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EAN : 9782364802209
144 pages
Huginn & Muninn (12/06/2014)
4.33/5   3 notes
Résumé :
Mille précautions ! vous tenez entre vos mains un remarquable document historique : le journal du célèbre pirate Edward Thatch plus connu sous le nom légendaire de Barbe Noire... Dans ce calepin, qu'on croyait définitivement perdu, et grâce au talent d'un jeune artiste, membre d'équipage, qui lui servit de scribe, Edward Thatch a noté tous ses secrets, tous ses plans, toutes ses machinations... Son tempérament homérique, son choix pour la piraterie, la création calc... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (2) Ajouter une critique
Voilà un très beau livre sur les pirates ! Je dois à Assassin's Creed quelques émotions (artistiques et autres, mdr !), et ce bouquin fait partie de ceux commandés dans ma période "monomaniaque" (c'était en Janvier, là je le suis moins, enfin, un peu moins...).

C'est un beau journal, écrit par un "scribe" sous la dictée du Barbe-Noire du jeu "Black Flag". Ce n'est donc pas du tout équivalent au roman correspondant, car on y suit un personnage secondaire de l'aventure. C'est lui qui va former Edward Kenway au "métier", lol ! Il se prend d'affection pour lui, et le garde à ses côtés jusqu'à ce que ce dernier soit en mesure d'assurer le commandement de son propre navire.

Bien que le style soit parfois un peu étrange (la traduction ? je ne sais pas), c'est un vrai bonheur à lire pour les amateurs de pirateries diverses et variées. On y suit aussi la véritable histoire de ces bandits de haute mer, avec le passage de l'état de corsaire de sa majesté à celui beaucoup plus dangereux de pirates pour Barbe-noire et son équipage. (Et c'est ça que j'aime dans les Assassin's Creed, comment l'histoire vraie se mélange à la fiction).

On retrouve les grands noms, Calico Jack, Vane, Bonnet, etc, qui quittent ainsi leur statut "mythique" pour devenir de simples hommes (enfin, si l'on peut dire), avec leurs défauts et leurs qualités, plus proches de nous, par ce format "journal" où, finalement, Blackbeard finira par écrire certains passages de sa main.

Le tout est entrecoupés d'illustrations magnifiques, d'explications sur les navires, les noeuds de marine, le quotidien à bord du navire, les lettres de créance et autres avis de "têtes mises à prix", c'est vraiment un objet magnifique. Bon, il s'adresse, soyons clairs, à un public plutôt jeune, et fan des jeux, mais il fera plaisir à tout amateur de pirates.

J'ai acheté en même temps l'artbook de Black Flag (qui est juste une pure tuerie visuelle, mais en anglais) et ils se complètent à merveille. Bref, moi, j'ai adoré lire ce "faux" journal.
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Extrait :
Vous l'aurez sans doute un peu remarqué, mais je publie un peu plus sur la licence Assassin's Creed en ce moment. C'est parce que j'aimerais descendre ma PAL concernant cette licence, j'ai pleins de choses à lire, allant de l'artbook, bd au roman. Les romans étant les plus long, je commence par réduire avec des choses plus rapides à lire… Dont ce journal perdu de Barbe noire, que je trouve très réussi dans son contenu, mais bien loupé pour sa couverture.

Barbe noire est un personnage emblématique de l'ère de la piraterie, connu pour être fou, et ayant une fin de pirate, malgré son retour sur le droit chemin. Mais était-il réellement aussi fou, aussi barbare et sanguinaire que le laisse croire la légende ? Après tout, même si toutes les légendes ont une part de vérité, elles sont aussi souvent bien exagérées. Et si son comportement n'était en réalité qu'une façade, tel un chat hérissant les poils pour paraître plus imposant ? C'est ce qu'a choisis de montrer l'auteur, un être humain, parfois plus que les autres, qui a toujours su dans quoi il se lançait et surtout, qui a pris soin de son équipage jusqu'au bout. Son point de vu, permet de mieux saisir sa relation avec Kenway, un jeune qu'il a formé, et qui a fini par prendre son envol. Dans le jeu, il me semble que l'époque où Kenway était dans l'équipage de Barbe noire n'est pas vraiment montrée longtemps. Très vite, on acquiert son vaisseau, le Jackdaw, qui lui permet de former son propre équipage. Bien évidemment, ça n'empêche pas les deux amis de se revoir à plusieurs reprises.

