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3,67

sur 1475 notes
Plongez dans la lecture d'un roman captivant, qui ne manquera pas de vous laisser une impression durable. À la fois palpitant, sarcastique, absurde, tendre et émouvant, cet ouvrage signé Houellebecq aborde des sujets aussi variés que les questions économiques, politiques, sociales et humaines. Vous y trouverez un récit politique haletant mettant en lumière le cynisme en politique, le déclin économique et idéologique français, ainsi que la religion et la foi. Cependant, avant tout, c'est un roman d'amour...

L'auteur souligne de manière particulière le sujet de la fin de vie : pourquoi devrions-nous nous battre pour rester en vie ? Ne devrions-nous pas considérer que notre existence appartient au moins autant à ceux qui nous aiment qu'à nous-mêmes ? Peut-on espérer que l'amour ait le pouvoir de préserver quelque chose de notre inexorable anéantissement ?
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Dur de passer à autre chose après ce livre.
M Houellebecq nous fait battre la campagne, électorale ou beaujolaise, au rythme de la vie de Paul.
Notre « héros » ne ressemble à aucun autre, son histoire fait rejaillir en nous les faiblesses que nous voulons oublier.
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Du grand Houellebecq ! Des sujets forts ! Quelle claque !

Encore une fois, mon auteur préféré frappe fort et nous présente la vie détaillée de tout un panel de personnages, principalement de Paul, proche du ministre de 2027, impliqué dans une campagne politique, menant un quotidien morne et sans trop de passions. Dans le tumulte des élections, des attentats étranges émergent et mettent en panique une France pas si éloignée dans le temps.

Ce que j'aime, chez Michel Houellebecq, c'est sa capacité à dépeindre une réalité qui nous est proche avec beaucoup de précisions et de justesse, comme si le film de la vie de Paul et de ceux qui gravitent autour de lui se déroulait sous nos yeux.

Il y aborde aussi avec beaucoup d'humanité un sujet brûlant d'actualité : la fin de vie, sous toutes ses formes et ses dérives.

Les deux seuls reproches que je peux lui faire est qu'il ne m'a pas semblé avoir toutes les réponses à l'un des éléments de l'intrigue principale (ou alors je ne les ai pas compris) et que les passages concernant la politique, qui est, généralement, loin de me passionner, étaient vraiment laborieux à lire.

