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sur 456 notes
Printemps 1943, les troupes alliées déployées en Islande, sur une île encore préservée des folies du monde moderne, loin des fureurs de la seconde guerre mondiale, profitent de leur isolement pour prendre du bon temps.
Les islandais, eux, vivent bon gré mal gré « la situation ».

En hiver 1942, ceux vivant en Europe du nord pour diverses raisons (travail, formation universitaire, santé ...) sont évacués par un convoi exceptionnel de Petsamo en Norvège à Reykjavik (via Trondheim et les Orcades) . Ce rapatriement est le résultat de l'invasion du Danemark par l'Allemagne nazie : si le régime du Troisième Reich tolère ce projet, reconnaissant ainsi la neutralité de l'Islande il n'en surveille pas moins le trajet.
De retour au pays à bord du paquebot Esja, ils vont découvrir de nouvelles donnes et vont devoir s'adapter à « la situation », aux changements irrémédiables qu'elle entraîne.

A Reykjavik, le commissariat de Posthustraeti ne désemplit pas, les troubles sur la voie publique, les affaires de moeurs, accrochages entres autochtones et soldats imbibés sont de plus en plus fréquents …
Notre binôme, formé de Flovent , la recrue locale et de Thorson, le canadien, va être mis à rude épreuve. La mort d'une victime décédée suite à une agression sauvage et, la découverte d'un noyé vont leur permettre d'affiner leur coopération. Si les deux années passées depuis Dans l'ombre ont amélioré leur complicité elles ne les ont pas encore assez aguerris aux méthodes d'investigation, parfois maladroits c'est surtout sur leur ténacité qu'il va falloir compter. Mais Baldur le médecin légiste leur apportera une aide précieuse.

Indrindason en explorant cette période mouvementée continue de nous immerger avec La femme de l'ombre dans une Islande occupée par les Alliés, et la confrontation de ces deux cultures qui apportent son lot de changement des mentalités. le lecteur assiste au développement d'activités lucratives propre à ces périodes troubles.

Le décor principal, une zone de no man's land avec son pré, le pré de Klambatrun, coincé entre le quartier pauvre des Polarnir et les baraquements militaires, le choc de deux univers où se retrouvent
en soirée, gens du pays et militaires et, où pullulent les gargotes dont la plus prisée est celle du Picadilly, rebaptisée par les américains le Pick-a-Dolly… tout un programme !

Dans ce deuxième volet de la trilogie des ombres, Arnaldur Indridason nous a fignolé une intrigue où l'apparente complexité temporelle permet de laisser mariner le lecteur dans un flou maîtrisé qui lui permet d'en apprécier tous les ressorts . Rempli d'anecdotes (bière made in iceland réservé aux alliés, …) , de clins d'oeil à la culture et l'histoire islandaise (nous croisons de célèbres poètes, le nom donné au paquebot, l'Esja), il nous sert un récit foisonnant, aux multiples rebondissements, agrémenté d'une palette de portraits de personnages, pris dans les affres et les échos de la Seconde guerre mondiale, les tourments de la vie et leur lot de conflits relationnels (conjugaux, amoureux).

Avec sensibilité et finesse , il traduit toute les couleurs des sentiments et des comportements que la population islandaise a pu adopté ainsi que celle des américains durant la situation.
Un voyage au coeur d'un épisode complexe de l'Histoire islandaise qui nous familiarise avec le quotidien de ses habitants.

