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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
"L'été meurtrier" c'est avant tout pour moi un film que j'ai vu enfant à la télé et dont je ne me rappelle rien à part la présence d'Isabelle Adjani et d'Alain Souchon. Je suis donc parti à la découverte de ce livre sans rien connaître de ce qui m'attendait et je suis tombé sur un très bon roman, une très bonne histoire assez sombre aux accents violents mais émaillée d'amour et de passion.
Le personnage principal Eliane, multiple, fragile et forte à la fois, enfant et femme fatale est la colonne vertébrale du livre. Autour d'elle gravite de nombreuses autres personnes, très bien développées par l'auteur, qui apporte chacune leur part à l'intrigue.
Six parties racontées par quatre narrateurs. Quatre voix qui déroulent l'histoire sous un éclairage différent. Finalement, on s'aperçoit à la fin du livre qu'il n'y a que des victimes, la plupart détruites.
Un grand roman, une histoire passionnante, n'attendez pas plus pour le découvrir.
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Attention Chef d'oeuvre méconnu...et premier amour....

Je l'ai lu par désoeuvrement, à 15 ou 16 ans, en vacances chez mes oncle et tante, et je suis sortie de cette lecture bouleversée. Dans le sens premier du terme. Il y avait l'avant l'Eté meutrier, et il y a eu l'après. Lu d'une traite, jusqu'à 4h du matin. Ressortie lessivée, vidée, comblée, frustrée (de ne pouvoir le faire durer), ravagée, comme lors d'une passion.
Plus tard j'ai demandé la permission de faire ma maîtrise sur ce livre, trop peu reconnu. On m'a fait comprendre que si ce n'était pas Belle du Seigneur, fallait pas que je m'y attarde. Je ne me suis donc plus attardée dans les études de lettres. Tout court.
Bref, de suite, je porte à votre connaissance cette injustice: on parle de lui comme d'un magnifique roman policier, qui tient en haleine etc. C'est passer à côté de sa plus grande qualité: c'est un roman, avant toute chose, sublime, une dentelle psychologique, d'une délicatesse et d'une méticulosité dans le style...! On loue COHEN pour sa capacité à changer de style pour incarner la psychologie de ses personnages...L'été meurtrier, c'est avant tout cela: la capacité du romancier à incarner, par le style de la narration du personnage, ce même personnage. On écoute d'abord Pin-Pon, l'homme simple au peu de mots, aux phrases courtes, populaires; le mécanicien, et le pompier volontaire, fils d'immigré. Humble, simple, bon, pas aussi naïf qu'il en a l'air car il décortique les phrases, les situations, pour retrouver le fil (d'Ariane), celui de la tragédie... Puis on plonge dans les méandres de la psychologie de la femme enfant, la femme fatale fracassée et fracassante, l'intelligence brisée dans l'élan de l'enfance, aux phrases à couperet. Puis c'est la tante, au langage rétro, passé, qui, sourde, a compensé la perte de ce sens par celui de la vue...C'est la Cassandre inversée, qui n'entend pas et qui donc, n'est pas crue...C'est elle qui voit ce que les autres n'avaient pas vu. Ce livre est un chef d'oeuvre. Par son style avant toute chose. Je l'ai lu une bonne vingtaine de fois, et chaque fois, j'en suis ressortie lessivée, énervée.... Tellement c'est beau...Jean-Baptiste, tu es décédé avant que j'aie eu le courage de te rencontrer. Tu m'as donné l'envie et le courage d'écrire; depuis toi je ne puis savourer un livre dont le style ne surpasse pas l'histoire; tu m'as convertie au vertige de la dentelle psychologique; et depuis, tout ce qui n'approche pas cette perfection me paraît fade. L'été meurtrier fut ma première passion. Tu m'as ouvert le coeur; et il me reste cette nostalgie qu'on conserve toujours à son premier amour et qu'on cherche d'ailleurs dans les suivantes...
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Sur le coup, je me suis dit : "Oh mon dieu, non !", tellement le style me rappelait l'Attrape-coeurs de Salinger, ou celui de Patrick Cauvin dans E=mc2. Mais en fait, non pas du tout.

Le premier chapitre s'intitule "le bourreau", et il est raconté à la première personne par Pin pon, le pompier, alias Robert, Fiorimondo Montecciari de son vrai nom. Il nous raconte sa vie, sa famille, ses frères et sa rencontre avec Elle, jusqu'au soir de leur premier repas au restaurant. Alors là, on se dit, mais bourreau ? Il va la frapper ? La tuer ? Crime Passionnel ? Il faut dire aussi qu'il commence par nous dire qu'il l'a giflée une fois, et battue une seule fois. Et que le chapitre où il prend la parole s'intitule le Bourreau... du coup on se demande...

