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sur 1135 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Qui ne connaît pas Stephen Hawking ? Il passe pour être l'un des plus grands théoriciens de la physique depuis Einstein. Son livre de vulgarisation le plus connu "Une brève histoire du temps : du Big Bang aux trous noirs", sorti en 1989, a été lu par 399 lecteurs de Babelio, ce qui constitue un record pour un ouvrage de cette catégorie. A titre de comparaison, "La Relativité", le célèbre exposé signé d'Albert Einstein lui-même, n'est connu que de 49 lecteurs et "Comment je vois le monde", du même Einstein, son best-seller, n'a été lu que par 146 lecteurs.

A la lecture de cet ouvrage, je me suis posé la question suivante : Comment reconnaît-on de la bonne vulgarisation scientifique ? Avant tout, l'exposé doit être clair et intelligible, à la portée de tous. Mais simultanément, l'ouvrage doit aussi apporter une perspective innovante, un éclairage original, sur un sujet donné, il ne doit pas se contenter d'enfoncer des portes ouvertes, il ne doit pas être trop « scolaire ». L'auteur doit trouver le juste équilibre entre le trop pointu, accessible aux seuls spécialistes, et le trop connu, qui ne vulgarise rien. Ce point d'équilibre est subjectif, car il varie selon la maturité du lecteur dans le domaine considéré. C'est donc au lecteur, in fine, de choisir parmi les vulgarisateurs celui qui lui conviendra le mieux, au besoin après en avoir testé plusieurs.

Au risque de fâcher les aficionados, je trouve que les livres de Stephen Hawking – que j'ai pu parcourir en diagonale dans les librairies – souffrent d'au moins quatre inconvénients récurrents. "Une brève histoire du temps", que j'ai fini par acheter, pour ne pas mourir idiot, et pour pouvoir publier au moins une critique portant sur un livre de ce célèbre auteur, ne fait pas exception à la règle.
Je tiens à préciser que l'appréciation de ces inconvénients est éminemment subjective, et les défauts que je signale peuvent ne pas être considérés comme tels par un autre lecteur. Parlons alors plutôt de tics d'écriture, d'obsessions, de choix éditoriaux, qui peuvent provoquer, en tout cas chez moi, plus qu'une contrariété : de l'irritation, voire une certaine allergie.

1. Inconvénient numéro un : Les livres de Stephen Hawking embrassent trop et étreignent mal. Stephen Hawking donne l'impression de survoler ses sujets. Il n'est assurément pas le seul auteur qui ratisse large, de l'infiniment petit à l'infiniment grand, mais compte tenu du petit nombre de pages de ses ouvrages, les sujets abordés ne peuvent être véritablement creusés. Pire, on n'apprend pas grand-chose à la lecture de ces essais, qui tous, peu ou prou, racontent toujours la même histoire. Certes, Hubert Reeves et Trinh Xuan Thuan font la même chose, mais leur prose, nettement plus poétique, laisse au moins passer un enthousiasme et un émerveillement intacts. le chapitre sur les trous noirs – passage obligé des ouvrages de Hawking, compte tenu de sa spécialité – m'a même semblé confus, à force de vouloir trop simplifier, édulcorer ou évacuer toute allusion un peu technique. On en apprendra plus sur les trous noirs en lisant Leonard Susskind ("Trous noirs : La guerre des savants"), Kip S. Thorne ("Trous noirs et distorsions du temps") ou Jean-Pierre Luminet ("Les trous noirs").

2. Inconvénient numéro deux : Des schémas et des illustrations plus symboliques que didactiques. Les illustrations choisies par Stephen Hawking n'inspirent pas grand-chose, elles semblent être mises là pour faire joli et non pour favoriser la compréhension ou éclairer les raisonnements. Ceci se vérifie particulièrement dans d'autres ouvrages, dont le remake de celui-ci ("Une belle histoire du temps", publié en 2005), pour lequel les illustrations ont visiblement été sélectionnées en fonction de leur potentiel esthétique. Dans le présent essai, les schémas sont plus conformes à ce que l'on attend d'un ouvrage scientifique, mais on a quand même droit au dessin de l'estomac d'un chien qui digère un os en deux dimensions. Hawking fait pire dans le remake de 2005, il se met lui-même en scène de façon ridicule sur de jolies photos en couleur : il entre en lévitation pour démontrer que notre espace possède trois dimensions, il s'affiche avec une pin-up pour illustrer l'attraction des corps !