Prête pour le passage des ombres, le dernier volet de la trilogie.
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Mon avis ne risque pas de changer, j'adore tout autant Indridason après la lecture de ce second opus de la trilogie des Ombres . D'abord , il y a toujours ce contexte de guerre contre les nazis qui nous replonge , si besoin était, dans cette période trouble et particulièrement anxiogène. Il y a ensuite tous ces hommes et toutes ces femmes dont les comportements relèvent parfois de la plus pure sauvagerie pour faire triompher des idées plus que violentes et inhumaines . Egalement en arriére et même en premier plan , les difficiles relations entre civils et militaires , avec les excès malheureusement souvent liés à la véritable nature des uns et des autres .Dans ce roman , la " parité hommes - femmes" semble bien respectée même s'il faut bien reconnaître que les comportements masculins les plus vils appellent des " réponses " adaptées, ce dont certaines dames ne se privent pas. Indridason sait donner corps à des intrigues sombres , il excelle dans l'art de détourner l'attention du lecteur , de lancer des " tests " , voire des fausses pistes plutôt intelligentes , il sait aussi parfaitement " adoucir " certaines situations ...difficiles . le récit ne manque pas d'alternance entre lenteur et accélération des faits et des dialogues subtils viennent illustrer à bon escient le récit pour le faire progresser .
Enfin , on retrouvera avec plaisir les deux enquêteurs Flovent et Thorson . Depuis leurs premières interventions , ils ont " pris de l'épaisseur " , du " coffre " , sont encore plus complémentaires et complices et , pour moi , de plus en plus sympathiques et ...téméraires car les coups " pleuvent " et leur vie est parfois en danger ...
Cette ambiance historique nous montre combien la guerre impacte durement les êtres humains au point de les " transformer " . La guerre avec des drames , des horreurs et de nouveaux " modes de justice " . Une guerre qui tolére beaucoup , au grand détriment des plus fragiles , souvent.
Un roman qui , je l'assume ( je sais que certains amis et amis ne seront pas du même avis et ils ont leurs légitimes arguments ) , ne pourra que m'inciter à lire le troisième tome de cette trilogie . de toute façon, il est bien en place dans ma PAL mais ...devra encore patienter un peu : le père Noël est passé ! Et une deuxième PAL vient de se constituer ....Toujours très sympa le père Noël...Et puis , la Covid est toujours là, le week-end s'annonce morose quant à la météo...Oui , mais seulement pour la météo, Parce que, pour la lecture....
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Je continue mon avancée dans la Trilogie des ombres. le premier tome ne m'avait pas entièrement convaincue, il en est de même pour le second pour lequel j'ai à peu près les mêmes reproches mais en l'ayant quand même préféré un chouia plus.

Les événements se déroulent deux ans après, en 1943, toujours à Reykjavík sous l'Occupation alliée. Deux meurtres ont été commis dont celui d'un soldat, ce qui amènera Flovent et Thorson à enquêter de nouveau ensemble.

Deux meurtres, donc deux enquêtes en parallèle qui surchargent Flovent de travail puisqu'il y est assigné aux deux. Mais s'il est tout seul pour la première, il bénéficie de l'aide de Thorson pour la seconde. Nous avons donc d'un côté la mort maquillée en suicide d'un homme retrouvé noyé, et de l'autre le meurtre d'un soldat homosexuel roué de coups. Et à côté de ces deux enquêtes, nous suivons également une jeune femme qui rentre au pays, seule, son fiancé ayant été arrêté par la Gestapo peu avant leur départ.

Le suspense est plutôt bien maintenu durant toute la première moitié du livre, il s'essouffle petit à petit après puisqu'on en comprend presque tous les aboutissants au fil des enquêtes. On se demande tout du long comment les deux affaires se rejoindront, et pour cause elles ne se rejoignent pas... En revanche, on a tôt fait de deviner qui est la jeune femme, une fois qu'on a compris que son histoire ne se déroule pas en même temps que les enquêtes de Flovent, donc assez vite en fait. Il y a quelques surprises tout au long de la lecture, maintenant notre intérêt de lecteur, mais sans pour autant nous tenir en haleine non plus.

On retrouve également des personnages insignifiants, fades. le duo Flovent/Thorson n'a que peu de saveur, parce que pas assez exploité à mon goût. Les dialogues répétitifs sont peu naturels, les personnages trop souvent récalcitrants et agressifs deviennent lassants.