Toutefois, cela reste un roman très fort et très actuel, mené par une plume sublime et percutante. A lire de toute urgence !
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On peut beaucoup reprocher à Houellebecq mais sûrement pas sa vision affûtée de notre société. Toujours beaucoup de noirceur et de cynisme, à l'image de notre société qui se polarise et ne se comprend plus.
J'ai aimé ce livre et le trouve moins polémique que d'autres de cet auteur.
A découvrir sans plus tarder pour les curieux et un peu ouverts d'esprit
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J'ai juste lu un extrait sur "editions.flammarion.com". Cet écrivain a un style exécrable ou alors ses pieds écrivent pour lui. Il sature les paragraphes de phrases insignifiantes qui passent du coq à l'âne et cette construction littéraire souffre d'un style pesant.
Je me souviens avoir lu dans son précédent ouvrage "Sérotonine" le verbe conjugué "occise", non comme ppassé, mais comme subjonctif présent qui n'existe pas ; ou alors mettre un subjonctif devant la locution "après que". Quel écrivain peut faire de telles entorses à la grammaire de nos jours ? Enfin, bref, il vend et cela importe beaucoup à son éditeur. Flammarion est assurée de donner à becter à ses employés (désolé, je ne pratique pas l'écriture inclusive).
Je ne vais pas parler longtemps de ce roman, parce que le début est mal écrit. Comment peut -on avoir "la sensation d'être dans le couloir de la mort" quand on est "de la toute fin de novembre...", et "surtout quand on est célibataire"... ? J'ai tenté de me l'imaginer, mais sans effet. Et puis quel est le rapport avec les vacances, le couloir de la mort et la proximité du néant ?
"Ce n'est pas de ça dont je voulais parler" (dans cette phrase redondante qui est une insulte au bien écrire, Michel a fait la même erreur avec celle-ci : [...] il se retrouva en face "DE" cette inscription "DONT lui avaient parlé plusieurs collègues... Quel écrivain peut écrire "De" suivi du sujet avec "DONT" ?), mais tous ces "avait, était, avaient, étaient, a été, ont été", c'est affligeant ces verbes faibles. Pourquoi pas aussi "semblait être".
Alors, je n'ai rien contre lui, c'est sûrement une personne adorable, mais son style d'écriture est médiocre.
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En raison de déplacements hors domicile, j'ai lu ce roman en plusieurs fois. Cela n'a pas été gênant. J'ai déjà lu avec plaisir des romans de HOUELLEBECQ. Il y a des auteurs dont on dévore les livres. Ce n'est pas le cas de HOUELLEBECQ.
En lisant son dernier roman, j'ai retrouvé son style, simple et limpide. Les mots sont justes. Je lis un ou deux chapitres et puis je m'arrête pour apprécier la justesse d'une analyse, la beauté d'un paysage, ou sourire d'une réflexion ou d'une situation incongrue. Comme une dégustation ...
Pourtant ce roman est difficile à suivre au début. Il semble déséquilibré, inarticulé et superficiel. On s'attend à tellement mieux. On part d'un presque roman policier avec des premiers éléments presque naïfs, ridicules et lents. Et puis il prend forme au fur et à mesure. Paul, le personnage principal, énarque, privilégié, peu sympathique, égocentrique, devient de plus en plus humain. fort et faible à la fois... Ses malheurs familiaux et personnels que nous suivons finissent par nous le rendre accessible et on finit par se poser des questions sur le sens de notre vie.
Ce roman se déroule dans les sphères politiques sur un fond de campagne électorale, dans un monde bourgeois. Bien sûr, comme dans tout roman, on peut imaginer que réflexions cyniques de Paul, sur sa vie privée et sa famille, sur le ministre Bruno et la politique en général, sur les auteurs de romans policiers, et même sur le vin.., sont celles de l'auteur du roman.. comme dans tout roman. le talent de HOUELLEBECQ, c'est de faire des romans sur des sujets qui nous touchent de près, ou qui nous donnent l'impression qu'ils pourraient nous concerner.
Est ce vulgaire de décrire crûment certaines scènes alors que la sexualité est une des préoccupations des êtres humains. La littérature doit elle s'en abstenir et s'éloigner de la vraie vie ? Je ne le pense pas et c'est pourquoi j'apprécie HOUELLEBECQ parce que tous ces personnages sont profondément humains et crédibles. Il est critiqué par les médias de gauche pour ses analyses radicales. A tort ou à raison, mais la plume ne doit elle pas rester libre, quelles que soient les sujets ? La littérature est un art qui procure des émotions, et là c'est réussi, surtout la fin du roman...
Je ne suis pas de son monde, mais j'aurais plaisir à boire un jour un verre de vin avec lui.
J'espère aussi que ce n'est pas son dernier roman car je constate que ces héros vieillissent avec lui.
Lien : https://lucien.berre@orange.fr
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Mon premier est probablement le dernier Houellebecq. Comme le titre l'indique, les 730 pages nous anéantissent. Après les 200 premières, l'espoir d'une histoire ficelée apparait enfin. Mais ce mirage n'est qu'illusion, je regrette pas la lecture mais elle n'apporte que peu de plaisir et peu de réflexion. Bref des intrigues en forme d'impasse, des protagonistes aux parcours de vie parallèles sans interaction qui pourrait sublimer l'histoire. Déçu le thème principal aurait plus être beaucoup mieux servi avec une histoire plus aboutie. Je comprends désormais pourquoi l'auteur et aussi clivant
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Connaissez vous Élémir Bourges (1) ? … moi non.
Connaissez vous Hugues Rebell (2) ? … moi non.
Connaissez vous Maximiani Portas (3) ? … moi non.
Connaissez vous Theodore Kaczynski (4) ? … moi non.
Pour finir, avez vous eu l'occasion de croiser un adepte de la Wicca (5) ? … moi non.
Nous sommes dans un roman de Houellebecq avec forcément il y aura des passages fumeux, des allusions à des personnages ou à des théories qui nous sont inconnus … mais qu'importe !
J'avoue aussi ne pas avoir compris ni les rêves, ni les cauchemars qui peuplent les nuits de certains personnages, ni ce qu'ils apportaient à l'histoire. (Leurs suppressions auraient apporté un amincissement non ridicule au présent récit) … mais qu'importe !
Nous ne saurons pas qui sont ces terroristes qui coulent les navires ni qui sont ces « fachos » qui secourent les vieillards emprisonnés dans les maisons de retraite … mais qu'importe !
L'auteur nous invite à une belle réflexion sur notre condition humaine, sur la vie, la famille, la maladie, la religion, la mort, le sexe et bien sûr l'amour … le grand amour et là, on suit avec beaucoup de plaisir les aventures familiales qui sont le fil conducteur du récit.
Les clins d'oeil à la situation politique de notre pays sont drôles et nous invite aussi à réfléchir à notre attitude vis à vis des différents intervenants et sur ce qu'ils représentent et ce qu'ils disent de nous !
Pas très réjouissant tout ça mais n'oublions pas que Sherlock Holmes peut être un bon dérivatif pour faire passer la pilule !

