En premier, merci aux masse critiques et à l'éditeur le Verger, de m'avoir fait parvenir cet excellent roman !
On devrait avoir plus souvent ce genre de bouquin entre les mains.
Pourquoi ? C'est très drôle, l'intrigue en cache une autre, et les personnages sont vraiment attachants, parce que proches de notre réalité.
Au delà de la disparition du responsable de la sécurité de la centrale nucléaire, on va évoluer avec un vieux bourru mis au rencart, et une petite nouvelle, tandem improbable dans une sorte de road trip au volant d'une antique R30, quand ce n'est pas à vélo dans Strasbourg. Il y a une vraie réflexion sur le devenir écolo de nos villes, par petites touches, et ça m'a plu.
Et puis l'auteur nous adjoint un "générique" car les noms des personnages résonnent en alsacien, et c'est ça qui donne le ton si particulier à cette histoire. La vieille voisine, Mme Schnudle : "qui fourre son nez partout" m'a rappelé des pipelettes de ma connaissance !
En bref, j'ai passé un super moment de lecture, le capitaine Schneckenbein, m'a rappelé par moments Mehrlicht par certains aspects. Seul petit défaut, c'était trop court !!!
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Une intrigue qui se dévoile page après page dans le milieu du nucléaire et se situant dans la campagne alsacienne.
Ecrit en 2021, ce roman reprend les thèmes de l'époque, nucléaire, écologie et pandémie covid pour étoffer l'histoire d'un enlèvement et la résolution d'un crime vieux de quelques années.
Des dialogues incluant des réparties de films, passion du capitaine Schneckenbein dit jambe d'escargot en alsacien.
Un petit lexique en fin de livre nous traduit la signification des noms des protagonistes de cette histoire.
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Ce roman fort distrayant appartient à la collection "Les enquêtes rhénanes", on se trouve donc dans le genre "polar du terroir" alsacien. Mais même sans maîtriser les particularités régionales, on peut s'amuser à cette lecture sans prétention. En bref, le directeur de la centrale nucléaire d'Arschenheim (la traduction serait vulgaire) a disparu et une vingtaine d'obscurs groupuscules tous plus fantaisistes les uns que les autres revendiquent l'enlèvement, sans compter que le G7 doit justement démarrer à Colmar la même semaine. Vous voyez le tableau et le niveau de réalisme. On croise des écolos farfelus et des fumeurs de joints, mais leur avis sur le nucléaire, la crise sanitaire (l'intrigue est située après le confinement) et l'avenir de la planète est plein de bon sens.
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Le responsable de la sécurité de la centrale nucléaire d'Arschenheim a été enlevé. L'affaire est d'importance : l'homme détient les codes et modes d'accès à un site stratégique qui, bien qu'en voie de démantèlement, demeure extrêmement dangereux. Et on attend à Colmar un regroupement de chefs d'État.
Cependant, alors que les autorités ont réussi à maintenir le secret sur la situation, ils reçoivent une quinzaine de revendications différentes, toutes plus fantaisistes que les autres.
Ce n'est certainement pas pour autant une blague de potache, et le capitaine Schneckenbein, vieux flic d'expérience de la PJ de Strasbourg, se voit confier l'affaire en duo avec le lieutenant Glickel, une « petite nouvelle ».📗
Quelle surprise ce petit livre ! J'ai adoré !
Les personnages sont attachants et décalés . J'imaginais le vieux flic comme le chanteur Renaud un peu sur le retour 🤔 L'intrigue est vraiment bien ficelée . Au travers de l'histoire on aborde la problématique écologique et les milieux qui la défendent .
Il y a certain humour noir et pince sans rire aussi bien que potache qui donne à ce roman son caractère d'ovni …
Un polar alsacien qui mérite d'être lu et plebiscité
Une très bonne lecture et une belle découverte
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Kim écarquilla lesyeux
-C'est quoi, «Atomic Bretzel »? ?interrogea-t-elle en désignant l'inscription tracée au marqueur noir la pochette.
-Atomic Bretzel? C'est le nom de notre mission.E je ne te l'avais pas dit.
-Non.
-Tu te doutes de qui ça vient...
-J'ai une petite idée. La référence à la gastronomie, c'est signé. Mais ici, je me demande bien pourquoi. «Atomic », bon, c'est évident, mais « bretzel»? porté
-A cause du neud au milieu, vu que l'affaire a l'air un peu tordue. Une allusion au nœud gordien, si j'ai bien suivi.
Glickel soupira en levant les yeux au ciel.
- Ouais, c'est ça ! Il nous ressert le coup de l'uranium "zéro carbone", s'offusqua Jacky. Comme les gisements sont infinis, qu'il n'y a pas besoin d'entretenir des conflits armés en Afrique pour en garder le contrôle et qu'on le transporte exclusivement à vélo, c'est sûr que c'est vraiment l'énergie verte par excellence ! Quant aux déchets radioactifs, c'est un détail. Il suffit de composter ça au fond du jardin pendant dix ou douze mille ans, et le problème est réglé. Là aussi, zéro carbone pour le retraitement, bien entendu. Pour ce qui est du démantèlement des centrales, c'est le genre de truc qui se fait à la pelle et à la pioche, en sifflotant. Un peu d'huile de coude et le tour est joué !
- Marrant j'aurais juré que tu étais plutôt rock'n'roll.
- A cause du Perfecto et des santiags ?
Kim acquiesça d'un sourire.
- C'est une couverture. L'habit ne fait pas le moine !
- C'est pas l'homme qui prend l'amer, c'est l'amer qui prend l'homme, déclara le buveur l'air grave.
- Ouh, il est d'humeur philosophe, mon Jacky ! releva le bistrotier. Mauvaise journée ?
Ne vous inquiétez pas, nous ne sommes pas là pour vous reprocher de fumer de l'herbe ni vous chercher des poux dans les dread.
De courts extraits de la Table ronde "Demain" animée par Patricia Martin avec Hervé Kempf, Valéry Bonneau, Michel Hutt.