Mêmes défauts que le premier tome donc et mêmes qualités aussi : un contexte historique islandais sous l'Occupation américaine et son atmosphère bien dépeints et prenants ; des intrigues intéressantes, touchant à des sujets tout aussi intéressants (relations entre militaires américains et population islandaise, homosexualité dans l'armée, nazisme et collaboration avec les Allemands, prostitution et pauvreté, adultère et vengeance). La lecture se veut dynamique, grâce à une plume qui sans être exceptionnelle n'est pas désagréable non plus, grâce aux chapitres courts et à l'alternance des points de vue.

Donc voilà, même ressenti que précédemment avec une légère préférence pour celui-ci parce que peut-être légèrement moins redondant. Mais j'attendais bien mieux. Je n'attends donc plus rien du troisième...
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Présentation de l'éditeur :
Une jeune femme attend son fiancé à Petsamo, une ville tout au nord de la Finlande. Tous deux doivent rentrer en Islande sur le paquebot Esja pour fuir la guerre qui vient d'éclater dans les pays nordiques, mais le jeune homme n'arrive pas.

Au printemps 1943, dans une Islande occupée par les troupes alliées, la découverte d'un corps rejeté par la mer sème l'émoi à Reykjavík.

Au même moment, un jeune homme est victime d'une agression d'une sauvagerie inouïe non loin d'un bar à soldats, et une femme qui fréquente avec assiduité les militaires disparaît brusquement.

Les jeunes enquêteurs Flovent et Thorson suivent des pistes contradictoires et dangereuses : officiers corrompus, Gestapo, vulgaires voyous...

A mon avis :

Non, non et non ! Trop c'est trop !

Pour ceux qui ont eu l'occasion de lire mon avis sur le premier volet de cette série (Dans l'ombre), je m'interrogeais sur le manifeste manque de dynamisme de l'écriture d'Arnaldur Indridason et sur l'utilité des circonvolutions littéraires avant d'en arriver à l'essentiel.

J'envisageais alors de persévérer en abordant la lecture du deuxième volet, histoire de ne pas passer à côté d'une série brillante telle qu'elle est souvent présentée dans nombre de critiques.

Quel consternation de constater que l'on retrouve dans ce roman policier, les mêmes travers que dans le premier : lenteur de l'action, fausses pistes suivies jusqu'au bout sans intérêt, événements étrangers à l'action sur lesquels l'auteur s'arrête sans raison (enfin, au moins ça remplit la page...), faux suspense (dès les premières pages, il y décrit un jeune homme sans le nommer pendant des pages, comme s'il s'agissait d'un secret à ne pas dévoiler et que cela participait de l'intrigue, alors qu'au final son nom est donné plus tard, sans enjeu aucun... à quoi cela a-t-il servit, si ce n'est à rendre le récit plus confus ?).

Bref, d'agacement en agacement, on finit par ne plus supporter ces flics militaires mous comme des chiffes, ces noms à coucher dehors (mais qui peut bien s'appeler Ingimar ou Osvaldur plus de 5 minutes en vrai ?), ces gens qui passent des pages à attendre qu'il se passe quelque chose. Bref, j'exagère (à peine) mais on finit par ne plus avoir de patience pour rien et on s'ennuie à mourir.

Deux étoiles ? Franchement, je ne suis pas sûr que ça en vaille autant...