(1)
Élémir Bourges est un écrivain francais (1852-1925).
En 1884, il publie « le crépuscule des dieux », roman wagnérien, décrivant l'exil et la décadence d'une famille princière.

(2)
Georges Grassal de Choffat, dit Hugues Rebell, est un écrivain français (1867-1905) méconnu, souvent considéré rapidement comme un auteur érotique, voire pornographique, dont on ne retient généralement qu'un seul titre, « Les nuits chaudes du Cap Français ».

(3)
Savitri Devi, née Maximiani Portas aussi orthographié Maximine Portaz (1905-1982), est une française d'origine grecque convertie au paganisme aryen dans les années 1920, partisane de l'indépendance de l'Inde, puis finalement propagandiste après-guerre d'un néonazisme mêlé d'hindouisme. Elle est également l'une des pionnières de l'écologie profonde, notamment avec son livre Impeachment of Man.

(4)
Theodore (dit Ted) Kaczynski, surnommé « Unabomber », né en 1942 aux états-unies , est un terroriste américain, mathématicien de formation, activiste anarcho-écologiste et néo-luddiste.
Il a fait l'objet de la chasse à l'homme la plus coûteuse de l'histoire du FBI, ayant aspiré, deux décennies durant, à devenir le « parfait tueur anonyme ». Il est en même temps l'auteur de plusieurs textes et ouvrages.
Il s'est battu, selon lui, contre les dangers inhérents à la direction prise par le progrès dans une société industrielle et une civilisation technologique, une société qui s'éloignerait de l'humanité et de la liberté humaine pour la majorité sinon pour la totalité de la population. Après des études et une courte carrière de professeur de mathématiques, il décide de se retirer dans la nature, et convainc son frère de prendre la même direction. À la suite de la disparition d'un lieu naturel où il se rendait régulièrement, il s'engage dans une campagne d'envoi de colis piégés de manière artisanale à diverses personnes au prétexte qu'elles construisent ou défendent la société technologique. Cette campagne d'attentats dure dix-huit ans, faisant trois morts et 23 blessés avec 16 bombes envoyées. Il est finalement repéré et arrêté le 3 avril 1996, avant d'être condamné à la prison à perpétuité.

(5)
La Wicca, ou le wiccanisme, est un mouvement religieux fondé sur l'« ancienne religion païenne » et redéfinie par Gérard Gardner. La Wicca comprend des éléments de croyances telles que le chamanisme, le druidisme et les mythologies gréco-romaine, slave, celtique et nordique. Ses adeptes, les wiccans / wiccanes, prônent un culte envers la nature et s'adonnent pour une grande partie à la magie. La Wicca est un culte à mystères.
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Une histoire sans intérêt, des rêves qui alourdissent le rythme, et bien sûr ce qui fait le succès peu mérité de MH: le dégout et la haine qui suintent jusque dans les scènes de sexe qui relèvent plus du délire que d'une connaissance du sujet. On dirait le borderline Gide qui racontait la pédérastie et que quelques maisons d'édition ont glorifié à tort et sans raison (sauf la raison commerciale).
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J'en suis arrivé à peu près au tiers du livre. J'arrête là. C'est la première fois que je suis déçu par un roman de Michel Houellebecq. J'apprécie peut-être un peu moins son regard désabusé et cynique sur la société. Et surtout je suis passé à côté de cette histoire de famille. Je sens bien où il veut en venir avec le père dans le coma et sa prise en charge aléatoire dans les différentes institutions. Les sociétés modernes ne savent pas quoi faire de leurs vieux. C'est la fin d'une certaine société traditionnelle où toutes les générations vivaient sous le même toit. Alors oui, nous vivons certaines pertes de valeurs. Mais ce n'est pas ce qui constitue pour autant la fin de l'humanité, ni même celle de l'Occident. Par ailleurs, je supporte de moins en moins ses réflexions sur les Arabes et les Noirs.
Parallèlement à ce livre je lis « Croire aux forces de l'esprit » de Marie de Hennezel où elle évoque ses entretiens avec François Mitterrand qu'elle accompagnera jusqu'à la mort. C'est également un livre sur la fin de vie mais tellement riche, tellement centré sur la spiritualité, ce qui rend la vision de Houellebecq tellement outrancière et réductrice à la peinture d'un certain climat social. Et puis j'avoue être en ce moment dans une recherche spirituelle qui m'amène à appréhender d'autres valeurs, plus positives. Je crois que je vais arrêter de lire les romans de Houellebecq pour un temps.
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