3. Ce qui nous amène tout naturellement à l'inconvénient numéro trois : La « pipolisation » et le culte de la personnalité, se traduisant par une mise en avant de l'auteur qui ne s'efface jamais derrière son discours, s'expose sur ses photos, raconte sa vie privée au détour d'une phrase. Citation : « Si les trous noirs existent, Kip me devra une année de Penthouse ».

4. Last but not least, terminons par l'inconvénient numéro quatre : La confrontation permanente du discours scientifique avec les desseins de Dieu, comme s'il fallait nécessairement mettre la science et la religion en concurrence. Que vient faire Dieu ici ? Les ouvrages scientifiques qui convoquent Dieu à tout bout de champ dans leurs raisonnements – que se soit pour se mesurer à lui ou pour prouver/invalider son existence – m'horripilent. Au cours des siècles passés, depuis Galilée, la science et la religion n'ont jamais fait bon ménage. L'une ne peut rien attendre de l'autre, et réciproquement. Quand on évoque le Big bang, il est tentant pour certains de voir derrière le concept une théorie scientifique du « fiat lux ». Quand on mesure la précision des variables cosmologiques qui ont conduit à l'apparition de la vie sur Terre, il est tentant de discerner un « grand dessein » et un principe anthropique. Mais Hawking n'est ni un frère Bogdanov, ni Trinh Xuan Thuan, et ne tombe dans aucun de ces pièges. Sa position actuelle serait plutôt de dire qu'une horloge aussi bien réglée et autoentretenue que l'Univers n'a pas besoin d'un divin horloger. de même, le mathématicien Pierre-Simon de Laplace, fervent défenseur du déterminisme au XVIIIe siècle, annonça-t-il à Bonaparte qu'il n'avait pas besoin de l'hypothèse de Dieu. Dans leur dernier livre ("La fin du hasard"), les frères Bogdanov remettent au goût du jour le déterminisme et parviennent à la conclusion exactement inverse (comme quoi on peut dire tout et son contraire à partir des mêmes constats). Je crains que l'on n'ait pas fini de voir traîner les allusions à Dieu dans les ouvrages scientifiques. Curieusement, Hawking suggère « la pensée de Dieu » dans cet essai de 1989 mais remettra en cause son existence dans son essai de 2010 ("Y a-t-il un grand architecte dans l'univers ? "), en créant au passage une polémique. Reconversion ? Simple manoeuvre marketing ? Quoiqu'il en soit, Hawking empiète sur le domaine des croyances et de la religion. Invoquer Dieu ou ses divines intentions dans un essai scientifique me semble être une faute de goût ou un aveu de faiblesse.

Je ne nie aucunement l'idée que les ouvrages d'Hawking conviennent parfaitement aux néophytes. Comme je le disais au début de cette chronique, c'est au lecteur de choisir parmi les vulgarisateurs celui qui lui conviendra le mieux, au besoin après en avoir testé plusieurs. J'ai testé et j'ai choisi.
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Hum... J'ai pris ce livre en hommage à un des cerveaux contemporains les plus brillants qui vient de partir. ( Lui qui doutait, de là haut, il sait maintenant que Dieu existe ). Mais c'est quand même un des trois livres les plus durs que j'ai lus. Mais bon, c'est très intéressant.
L'auteur fait d'abord un historique de la cosmologie. Avec Aristote, c'est l'espace absolu et le temps absolu. Galilée adopte le modèle héliocentré de Copernic, mais prend ses précautions face à l'église catholique. Et il dit, en 1609 : "Pourtant elle tourne" ! En 1687, Newton expose la loi de la gravitation. En 1865, Maxwell découvre les ondes. En 1915, Einstein expose la théorie de la relativité générale sur les quatre dimensions ( 3 de l'espace et une du temps ) et crée l'espace-temps courbe. Là je décolle... Heureusement que l'humour est là !
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Imaginez le bel équilibre de l'univers, de millions de galaxies, de notre galaxie : si la Terre entamait une sirale vers le soleil, nous serions carbonisés. Si au contraire, il y avait expansion dans notre galaxie, nous gèlerions !
Quel est ce fantastique Horloger qui permet ce bel équilibre ? Je me sens tout petit.