Barbe noire est décrit comme un personnage n'appréciant pas tuer, et le faisant uniquement qu'en dernier recours. Pour un pirate, il n'avait pas entièrement mauvais fond, et il lui arrivait aussi d'être impuissant, malgré sa renommée grandissante. Sous les tropiques, humides et chauds, les maladies vont bon train, difficile de pouvoir y faire face sans remède. Sans oublier que les apothicaires ne courent pas les rues, encore plus pour servir des pirates. Ajouter à cela l'hygiène sans doute limite de l'époque, que ce soit corporelle, ou bien vis-à-vis de la nourriture, pour comprendre qu'il faut être sacrément costaud pour survivre. le scribe, lui, fait par autant de sa peur, de ses doutes, que de son admiration pour son capitaine, qu'il a suivi aussi loin qu'il le pouvait. Au final, Barbe noire, se séparera de ses hommes, afin de les protéger, car il s'en doute bien, même s'il a été acquitté, gracié de sa condition de pirates, il y aura toujours quelqu'un pour lui reprocher. Surtout, qu'il s'agit d'un grand nom ! Autant le dire franchement, là où sa popularité l'a servi à protéger en tant que pirate, c'est aussi celle-ci qui le condamnera.

[...]
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Citations et extraits (5) Ajouter une citation
- Je n'ai jamais vu un homme faire le genre de choses que tu fais, Kenway, lui ai-je dit en tendant une bouteille de rhum. D'ailleurs, maintenant que j'y pense, même toi, je ne t'ai jamais vu faire les choses que tu fais.
Son rire tranquille monta aux nuages, il prit une grande rasade de rhum et tendit la bouteille à Kidd.
- Que veux-tu... Le Diable m'a à la bonne, et personne ne me touchera avant que le vieux bouc l'ait décidé.
- Tu aimes garder le mystère ?, ai-je insisté car j'étais un peu ivre et très curieux.
- Tout à fait, mon vieux. Mais tu sais que je serai toujours ton ami, Thatch.
ça oui, je le savais. Mais par Dieu, ce gamin est une vraie énigme.
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Kidd fut reconnu coupable d'un meurtre, celui de son artilleur William Moore. Moore menaçait de se mutiner, et Kidd le frappa avec un seau. Paix à mon âme, mais alors que j'étais corsaire, j'aurais fait bien pire, et sans doute plaidé l'accident. Il fut aussi condamné pour cinq actes de piraterie. On le pendit le 23 mai 1701, deux fois. La corde rompit la première fois et on le pendit à nouveau, ce qui me paraît injuste. Son corps fut pendu au gibet en surplomb de la Tamise à Tilbury, et y resta trois ans, en guise de mise en garde aux autres pirates.
J'y appris à me défier toujours de la noblesse britannique, pour me fier plutôt à mes hommes et croire d'autant plus à notre république pirate.
Et si cela ne suffisait pas à insulter la mémoire d'un homme, on écrit une chanson expressément pour l'exécution, pour répandre d'immondes mensonges su les méfaits que Kidd aurait confessés, alors que son seul crime aurait été de trop croire en ceux qui se servaient de lui.
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Vane avait fait un commentaire sur le désordre qui régnait dans notre ville, en ces termes : "c'est donc ça, la nouvelle Libertalia ? ça pue comme tous les taudis que j'ai pu piller cette année."
Bon, il dit vrai, notre ville pue. Mais Vane ne sent pas la rose, lui qui ne se lave jamais et qui a assez de crasse sous les ongles pour y planter des fleurs.
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2 Janvier 1713.
Au futur lecteur de ce journal, Edward Thatch, corsaire, adresse ses meilleurs voeux, et vous encourage à ouvrir une bouteille de bon rhum pour accompagner ces pages, dans la mesure où certains passages seront propices à être ponctués d'une bonne rasade, tant les aventures présentées ici seront éprouvantes.
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C'est peut-être la quantité de rhum que j'ai absorbée cette nuit, à moins que ce ne soit autre chose, mais j'ai dans l'âme un frisson qui ne doit rien à la froideur de la saison. Et oui j'ai une âme. Sans cela, avec quoi pourrais-je payer le Diable ?
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