Et on se rend compte au second chapitre, "la Victime", qui donne la parole à Eliane, alias Elle pour les intimes, qu'on n'y est pas du tout, et qu'elle est gravement dérangée du ciboulot quand même !!! Elle prend la parole pour nous raconter son histoire avec Pin pon de la première danse avec lui jusqu'au jour où elle s'est mise à tricoter de la layette...

Le troisième chapitre, le Témoin, voit la vieille tante sourde s'exprimer. le suivant, l'Acte d'accusation, donne la parole à Paula, la mère de Elle, qui nous raconte son drame, ce qui lui est arrivé, en novembre 1955. " Elle", Eliane, donc, reprend le cours de son récit dans la Sentence, et lui, Pin pon, reprend la amain pour le dernier chapitre, l'Exécution.

Alors même si on pense assez vite avoir compris de quoi il retourne, la vérité, c'est qu'on se fourre complètement le doigt dans l'oeil, je ne m'attendais absolument pas au coup de tonnerre final !

On avance dans la lecture en se disant, bah oui, ok, je te vois venir gros comme une maison, et puis d'un coup : le choc.

J'ai eu du mal à entrer dans cette lecture, j'ai trouvé le récit de Pin pon dans le premier chapitre assez ennuyeux et décousu (et à la fin, quand on comprend ENFIN à qui il s'adresse, c'est logique !), et puis j'ai complètement retourné ma veste à la fin !

Un très bon roman à condition de s'accrocher un peu.
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De ce livre on se rapelle surtout l'adaptation cinématographique avec Isabelle Adjani dans un role central.Mais c'est aussi un tres beau roman,huis clos oppressant où la tension monte crescendo jusqu'au drame final.Le decoupage du roman favorise le rythme et garde le lecteur en alerte de bout en bout.Un des meilleurs livres de l'auteur qui en a ecrit plusieurs qui sont legendaires.
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Bien sûr j'avais vu plusieurs fois à la télé L'été meurtrier et c'était toujours avec la même fascination. Aussi ai-je eu l'envie de découvrir l'auteur de cette histoire et de me plonger dans les mots à l'origine de ce chef-d'oeuvre.

Et ce fut la révélation pour moi d'un auteur qui m'était tout à fait étranger, et qui m'a étonnée tout au long du roman.

L'originalité repose non seulement sur l'histoire elle-même, mais sur la façon de la raconter. D'abord un titre pour chaque chapitre, où Pin-Pon, Eliane, la mère d'Eliane, Cognata la tante de Pin-pon exposent leur point de vue. de nouveau Eliane et Pin-Pon. C'est un procédé narratif qui permet au lecteur d'entrer dans la psychologie de chaque personnage tout en permettant de comprendre le récit pas à pas. Immédiatement nous voyons les scènes se dérouler, comme au cinéma, et une empathie s'établit pour chaque personnage, qui sont tous attachants par leurs qualités et leurs défauts, et surtout leur faiblesse. Non seulement nous savons, par le titre (sans avoir vu le film)et les chapitres (Le bourreau, La victime, etc) qu'il va se passer un drame, mais nous gardons toujours un peu d'espoir et réussissons à nous amuser en cours de route, malgré notre angoisse, grâce au style de l'auteur, qui sait mettre dans la bouche de ses personnages des expressions simples mais efficaces (dont feraient bien de s'inspirer certains "auteurs" contemporains...) pour faire naître chez nous des sentiments divers.

L'intérêt aussi réside dans la mystérieuse façon de présenter les événements dans la bouche de Pin-Pon, qui s'adresse au lecteur comme s'il était devant lui. Mais nous nous demandons si c'est bien à nous qu'il s'adresse. Nous le saurons en fait à la fin du roman.

Voilà des mois que je n'avais pas lu un roman aussi puissant, aussi riche, aussi émouvant aussi. Japrisot hélas est mort en 2003, et à présent, tenant son petit roman dans mes mains, je demeure triste, mais heureuse de savoir qu'il aura laissé de lui une trace pour de longues années à venir.

Je vais acheter ses autres romans qu'il me tarde de découvrir, et qui ont tous été portés à l'écran. Je ne doute pas du plaisir que j'aurai à les lire.

Si vous ne savez "plus" quoi lire, cet été, alors jetez-vous sur L'été meurtrier.

Vous y rirez sans doute, et peut-être même verserez-vous des larmes.

