable. Une agréable lecture sur le moment mais qui n'entre pas dans mes annales livresques. Une mention spéciale pour la couverture de l'édition Pocket qui est plutôt réussie avec son corbeau.
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Une histoire très riche, que j'ai beaucoup appréciée grâce à la présence d'une intrigue policière, en parallèle avec une intrigue archéologique. Et les deux sont menées brillamment par Erin Hart, américaine d'origine, mais mariée à un irlandais et amoureuse de cette culture particulière.

Le côté polar est très bien mené par l'auteur, tous les éléments y sont, pas de surplus inutile. Cependant, ce qui m'a le plus intéressée, c'est l'intrigue qui tourne autour de la découverte de la tête rousse dans la tourbière. Quelle tendresse et quelle ténacité de la part de Nora Gavin pour retrouver l'identité de cette femme et plus encore. Je me suis sentie archéologue, détective, plongeant dans le passé !

Ce qui m'a également plu dans ce roman, c'est toute l'atmosphère irlandaise. Les pubs et la musique sont très présents, et je me suis régalée : j'aurais presque dû me mettre un fond de musique celtique ! Mais aussi l'impression d'humidité du paysage, le froid, les croyances.

Enfin, n'oublions pas de préciser la documentation importante d'Erin Hart pour écrire ce livre. Les remerciements, de deux pages et demi, nous indique qu'elle a pris contact avec des références dans le domaine des tourbières notamment.
Une belle expérience de lecture.
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J'ai beaucoup aimé cette relecture. l'histoire est un peu longue à démarrer, mais ensuite on est pris par l'intrigue et les différentes énigmes à résoudre : l'identité d'une "momie des tourbières" récemment mise au jour et la mystérieuse disparition d'une jeune femme et de son fils deux ans plus tôt.

L'identité du coupable (pour le crime contemporain) m'est vite revenu en mémoire, mais cela ne m'a pas gâché le plaisir de la lecture. C'est bon signe : le suspense n'est pas la seule qualité du livre. Les deux enquêtes (archéologique et policière) sont l'occasion d'évoquer l'Histoire de l'Irlande avec l'éviction des catholiques irlandais par les Anglais de Cromwell, la vie quotidienne dans l'Irlande rurale de nos jours, le travail des archéologues, etc.

J'ai vraiment bien aimé ce roman qui supporte très bien une relecture, ce qui fait que je relirai sans doute sans trop tarder le livre suivant : le lac des Derniers Soupirs.
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Une ballade dans une Irlande Gaëlique sur fond d'intrigue archéologique et policière. Une Irlande mystérieuse et sombre, où manoirs, tourbières, pub et musique traditionnelle tisse une toile de fond à cette histoire qui met en scène 3 principaux personnages, Cornac Maguire un archéologue, Nora Gavin docteur et Garret Devaney policier.
Tout commence par la découverte dans une tourbière de la tête d'une femme rousse, et cette première énigme est rapidement suivie par un autre fait troublant, la disparition d'une femme et de son jeune fils.
Malgré une excellente écriture, et une campagne Irlandaise admirablement dépeinte, j'avoue avoir eu un peu de mal à m'accrocher à ce roman jusqu'au dénouement, car j'ai le sentiment d'avoir affronté quelques longueurs un peu pesantes. Je termine donc ce livre avec une certaine déception, car une fois n'est pas coutume, j'avais hâte de choisir un autre ouvrage dans ma bibliothèque.

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La découverte de la tête d'une femme rousse dans une tourbière va faire revenir dans les esprits une affaire de disparition remontant à deux ans, concernant une mère et son fils. le père, Hugh Osborne, a été et reste fortement suspecté. Toutefois aucune preuve n'a jamais permis de le confondre. Alors que Cormac et Nora, archéologues, enquêtent sur la femme retrouvée dans la tourbière, ils logent chez Hugh Osborne et vont se retrouver en plein milieu d'histoires de famille qui vont peut-être les amener à découvrir ce qui est advenu de Mina Osborne et son fils.

Je suis assez mitigée concernant ce livre. Je me suis ennuyée pendant une bonne partie de ma lecture. Il est très bien écrit, on découvre avec plaisir l'Irlande, ses paysages, sa culture... mais je n'ai pas eu le sentiment de pouvoir participer. Par là j'entends que l'auteure ne donne que très peu d'informations, si bien que je ne pouvais pas réfléchir par moi-même pour essayer de deviner le fin mot de l'histoire.

Les personnages ont tous un côté attachant pour autant, en particulier Nora. Parmi les "enquêteurs", c'est probablement le personnage qu'on découvre le plus d'un point de vue personnel.
Devaney quant à lui, qui a enquêté dès le départ sur la disparition de Mina Osborne, est un personnage buté, qui ne lâche pas l'affaire, et en même temps, sur le plan personnel j'ai trouvé son évolution touchante.
Cormac, bien qu'il soit lui aussi attachant, m'a globalement laissée plutôt indifférente.

Là où j'ai pris goût à ma lecture, c'est vers la fin, quand finalement on commence à avoir des révélations. L'auteure nous expose une histoire terrible, qui a bouleversé la vie de beaucoup de personnes. La façon dont elle le fait ne nous laisse pas indifférent. Ainsi si j'ai pataugé pour lire le livre, j'ai dévoré la fin. D'où ce sentiment mitigé : si j'ai vraiment aimé le final, j'aurais aimé avoir quelques indices au fil de la lecture. Finalement je n'ai été que spectatrice d'un bout à l'autre de cette enquête. de même que pour l'enquête connexe autour de l'histoire de cette femme qui a été retrouvée dans la tourbière, une histoire tout aussi bouleversante.
Lien : http://chroniquesdunedevoreu..
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Citations et extraits (2) Ajouter une citation
Avec un crissement sec, la bêche de Brennan McGann s'enfonça dans la terre à ses pieds. Eût-il soupçonné ce qu'il allait déterrer, outre de quoi se chauffer pour l'hiver, qu'il se serait peut-être arrêté sur-le-champ, serait remonté sur le talus et aurait rempli sa remise avec ces briquettes de tourbe qu'on pouvait aujourd'hui se faire livrer par camion.
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Tout en parlant, Nora retirait précautionneusement des bouts de tourbe sur le visage de la rouquine, qu'elle vaporisait ensuite d'eau déminéralisée. Cormac songea qu'elle n'aurait pas la moindre idée de quoi il parlait s'il s'excusait pour son comportement le soir du dîner chez Gabriel. Ce constat, et le fait de se trouver là en train d'observer Nora Gavin en plein travail, le réjouissaient énormément. S'approchant pour voir de plus près, il constata que la peau de la jeune femme, maintenant débarrassée de la tourbe protectrice, était lisse et marron comme du cuir tanné. Il nota le dessin de sa lèvre supérieure qui dégageait quelque chose de vivant, le fin duvet sur son menton, il dut résister à la tentation de lui déplisser son front contrarié.
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