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EAN : 9782915680065
313 pages
Editions de l'Officine (07/02/2005)
3.83/5   6 notes
Résumé :

La guerre entre Véga et le Centaure dure depuis huit ans. Un Patrouilleur de Reconnaissance Végien est poursuivi par un gros Destructeur Centaurien et se réfugie dans la frange des Confins Extrêmes. Le hasard place le Patrouilleur en position de détruire le Destructeur qui riposte. Les deux bâtiments explosent ne laissant que les rescapés de chacun dans des engins de sauvetage qui se posent sur une planète sauvage, ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (2) Ajouter une critique
P.J HERAULT. On aime ou pas, moi j'adore. Lecture ultra accessible, linéaire, des rebondissements, de la réflexion (un peu) sur la guerre et ses absurdités, une jolie petite histoire qui se lit d'une traite avec le plus grand plaisir.

Pas de hard science, les vaisseaux volent. Point. Juste le strict nécessaire en explication technique, c'est suffisant.
Quelques discours sur les commanditaires de la guerre qui s'enrichissent pendant que d'autres meurent. La nécessité de trouver une paix lorsque les circonstances l'exigent...

De la sf militaire, pas du tout militariste, de l'action, de la diplomatie.

Quelques raccourcis faciles : deux équipes, une d'hommes, l'autre de femmes et de vilains gros dinosaures pour obliger à coopérer. Des errances et atermoiements des deux côtés. Tout le livre raconte l'histoire des deux camps jusqu'au happy end final (vous vous en doutiez).

Un message au final : Faites l'amour, pas la guerre.

Achetez sans soucis, vous passerez un agréable moment de lecture.
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Ce roman est paru en 2005 et nous avons là un P. J. Hérault tout à fait rationnel ...

Deux équipages de puissants vaisseaux de guerre qui se sont réciproquement détruits aux abords d'une planète apte à abriter la vie , se retrouvent à cohabiter sur ce monde étranger qui abrite de redoutables formes de vie , qui vont faire de ce long séjour involontaire de nos amis au caractères bien trempés , une aventure à très forte dépense calorique ...

Ce monde est tout à fait fonctionnel , en tout cas suffisamment pour que l'on adhère au principe de son existence .
Par exemple , le paysage que contemple un des équipages , une curieuse plaine herbeuse devant leur vaisseau échoué , fait partit de ces images romanesques ( que le lecteur construit pendant sa lecture ) , qui me sont toujours restées , malgré le temps qui passe ...

Les deux groupes auront l'intelligence de coopérer mais cela ne se fera pas sans dépasser les obstacles qui découlent du statut d'ennemis de guerre , des effets des propagandes , des caractères bien trempés et des conflits de personnes ..

L'auteur construit son histoire de rencontre d'ennemis qui deviendront solidaires , sur le mode des conflits résolus et sur la base également , des effets générés par un vécu en commun qui s'épaissit progressivement ..

Franchement , c'est un récit des plus sympathiques , et assez dépaysant .
Pas mal écrit , suffisamment en tout cas pour faire une confortable ballade dans un univers où les protéines ne manquent pas , dans la mesure où beaucoup d'animaux sont aussi haut qu'un immeuble de quelques étages ..

Un petit roman qui ne va pas bouleverser de fond en comble votre expérience de lecteur de planete opera de colonisation , mais qui est bien ficelé et qui parvient quand même à faire rêver ..
Avec des personnages qui sans être d'une complexité extrême parviennent à persuader le lecteur , qu'ils existent ...

Pas mal ...

Avec : Quand il ne reste que l'honneur , les ennemis , sont à mon humble avis et pour cet instant étape de ma connaissance de l'auteur , deux romans qui font parti du haut du panier dans la bibliographie de P. J. Hérault avec des qualités de fond et de style qui sont présentes de façons certaines ...
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Citations et extraits (2) Ajouter une citation
Il avait sélectionné les micros d’ambiance au maximum et était submergé de bruits. Deux cents mètres plus loin il aperçut deux troncs d’arbre qui ne brulaient pas et s’en étonna jusqu’à ce qu’il comprenne qu’il s’agissait des pattes d’un monstre ....
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Une guerre ne se déclare pas toute seule, ce sont des hommes qui, par ambition personnelle, ou par incapacité, la laissent éclater, ou la provoquent délibérément.
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