En 1923, Hubble parle du Big Bang. En 1929, grâce aux couleurs, il découvre que l'univers est en expansion....
On continue longtemps comme cela, c'est intéressant, mais je suis obligé de survoler quelques passages incompréhensibles pour moi.
Le rêve de l'auteur est d'unir les deux grandes théories physiques actuelles, la mécanique quantique, qui, avec et sans microscopes analyse l'infiniment petit, les ondes, les atomes, les quantas, etc... et la théorie de la relativité générale qui, avec ou sans télescopes, analyse l'infiniment grand, les galaxies et l'univers. La réunion des deux théories permettrait de découvrir les secrets de l'univers, et tutoyer Dieu ! Hum...
Quelques trucs sont intéressants.
Par exemple, actuellement, il y a quatre forces : la gravitation de Newton, l'électromagnétique, la radioactivité et le nucléaire. Une théorie globale, la GUT, "global univers theory", englobe trois des quatre forces ...
Avant de continuer là dessus, Hawking passe aux trous noirs, son dada. Les étoiles sont un peu les femmes de Stephen Hawking, il en parle avec amour.
En 1969, Wheeler constate l'effondrement (compression ) de certaines étoiles qui deviennent des trous noirs. Alors Hawking gamberge sur une flèche-temps négative ou imaginaire qui, lors d'une compression, ferait défiler le temps à l'envers. Et c'est là qu'il part dans la science fiction : connaître un résultat avant de parier, mourir avant de naître...
L'astronaute plonge dans un trou noir : il va pouvoir savoir où va la boule de la roulette avant de parier, tout miser dessus, mais après il sera déchiqueté, et n'aura pas le temps de placer ses gains !

Puis l'auteur revient sur le Big Bang.
Et là, il y a un truc pas mal.
La théorie classique des particules expose qu'il y eût le Big Bang (expansion de l'univers compressé il y a 10 milliards d'années ) très chaud, avec émission d'hydrogène et d'hélium. Puis il y eût naissance de milliers de galaxies, de supernova, et création de notre galaxie il y a 5 milliards d'années avec le soleil, la Terre avec de l'hydrogène soufré, etc... La température baisse, il y a création du vivant sur Terre car la vie primitive fournit de l'oxygène, ceci il y a deux milliards d'années.... Puis aura lieu le Big Crunch ( recompression ) pas tout de suite, imaginez ! dans des milliards d'années.
Deuxième option : option "pas de bords" de la théorie ondulatoire de la mécanique quantique, lisse, sans particularité de naissance de l'univers, ni de fin. Mais alors... héhé ! quel est le rôle de Dieu dans ce cas ?