Petite touche personnelle : l'action se passe en Haute Provence, et l'évocation des villages d'Annot, de Puget-Théniers, de Digne et de Castellane, m'a rappelé bien des souvenirs et devrait sans doute plaire aux personnes du Midi de la France.

Japrisot, selon moi, était un génie, pour savoir écrire d'une manière aussi simple (en apparence), aussi naturelle, mais pénétrante, précise, touchant là où cela fait mal et fait du bien à la fois.

Un chef d'oeuvre.
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Un ouvrage bouleversant, lu dès sa sortie donc il y a bien longtemps... j'étais bien jeune. J'ai également beaucoup aimé le film.
Je me suis toujours souvenu de ce livre, je l'ai même offert à plusieurs reprises.
Il avait également eu beaucoup de succès chez France Loisirs ainsi qu'au Grand Livre du Mois [Actualité littéraire].
A lire si ce n'est déjà fait bien évidemment.
Bonne lecture à vous toutes et à vous tous.
Lien : http://binchy.canalblog.com
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J'ai vu le film plusieurs fois. Et à chaque fois, je vis tout pleinement. le film fait partie de ces oeuvres que l'on peut regarder tout en connaissant la fin. Un peu comme dans cette blague où le gars regarde un film pour la 10è fois en se lamentant qu'à chaque fois le héros meure...

Le livre... c'est tout pareil. On a beau connaître l'histoire, elle fonctionne pleinement. Implacablement. C'est une construction millimétrée, tracée au cordeau. Sébastien Japrisot ne laisse rien au hasard. Et froidement, inexorablement, il déroule le drame.

Moi, ce genre d'écriture, cela me glace à chaque fois. C'est brillant, comme une belle mécanique, sans à-coups. Japrisot, c'est aussi Adieu l'ami, ou le passager de la pluie. Ou La dame dans l'auto avec des lunettes et un fusil.

L'été meurtrier, le film, pour moi, c'est le personnage de Suzanne Flon... Cognata, la tante de Pin-Pon (Alain Souchon), le pompier choisi par Elle/Eliane pour venger le viol subit par sa mère. Il y a de la tendresse pour Cognata. C'est un personnage sensible, sous une apparente naïvreté, simplicité. (D'ailleurs, elle reçoit le César de la meilleure actrice dans un second rôle en 1984.)

Eh bien, dans le livre, c'est tout pareil, Cognata occupe une place assez à part dans le récit choral de Japrisot. Elle a même un chapitre pour elle. Celui intitulé "Le témoin". Sur les 6 chapitres, deux sont racontés par Elle, deux par Pin-Pon, un par la mère violée, un par la tante Sourdingue, comme Elle l'appelle.

Les personnages du drame, c'est d'abord Elle/Eliane en quête de réparation du drame vécu par sa mère, une Autrichienne que tout le monde appelle Eva Braun. Elle jette son dévolu sur Pin-Pon, brave gars, un peu sanguin, manipulé jusqu'à l'os. Faut dire qu'une belle fille qui montre toute la marchandise à tout le monde, cela a de quoi séduire et rendre jaloux en même temps... C'est le but. Autour du couple qui se forme gravitent les mères, la tante, les deux frères de Pin-Pon, l'ancienne maîtresse d'Elle. Et les absents, les 3 gars qui ont violé vingt ans auparavant. Japrisot arrive à rendre l'absence, le non-être, le non-dit, palpable, concret.

Le lecteur a beau s'attendre au drame, à l'innommable, à l'irrémédiable, il se produit sans coup férir. Un sacré bon moment de lecture. Un polar noir sous le soleil du midi en plein cagnard.
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• « ʟ'éᴛé ᴍᴇᴜʀᴛʀɪᴇʀ » ᴅᴇ séʙᴀsᴛɪᴇɴ ᴊᴀᴘʀɪsᴏᴛ, ᴘᴜʙʟɪé ᴄʜᴇᴢ ғᴏʟɪᴏ.

• Je connaissais vaguement ce livre grâce à son adaptation filmique ayant pour vedettes Isabelle Adjani et Alain Souchon. Je n'ai jamais vu ce film, mais il est l'un, si ce n'est le film préféré de ma mère. Lorsque j'ai fouillé la bibliographie de Sébastien Japrisot, il me semblait évident de choisir ce livre.

• Livre lu dans le cadre du "Challenge Solidaire 2023" de Babelio.

