Isla s'est séparée de Siffrin après avoir découvert ses mensonges et ses dissimulations. C'est donc seule qu'elle continue sa route dans ce deuxième tome de Foxcraft, mais rapidement, son chemin croise celui d'un autre renard, Haiki, auquel elle finit par s'attacher, malgré son tempérament beaucoup trop bavard.
Je ne peux toujours pas dire que j'apprécie cette saga, mais j'ai tout de même trouvé cette suite moins mauvaise que Les Possédés, en dépit d'un scénario qui reste très basique, très enfantin, à l'exception de quelques passages plus sombres que le reste.
Isla m'est apparue moins antipathique, sans pour autant que j'aille jusqu'à déborder d'affection pour elle. Je pense que c'est lié au fait qu'elle interagit avec davantage de renards, et plus seulement Siffrin avec qui elle se comportait en véritable pimbêche. Les nouveaux venus ne sont pas inintéressants non plus, et certains auraient même pu se révéler attachants s'ils avaient été un peu plus approfondis.
Malheureusement, je ne peux pas me montrer aussi élogieuse à l'égard de l'intrigue, qui continue à tourner (littéralement) en rond. Isla et cie traversent des champs, des plaines, des bois, des rivières, des routes… C'est loooooooong ! Moins que dans le premier tome, c'est vrai, mais comme on n'y faisait déjà que ça, je n'ai plus une once de patience en réserve.
Il faut attendre la toute fin du livre pour que ça se décante un peu, et… J'ai rarement vu le point culminant d'un récit tomber aussi pathétiquement à plat. Sérieux ? C'est ça, le plan ? le grand pouvoir qui permettra de lutter contre l'ennemi ? Se transformer en grochienkifépeur ? Pour le « Waouh ! » et les étoiles dans les yeux, on repassera…
Le dernier tome et l'aventure qu'il promet au pays des neiges m'attirent plus que tout ce que l'auteur nous a offert jusqu'à présent, mais je ne me fais pas d'illusions. Il me décevra forcément, ne serait-ce que parce qu'il va souffrir de la comparaison avec les oeuvres de
Jack London, que j'ai adorées.
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