Au fil des précédents albums de la série (dès le 6ème à vrai dire), le Tueur a pénétré dans la sphère politique. Ce dixième album conclut de manière magistrale ce deuxième cycle. Certes, nous nous éloignons un peu plus du tueur solitaire des premiers albums, mais la série évolue et les auteurs ont certainement encore plein de porjets pour notre anti-héros.
Le dessin conserve ce trait froid et impersonnel qui caractérise la série et apporte tant à l'ambiance du récit. On notera une amélioration des couleurs, plus chaudes, plus marquées que dans les volumes précédents.
Nul doute que nous le reverrons très bientôt.
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Ou comment démontrer que l'industrie de la drogue est une activité comme, la prospection pétrolière par exemple.
Au passage, tous les pays occidentaux en prennent pour leur grade.
Donc ça reste dans la même veine que les précédents tomes, et je ne suis pas certaine d'avoir plus accroché. J'ai lu pour me divertir. C'est tout.
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Matz et Jacamon nous mettent l’eau à la bouche avec cet album au style travaillé et très soigné. Ils placent leurs personnages sur tous les échiquiers offrant au lecteur une perspective très large.
Lire la critique sur le site : ActuaBD
Ce n'est pas une question d'être de droite ou de gauche. Comme le disait Ortega y Gasset " Etre de droite ou de gauche, c'est choisir une des innombrables manières qui s'offrent à l'homme d'être un imbécile, ce sont des formes d'hémiplégie morale". Je ne suis pas loin d'être d'accord.
Je n'aime plus tellement l'Europe, ou plutot les européens, on a été brillants, on a accompli de grandes choses, dans le passé, c'est entendu...mais aujourd'hui, les européens sont comme des enfants gâtés qui ont bien plus que presque partout ailleurs dans le monde, et qui pourtant passent leur temps à se plaindre, à couiner et parler de crise, quand les autres ont cent fois moins...des ingrats oublieux d’où ils viennent, qui croient n'avoir que des droits et aucun devoir, qui veulent toujours plus, en payant le moins possible, sans se soucier des conséquences, égoïstes et irresponsables. Des gens dévoyés qui ont tout à portée de main mais qui n'aspirent qu'à s'abrutir d’âneries télévisuelles et de graisses saturées, qui ne veulent plus lire, se cultiver, réfléchir, chercher...des gens qui se croient supérieurs mais qui n'ont plus les moyens de leur supériorité.
La vie de bureau, ce n'est pas pour moi. La routine, les horaires, les gens, le costard-cravate. D'ailleurs, le costard-cravate, je ne comprends pas pourquoi tout le monde l'adopte. Des chanteurs à la mode, aux entraîneurs de fottball, on dirait qu'ils ont tous envie d'avoir l'air d'employés de banque...
THE KILLER | Bande-annonce officielle VF | Netflix France