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EAN : 9788872521557
88 pages
Archè Milan (18/01/1990)
5/5   3 notes
Résumé :
« Une des maladies de l´âme est de ne jamais accepter la Vérité, la soumission étant contraire à la nature de son caractère. Le remède consiste à s´affranchir du désir et de la passion pour aller vers son Seigneur » (al-Sulami). Ce manuel de psychologie pratique, qui fait partie de l´enseignement prodigué aux disciples dans la voie soufie, donne les clés d´une meilleure connaissance de l´âme. L´éducation spirituelle et la purification de l´âme sont indispensables po... >Voir plus
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Citations et extraits (2) Ajouter une citation
21) Une des maladies de l’âme est la profusion de paroles. Celle-ci a deux origines : le désir de suprématie qui porte le murîd à vouloir faire étalage de sa science et de son éloquence ; l’ignorance de ce qu’il faut dire.

Le remède correspondant, c’est que le murîd prenne conscience qu’il est responsable de ce qu’il dit et que ce qu’il dit est inscrit sur un compte et qu’il devra en répondre ; car Dieu Très-Haut dit : ‘’Certes des [anges] gardiens veillent sur vous ; ce sont de nobles scribes’’ (Coran 82, 10). Il dit aussi : ‘’L’homme ne profère aucune parole sans avoir auprès de lui un [ange] observateur prêt [à l’inscrire]’’ (Coran 50, 18). Le Prophète – que Dieu lui prodigue bénédictions et paix – a dit : ‘’Toute parole de l’homme est inscrite contre lui et lui est défavorable sauf si c’est pour ordonner le bien (‘amrun bi ma’rûf) ou pour empêcher le mal (nahyun ‘an munkar)’’. Ainsi Dieu Très-Haut a dit : ‘’La plupart de leurs entretiens ne comportent rien de bon sauf la parole de celui qui ordonne une aumône, un bien ou une réconciliation entre les hommes’’ (Coran 4, 114). (pp. 48-49)
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10) Une des maladies de l’âme est d’oublier qu’elle ne peut vivre tant que tu ne l’as pas tuée(1) ; autrement dit, le murîd ne vit pas pour l’Au-Delà (al-‘âkhira) tant qu’il ne meurt pas au monde (al-dunyâ)(2.) Tu ne vis en Dieu qu’après ta mort à tout autre que Lui. Ainsi que l’a dit Yahyâ bin Mu’âd al-Râzî : ‘’Dieu préserve des mauvais penchants de l’âme celui qui se rapproche de Lui en s’effaçant.’’ Cela signifie que le murîd doit défendre à son âme de suivre ses penchants (shahawât) et doit l’entraîner vers la vérité qu’elle déteste et refuse.

Les remèdes correspondants sont la veille, la faim, la soif et l’effort en vue de contrer les penchants de l’âme ; c’est aussi défendre à l’âme de satisfaire ses désirs. Yahyâ bin Mu’âd a dit : ‘’La faim est une nourriture avec laquelle Dieu fortifie les véridiques (al-siddîqîn).’’

(1) L’auteur s’adresse ici directement au lecteur à la deuxième personne.

(2) Dieu dit dans un hadîth qudsî : ‘’O monde, sers ceux qui Me servent, et fatigue ceux qui te servent’’. (p. 37)
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