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Deuxième volet de la trilogie ombrageuse islandaise « Lu en audio ». On comprend que les points communs de celle-ci sont géographiques : l'Islande, temporels : la seconde guerre mondiale et policiers : on retrouve nos deux enquêteurs Flovent et Thornson qui tentent de résoudre simultanément trois crimes : le meurtre d'un voyageur de commerce, l'agression sauvage d'un jeune homme et la disparition d'une femme physiquement proche des militaires alliés qui occupent quasiment l'île.
C'est beaucoup pour un seul opus mais il n'y a pas trop de difficulté à démêler l'écheveau des enquêtes qui, bien sûr, s'imbriquent et éclairent chacune la scène de crime d'un éclairage particulier. C'est l'intérêt principal de ce polar qui réside avant tout dans l'arrière-plan historique et la description peu amène de l'Islande et d'une bonne partie des troupes que je qualifierais d'occupation si l'on considère le mépris, que dis-je le racisme dont font preuve les tommies et les GI's envers les insulaires dans cette trilogie.
On s'habitue aux deux enquêteurs qui n'ont rien d'exceptionnel si ce n'est qu'ils font leur travail méticuleusement et qu'ils ont toujours la chance de mener des interrogatoires avec des gens qui refusent de parler mais qui finissent toujours par le faire en disant qu'ils ne le feront pas.
C'est le point faible trop visible de ces romans, même si c'est moins marqué dans ce volume que dans le précédent, peut-être parce que les protagonistes de celui-ci sont moins germanophiles donc bénéficient d'un meilleur traitement par l'auteur. Il n'en demeure pas moins que A. Indridason a du mal avec certaines séquences dialoguées et que cela nuit au jugement global de ce polar thriller.
Mais soyons justes, celui-ci est de bien meilleure facture que le précédent et se laisse écouter sans déplaisir.
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Drôle d'époque, 1943, en Islande occupée. Oui car cette trilogie des ombres nous parle de guerre, d'espionnage, de crimes sordides, d'idéologie, de vengeance et de difficile cohabitation.
Je retrouve dans ce 2e volet, "La femme de l'ombre", les deux complices: Flovent de la police criminelle islandaise et Thorson, canadien/islandais et policier militaire, avec grand plaisir car ces deux personnages me sont sympathiques par leur fougue naïve parfois mais toujours professionnelle.
Oui drôle d'époque où le vivre ensemble temporaire de la populaition civile mêlée aux militaires n'est pas si évident ni harmonieux et apporte son lot de problèmes et de complications sociales. Tout est nouveau pour les Islandais: ces militaires américains, leur mode de vie, leurs moeurs, leur grossiereté, leurs produits...
"La femme de l'ombre" nous présente une intrigue complexe dans laquelle plusieurs affaires scabreuses et difficiles nous seront révélées et peu à peu les liens qui les unissent.
Au départ, un jeune homme est victime d'une attaque bestiale, impitoyable près d'un bar fréquenté par les militaires américains.
Puis, des pêcheurs se heurtent au corps d'un homme noyé ramené sur le rivage par les vagues.
Mais avant, une jeune Islandaise ayant travaillé en Norvège et en Suède profite de l'autorisation des Allemands de rentrer au pays et pleure son fiancé justement arrêté par la Gestapo au Danemark. La guerre, l'occupation, la collaboration, la résistance toujours en trame de fond.
Nos deux policiers qui ont développé une solide collaboration sinon une belle amitié, ne sont pas au bout de leur peine et devront affronter le mutisme des certains témoins mais surtout cette grande et immensément organisée institution qu'est "l'armée".
Une intrigue captivante, un volet de l'histoire de la seconde guerre mondiale que je connais peu , une cohabitation des différentes armées avec la population civile qui ne fait pas que du bien, tout y est pour rendre cette lecture intéressante.
Persistez même si le style narratif vous semble quelque peu pénible. Les retours en arrière nous confondent parfois. Tout se mettra bien en place pour notre plus grand plaisir et vivement le dernier volet "Passage des ombres".
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Il parait que c'est la coutume en Islande de passer la nuit de Noël avec des livres. Alors quoi de mieux qu'un Arnaldur Indridason pour cette critique du 26 décembre?

Mais ce polar n'est pas tout à fait dans une ambiance festive. Un meurtre, une victime défigurée à coup de bouteilles cassées, des histoires de disparitions et de viols, pas vraiment joyeux!

Dans le contexte historique d'une Islande occupée par l'armée américaine pendant la guerre 39-45, avec des espions nazis, des trahisons, et des déportations. Avec aussi l'amour-haine entre les Islandais et les militaires, avec des femmes qui tentent de profiter de la manne ou qui tombent amoureuses.