Enfin récemment, " la théorie des cordes" pourrait donner une solution globale. Mais comme pour les trous noirs, les calculs mathématiques dépassent l'observation, donc comment vérifier ?
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Depuis le XVIè siècle, l'Eglise est dépassée par les scientifiques.
Depuis " Les Lumières", dit Hawking, les philosophes sont dépassés à leur tour par les scientifiques. Je ne suis pas d'accord. Ils ne sont plus aussi pointus sur le terrain scientifique, mais ont le devoir de se poser toujours les questions fondamentales, eh oui !
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On a beau taxer ce livre de "vulgarisation", ça reste quand même ardu ! On connaît Stephen Hawking car il est décédé dernièrement, mais aussi de par son parcours atypique (brillant malgré la maladie), et aussi si on regarde la série hilarante Big Bang Theory, qui l'érige en maître à penser.
Et c'est mérité ! C'est un esprit brillant, qui arrive à faire passer ses théories et ses idées, mais aussi les grands concepts et découvertes sur L Univers, comme la relativité.
Néanmoins, pour un esprit peu scientifique comme le mien, ça devient vite trop compliqué. Tant qu'on est dans les concepts de base ça va, mais je lâche ensuite très vite ! J'ai donc lu cet essai par tout petits bouts, certains passages m'ont passionnée, d'autres m'ont larguée.
Mais l'écriture est formidable et tout de même assez accessible !
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J'ai trouvé ce livre "grand public" de Stephen Hawking assez difficile à lire. Il n'est pas très accessible, c'est dommage car les sujets abordés sont pourtant intéressants : temps, expansion de l'univers, trous noirs,... Les schémas proposés ne m'ont pas vraiment aidé à la compréhension (édition Flammarion 2008). Un vocabulaire simple est quand même privilégié pour les explications.
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Attention, pour livre ce livre, il faut avoir :
1. Un esprit relativement scientifique
2. Un esprit concentré
3. Une sérieuse motivation
4. L'envie de le lire

Il s'agit d'un livre de vulgarisation scientifique, si les explications sont relativement aisées à comprendre, leurs densités nécessitent d'être tout au livre au moment de la lecture, sous peine de devoir reprendre le paragraphe.
En tout cas, nous avons une lecture très instructive, qui retrace l'évolution des théories scientifiques en matière de cosmologie, mettant en perspective les différents points de vue. Bien sûr, il y a toujours une espèce de partie pris, un point de vue de scientifique qui définie comme impossible ce qu'il n'a pas été en mesure de comprendre. Ou alors, il l'attribut à Dieu. (A noter : Hawking a récemment dit qu'il était possible que l'univers se soit créé sans intervention divine).
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Étant passionnée d'astrophysique je ne pouvais pas faire l'impasse sur l'une des personnes les plus brillantes de notre ère: Stephen Hawking ! J'avoue que je ne savais par quel livre commencer, mais ayant trouvé celui-ci dans une recyclerie, je me suis dit que c'était l'occasion.
tout d'abord, j'ai eu deux surprises la première c'est qu'elle ne comporte qu'une seule équation, la célèbre E=mc2 et c'est tout. La deuxième c'est l'omniprésence du "tout puissant" tout au long du livre. Un peu étrange de voir le rationnel et la religion dans un même bouquin, mais ça montre que même les scientifiques sont dotés d'une ouverture d'esprit. On y découvre aussi son parcours un peu plus personnel, sa maladie ...
Cela étant j'ai un peu de mal avec cette vulgarisation scientifique (suis-je la seule ?) car elle se veut accessible au grand public mais reste un peu trop inabordable, sur certains points, à mon goût. Bien sûr il s'agit d'un thème assez ardu, l'espace-temps, la physique quantique ... Mais a un moment j'étais perdu et le fait que les schémas ne se trouvent pas à proximité de la page concernée mais au milieu de l'ouvrage apporte un inconfort de compréhension supplémentaire, c'est dommage.
Toutefois, c'est très intéressant de savoir comment interagit notre univers ou du moins "théoriquement" si j'ose dire, on ne se doute pas de tout ce qui se passe. Grâce au plus célèbre des physiciens théoriciens nous en avons déjà une petite idée.
P.S. notez le choix de citation, la science est réellement un domaine universel.
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L'Espace. Toute une foule de connaissance scientifique abonde dans ce domaine et aiguise la curiosité de certains lecteurs. La question « sommes nous seuls ?, d'où venons-nous ?, la vérité est-elle ailleurs ? (attention, piège ! dans ces questions) nous interroge sur notre passé et notre destin. Un des personnages phare dans le domaine de la cosmologie (étude de l'Univers dans son ensemble) est ce fameux Stephen Hawking avec ce fameux livre au titre choisi poétiquement . Novice, ce livre était fait pour moi, pensais-je.


