Ce petit roman est une belle réflexion sur ce qu'est le couple : deux personnes différentes, qui tentent de s'accorder sur un même rythme.
Il y a aussi une réflexion sur ce qui enclenchera un processus créatif, d'écriture, qui ici est lié à la marche.
Et la marche, est la déambulation?
Dois-je régler mon pas sur celui de l'autre?
J'ai retrouvé ce que j'avais aimé chez
Valérie Mréjen, cette atmosphère très intime et cette écriture très «stylo-camera» ( clin d'oeil à la caméra-stylo du réalisateur
Alexandre Astruc : «L'auteur écrit avec sa caméra comme un écrivain écrit avec un stylo»)
J'ai aussi apprécié que qui m'avait débecté dans le «
Cantique des plaines» de
Nancy Huston : une écriture à la première personne, une narratrice qui n'a de cesse que s'adresser à l'autre par le TU. Pas de prénom. Une sorte de lettre d'une centaine de page.
Cette histoire universelle est très touchante, et possède un rythme lent mais qui siée parfaitement aux déplacement en transports en commun.
Il contient aussi l'une des plus belles descriptions de la pluie qu'il m'est été donnée de lire.