Et pour étoffer le côté humain, des amours coupables et de lourds sentiments…

Il ne reste qu'à attendre le 3e volet!
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Reykjavick, printemps 1943. L'Islande, a une grande importance stratégique dans l'Atlantique Nord. Convoitée par les Etats unis, l'Allemagne Nazie, le Royaume-Unis, cette ile minuscule est un précipité du conflit qui embrase l'Europe et le monde entier. Avec une arrivée massive de soldats américains, canadiens et anglais, la police locale à fort à faire, il faut gérer tous ses jeunes et vigoureux garçons loin de chez eux, des islandais opportunistes prêts à tous les trafics pour s'enrichir et quelques espions nazis.

Deuxième tome de la trilogie des ombres, Arnaldur Indridason, historien de formation nous entraine dans la grande histoire de son pays. Il fouille le passé de son ile avec beaucoup d'habileté.

Entre polar et récit d'espionnage, Flovent et Thorson, nos deux jeunes et sympathiques enquêteurs vont mettre à jour de sombres histoires de jalousie, de vengeance et d'idéologie bafouée. Bien sûr Indridason connait son lecteur et s'amuse avec lui, mais tout de même l'intrigue manque cruellement d'originalité et son roman nous laisse sur notre faim.

Parole de fan, il faut dire qu'Erlandur Sveinsson me manque terriblement. Evidemment il y aura toujours la petite musique islandaise des prénoms si particuliers, et le chroniqueur empathique aura une pensée pour le calvaire de la mère de famille nombreuse islandaise qui tous les soirs doit crier : « Osvaldur, Hildibrandur, Vilmundur, Ingimar, Thorbergur, Gudmunda et Klemensina…A TAAAABLE.. »


Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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Deuxième volet de la trilogie des ombres, ce roman met à nouveau en scène le duo d'enquêteurs de l'épisode précédent : Flovent l'Islandais et Thorson le Canadien d'origine islandaise oeuvrant dans le cadre de la police militaire.
Rappelons-le, pendant la Seconde Guerre mondiale, l'Islande a été occupée par les Britanniques et les Américains pour empêcher l'Allemagne nazie de prendre position dans l'Atlantique Nord. Rappelons également qu'à cette époque, l'Islande est sous protectorat danois avec une indépendance prévue pour 1943.
La présence de ces dizaines de milliers de militaire n'est pas sans poser problème : bagarre, ivresse mais aussi relations avec la gent féminine locale qui voit en ces soldats une échappatoire à une vie terne annoncée d'avance.
L'enquête se déroule sur deux fronts (comme pour le premier volet) : l'une en relation avec le contre-espionnage nazi, l'autre en rapport avec les militaires. Les deux sont prétextes à plonger dans le quotidien des Islandais mais aussi à aborder l'Histoire de l'Islande.
Bien que certaines scènes ne soient pas très crédibles, c'est passionnant.
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Comme le premier tome de cette trilogie, j'ai beaucoup aimé ce livre aussi.

La période est la même, la seconde guerre mondiale, dans deux lieux stratégiques : le Dannemark, occupé par les allemands et l'Islande bien sûr, où se trouvent des troupes anglaises,puis américaines.

Nous retrouvons avec plaisir Thorson et Flovent, nos deux enquêteurs discrets et assez solitaires , confrontés à plusieurs énigmes en parallèle, un meurtre, une disparition qui semblent liés...et un corps repêché en mer.

Les enquêtes vont se révéler plutôt difficiles, surtout que des militaires tiennent à étouffer certains faits.Viols, nazisme, vengeances personnelles vont s'entremêler, mettant à jour des vérités sordides et effrayantes.L'auteur sait nous passionner et nous en apprend un peu plus sur cette époque méconnue de l'histoire islandaise, à travers des destins individuels.

J'ai apprécié en particulier le personnage de Carolina, en proie au remords et prête à tout pour venger celui qu'elle a trahi et pourtant tellement aimé.

J'attends avec impatience le dernier tome. Le mot "ombre" est présent dans tous les titres, c'est vrai qu'il reflète bien cette part d'ombre des hommes et de leurs agissements terribles.

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