Fin du livre. Après lecture, mon idéalisation de ce livre s'est un peu ternis. La cause est la découverte d'un champs scientifique sublime mais incroyablement technique. Il faut bien se l'avouer que les explications et les arguments sont détaillés mais les novices vont s'y perdent. On égare alors le fil de la lecture dans la masse de détails. Il me semble qu'il faut une certaine base théorique avant cette lecture pour vraiment comprendre ce que Stephen Hawking essaye de nous enseigner.

Mais « une brève histoire du temps » est très loin d'être dénué de privilèges. le premier atout est la personnalité de son auteur. Ce livre baigne dans un souhait de transmettre une connaissance qui en 1988 était réservé seulement aux passionnés. Stephen Hawking nous délecte d'anecdotes sur sa carrière, ses états d'âme sur la Science, Dieu et bien sur sa maladie. Ces notes apparaissent subtilement mais nous montre que Stephen Hawking écrit aux lecteurs comme s'il parlait à ses élèves. Une proximité s'en ressent. Un ton bienveillant émane de cette écriture personnelle.
Ensuite, l'origine de l'Univers et son histoire nous amène aux particules et aux forces qui s'exercent dans l'Univers. le livre nous plonge alors dans l'infiniment petits (atome, quarks, neutron…) après nous avoir émerveiller avec l'immensément grand, des trous noirs jusqu'aux frontières de notre univers, nous montrant toute l'étendue des connaissances de Stephen Hawking et les merveilles que nous offre notre ciel.

Le souhait de Stephen Hawking à vouloir transmettre est tellement débordant qu'il ne faut pas s'arrêter à la difficulté de ce premier livre. Potasser le sujet avec d'autres livres et continuer à s'émerveiller de nos nuits étoilées.
Stephen Hawking a réussi à continuer à faire germer la graine de la curiosité.
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Se laisser tenter par un standard de la vulgarisation scientifique rédigé par une sommité de l'astrophysique… de quoi se dire qu'on ira se coucher un peu moins bête… 😅

Alors oui, ce livre est vraiment intéressant et plutôt court. Mais quand même, je l'ai trouvé dans l'ensemble assez âpre, très académique et parfois difficile d'accès.

Et finalement, en matière de vulgarisation de thèmes comme la cosmologie et la physique quantique, je dois avouer qu'au maître je préfère un de ces élèves. En effet, bien que contenant beaucoup plus de pages, j'ai été bien plus passionnée par l'approche ludique de Christophe Galfard dans L'univers à portée de main.
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Mais il est arrivé à plusieurs reprise que l'auteur me perde, que ce soit avec des chiffres qui ne représentent rien pour le commun des mortels - du moins pour moi - ou avec certaines théories complexes que j'ai eu le sentiment de ne pas être suffisamment outillé pour pleinement appréhender.
L'article complet sur Touchez mon blog, Monseigneur...
Lien : https://touchezmonblog.blogs..
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"… la question de Dieu revient régulièrement. Personnellement, je trouve ça plutôt intéressant, mais cette option rédactionnelle un peu hors sujet inscrit le livre dans un genre qui n'est pas que vulgarisation - mais limite philosophie ou théologie.

Hawking formule son projet dès le départ : rendre accessible [sous une forme non mathématique] les idées fondamentales sur l'origine et le destin de l'Univers. Ce qui se passe AVANT que les lois sur la gravitation d'Einstein ne puissent vraiment s'appliquer.

Certes, j'ai lu avec plaisir ces passages où Hawking pose des questions qu'on pose quand on a quinze ans, et moins après, quand on est un "adulte responsable". Mais le livre ressemblerait presque parfois à un cours de physique qu'on aurait expurgé de son formalisme mathématique (je pense par exemple au passage sur l'intégrale de chemins de Feynmann). Ce n'est pas du tout suffisant pour expliquer comment les choses se passent. Hawking demande pourtant à être jugé sur sa capacité à rendre les choses intelligibles. J'émettrai des réserves..."

Tu trouveras mon analyse complète de ce livre inégal, au succès partiellement immérité, sur mon blog à l'adresse ci-dessous. Si tu as envie… Bonne lecture !

Lien : http://brikbrakbrok.blogspot..
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