[𝐋𝐞 𝐥𝐢𝐯𝐫𝐞]

• Malgré la passion dévorante de ma petite maman pour cette histoire, elle a dû regarder ce film plus d'une bonne vingtaine de fois, j'ai eu la chance de ne pas connaître une grande partie de celle-ci. J'avais une idée de ce qui était arrivé à "Eva Braun" (C'est un surnom, pas la vraie, évidemment.), et d'un coup de fusil vers la conclusion du long-métrage, mais mes connaissances s'arrêtaient là. C'est donc avec incrédulité que j'ai découvert cette histoire de petit village, mais surtout son dénouement final qui est tout bonnement à couper le souffle.

• le style de l'auteur m'a donné du fil à retordre au départ, avec le récit de son Pin-Pon au ton monocorde et ronflant (c'est de cette façon que je l'ai ressenti au départ en tout cas.) et son discours qui va, on ne sait trop où, contenant en apparence de nombreuses digressions. Et puis, arrive le second chapitre et ceux qui le suivront, offrant un intérêt plus fort au récit. Elle nous raconte à sa manière, crue et franche, ce qui se trame dans sa petite tête et notamment ce qui l'a poussée à se rapprocher de ce grand nigaud de Florimond. Elle, c'est d'ailleurs par ce nom qu'elle va tout du long se qualifier, est fascinante dans sa façon de réfléchir et d'exécuter ses actions. Japrisot a un talent incroyable pour nous raconter une histoire à l'aide de ses personnages atypique et assez peu amène à l'empathie (au départ tout du moins.). le chapitre raconté du point de vue de la tante Cognata est lui aussi très réussi, et apporte une certaine fraîcheur avec ce personnage bienveillant et chaleureux.

• de nombreux détails fourmillent entres les pages de ce roman, tout est fait dans la finesse malgré ce ton nonchalant et cette narration qui n'en laisse rien paraître. Lorsque l'on referme ce livre et que l'on se pose à la réflexion, les scènes et les mots nous reviennent en tête avec une vision très différente.. Et c'est tout simplement époustouflant. Ces personnages presque antipathiques et vulgaires dans leur façon de s'exprimer deviennent peu à peu attachants tant, leur aventure est déchirante, leur relation si forte sous les faux-semblants. le changement radical de comportement d'Éliane et son Florimond dans le dernier chapitre tant à penser différemment de Celle-là.

• Mais surtout, et je le disais plus haut, c'est dans son dénouement final que l'oeuvre de l'écrivain est si marquante. Pin-Pon le dit lui-même, il nous avait donné tous les indices pour comprendre ce qui allait se dérouler, tout était sous nos yeux d'une certaine façon. Toute cette histoire et ses péripéties nombreuses, une histoire de couple qui ne dure qu'un été en réalité, offre un moment poignant et révélateur, c'est pour moi une véritable découverte sur le plan littéraire.

[𝐔𝐧 𝐩𝐞𝐭𝐢𝐭 𝐦𝐨𝐭 𝐬𝐮𝐫 𝐬𝐨𝐧 𝐚𝐝𝐚𝐩𝐭𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐜𝐢𝐧é𝐦𝐚𝐭𝐨𝐠𝐫𝐚𝐩𝐡𝐢𝐪𝐮𝐞]

• Je sors du visionnage du film, le lendemain de la lecture du roman, et pour être très franc.. J'ai été déçu. J'ai eu du mal à accrocher, que ce soit au niveau du jeu d'acteur de certains personnages, des intrigues légèrement modifiées du roman, de la mise en scène parfois étrange.. Isabelle Adjani est par contre pas mal dans le rôle, et puis, quelle beauté franchement ! D'autres acteurs comme Michel Galabru ont une véritable présence (Bon pour cet acteur, le doute n'était franchement pas permis !), et donne de l'entrain à l'histoire.
Le visionnage m'a au moins rappelé des passages que j'avais oubliés, et qui donnent un autre sens, encore plus fort, aux mots utilisés par l'auteur du roman.. Notamment le passage entre Éliane et la vieille tante Cognata au sujet de sa perte de mémoire..

[𝐋𝐚 𝐩𝐞𝐭𝐢𝐭𝐞 𝐯𝐨𝐢𝐱 𝐝𝐞 𝐥𝐚 𝐟𝐢𝐧]

• Une histoire estivale que je découvre en plein hiver (que voulez-vous j'ai toujours été en décalage avec mon présent) avec un véritable entrain. Un livre que je pourrais qualifier de coup de coeur tant il marquera mes souvenirs de lecteur.

