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EAN : 9782875600400
98 pages
ONLIT ÉDITIONS (31/01/2014)
2.33/5   3 notes
Résumé :
Véronique Janzyk nous revient avec ces quinze nouvelles qui scrutent chacune à leur manière l’esprit penché qui disjoncte doucement. Violence des mots, des gestes, frénésie sexuelle, démence psychiatrique, mais aussi amitié ou passion dévorante car du déséquilibre jaillit aussi le mouvement.

Forte d’une écriture marquée par la sobriété, la sensibilité et l’empathie, Véronique Janzyk nous rend attachantes chacune de ses femmes, de ses fées, en nous pla... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (2) Ajouter une critique
Une quarantaine de nouvelles très brèves qui ont le mérite de présenter des thèmes et contextes variés.

• Sujets : solitude, maladie, souffrance, fanatisme, folie, adolescence, amitié, couple, liaisons virtuelles, sadomasochisme, identité sexuelle, tourisme, amour et respect des animaux...
• Cadres : hôpital, plage, salle de muscu, écrans, zoo, maison de retraite, hôtel, salon de spiritisme...
• Accessoires : ordinateurs, Tupperware, déguisements...

Malgré la richesse de ces thèmes, l'intérêt que je leur porte, malgré la facilité de la lecture et les surprises que réserve l'auteur, je n'ai pas accroché. le style ? le manque de consistance de certains récits ? Leur opacité ? Les chutes décevantes ou "absentes" ?

Bof. Avis : 2,5/5.
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Citations et extraits (4) Ajouter une citation
Tout [le discours des chasseurs] m’est revenu comme un boomerang. Le pseudo amour des bêtes qui, si on n’a pas la bonté de les tuer, meurent malades puisque les ressources ne sont pas suffisantes pour les nourrir, puisque les maladies se transmettent plus vite dans une population plus nombreuse que clairsemée, "contrôlée" pour reprendre le terme que tu utilises. L’effort prétendu de tuer à la première balle. J’ai constaté de mes yeux le carnage. La bête qui perd son sang et que l’on piste, lui refusant la grâce qu’on accordait jadis au condamné à mort. L’amour proclamé des chiens de chasse que l’on envoie à la boucherie. Les chiens de chasse, voilà les premiers trophées des chasseurs. L’un d’entre vous, de votre meute, détient le record. Son chien est rafistolé de toute part. Quatre cents fils si j’ai bien entendu. Un tableau de chasse à lui seul.
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Paul, mon ami, m’a quitté. La concurrence avec Mylène [Farmer] était devenue trop rude. Paul a pourtant traversé toute ma période de 1985 à 1998, celle où je vivais comme Mylène. Je m’étais teint les cheveux en roux. Je m’habillais de noir et je portais des pulls à col roulé. Elle en porte toujours en interview ou sur les rares photos qu’on peut voir d’elle. Pendant dix ans, six fois par semaine je lui ai envoyé une lettre, toujours la même. Elle n’y a jamais répondu. Je peux la comprendre. Je ne suis pas amoureux de Mylène, mais de son écriture, de ses textes et de son personnage. Être amoureux d’elle, ce serait comme tomber amoureux de sa propre soeur. Je vois un psychiatre depuis huit ans. À chaque album, je tombe en dépression. Je dis « Je rechute en Mylène ».
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Je me donne encore un an pour trouver un homme qui ne soit pas un one shot [aventure sans lendemain]. C’est pas gagné. C’est pas perdu non plus. Je fais mes gammes. Derrière les sexes, il y a de la peau, des organes, des yeux, des voix, à chaque fois bien plus différents que les sexes, et des rires aussi pour couronner la peau, les organes et les yeux. Des rires comme des auras. De l’esbroufe et de l’émotion. On commence par le corps. On prend tout : l’excitation, les frissons, mais aussi les grandes oreilles, les longs favoris, mes cernes, mes cuisses et ma peau d’orange.
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[voyage organisé]
D’un complexe [hôtelier] à l’autre, ils se ressemblent, mais pas au point de se confondre. Chacun est une vision unique. Je retrouve de lieu en lieu la trop maigre, celle qui jette un pull sur ses épaules tremblantes par 35 degrés, la trop forte qui de partout déborde, le couple conflictuel qui partage allègrement ses sujets de discussion, le couple fusionnel qui affiche son bonheur, les beaux vieux qui serrent les fesses et les vieilles qui promènent plus jeunes qu’elles. (p.45)
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