𝘑𝘦 𝘮𝘦 𝘴𝘰𝘶𝘷𝘪𝘦𝘯𝘴 𝘲𝘶𝘦 𝘮𝘢 𝘮è𝘳𝘦 𝘮'𝘢𝘷𝘢𝘪𝘵 𝘥𝘦𝘮𝘢𝘯𝘥é 𝘤𝘦 𝘲𝘶𝘦 𝘫𝘦 𝘱𝘦𝘯𝘴𝘢𝘪𝘴 𝘥𝘶 𝘭𝘪𝘷𝘳𝘦 𝘱𝘦𝘯𝘥𝘢𝘯𝘵 𝘮𝘢 𝘭𝘦𝘤𝘵𝘶𝘳𝘦 (𝘫𝘦 𝘥𝘦𝘷𝘢𝘪𝘴 𝘦𝘯 ê𝘵𝘳𝘦 à 120 𝘱𝘢𝘨𝘦𝘴 𝘦𝘯𝘷𝘪𝘳𝘰𝘯, 𝘫𝘦 𝘯𝘦 𝘴𝘢𝘪𝘴 𝘱𝘭𝘶𝘴.). 𝘑𝘦 𝘭𝘶𝘪 𝘢𝘷𝘢𝘪𝘴 𝘳é𝘱𝘰𝘯𝘥𝘶 𝘲𝘶𝘦 𝘱𝘰𝘶𝘳 𝘭'𝘪𝘯𝘴𝘵𝘢𝘯𝘵, 𝘫𝘦 𝘯𝘦 𝘴𝘢𝘷𝘢𝘪𝘴 𝘱𝘢𝘴 𝘵𝘳𝘰𝘱 𝘲𝘶𝘰𝘪 𝘦𝘯 𝘱𝘦𝘯𝘴𝘦𝘳, 𝘤𝘦 𝘲𝘶𝘪 é𝘵𝘢𝘪𝘵 𝘷𝘳𝘢𝘪. 𝘌𝘯𝘴𝘶𝘪𝘵𝘦, 𝘦𝘭𝘭𝘦 𝘮'𝘢 𝘳𝘦𝘨𝘢𝘳𝘥é 𝘦𝘵 𝘮'𝘢 𝘥𝘪𝘵 : « 𝘊'𝘦𝘴𝘵 𝘶𝘯𝘦 𝘣𝘦𝘭𝘭𝘦 𝘩𝘪𝘴𝘵𝘰𝘪𝘳𝘦, 𝘩𝘦𝘪𝘯 ! ». 𝘑'𝘢𝘪 𝘩𝘢𝘶𝘴𝘴é 𝘭'é𝘱𝘢𝘶𝘭𝘦 𝘦𝘵 𝘭𝘶𝘪 𝘢𝘪 𝘳é𝘱𝘰𝘯𝘥𝘶 𝘲𝘶𝘦 𝘤'é𝘵𝘢𝘪𝘵 𝘱𝘭𝘶𝘴 𝘵𝘳𝘪𝘴𝘵𝘦 𝘲𝘶𝘦 𝘣𝘦𝘢𝘶 𝘦𝘯 𝘧𝘢î𝘵𝘦𝘴. 𝘔𝘢𝘪𝘯𝘵𝘦𝘯𝘢𝘯𝘵, 𝘲𝘶𝘦 𝘫'𝘢𝘪 𝘵𝘦𝘳𝘮𝘪𝘯é 𝘥𝘦 𝘭𝘪𝘳𝘦 𝘤𝘦 𝘭𝘪𝘷𝘳𝘦, 𝘫𝘦 𝘱𝘦𝘯𝘴𝘦 𝘥𝘪𝘧𝘧é𝘳𝘦𝘮𝘮𝘦𝘯𝘵.
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Alors, le livre ou le film ? lequel est le meilleur ? pour moi ils sont indissociables: la plume de Japrisot est comme toujours jouissive, et le scénario est ici particulièrement bien foutu. La beauté d'Adjani est dans le film extraordinaire, et le livre aide à comprendre ses tourments, sa folie. Donc les deux: ne vous privez pas de deux plaisirs exquis, une lecture magnifique et un film qui ne l'est pas moins. Film par ailleurs très fidèle au livre.
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J'avais lu Un long dimanche de fiançailles du même auteur et j'avais adoré alors ce roman-ci m'a stupéfait également. Une histoire bien construite, une intrigue, un livre qu'on ne peut pas lâcher. Ayant vu le film quand il est sorti, j'étais ravi de lire le livre, en me représentant chaque fois les personnages par les acteurs Alain Souchon et Isabelle Adjani.
Un excellent roman, l'intrigue est bien construite. A lire.
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