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Brice Matthieussent (Traducteur)
EAN : 9782264046635
336 pages
10-18 (05/03/2009)
4/5   252 notes
Résumé :
Donald, métis Chippewa•Finnois de 45 ans, souffre d'une sclérose en plaques. Prenant conscience que personne ne sera capable de transmettre à ses enfants l'histoire de leur famille après sa mort, il commence à la dicter à sa femme Cynthia. Il dévoile ainsi, entre autres, sa relation à un héritage spirituel unique et l'installation de ses aïeux dans le Michigan voilà trois générations. Pendant ce temps, autour de lui, ses proches luttent pour l'accompagner vers la mo... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (35) Voir plus Ajouter une critique
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Je n'avais pas lu de Marquette à Veracruz avant d'aborder ce Retour en terre et peut-être cela m'a-t-il un peu manqué pour situer dès le début les différents personnages d'autant que Jim Harrison fait le lien avec les générations précédentes et l'on peut vite confondre les uns avec les autres et ne pas détecter d'emblée les différents liens de parenté.

Néanmoins, j'ai comme toujours apprécié le style du grand Jim qui sait traiter de sujets sérieux avec un détachement apparent et une désinvolture pouvant choquer ou surprendre ceux qui ne sont pas habitués à ses errements. Personnellement, je les adore et je savoure toujours ces promenades proposées par Jim Harrison aussi bien le long des rivières à truites que dans les arcanes des cerveaux quelquefois bien perturbés de ses héros. Mais ne ressentons-nous pas nous aussi, lecteurs, dans nos existences, dans nos entourages, ces désarrois, ces élans de tendresse ou d'amour, ces désirs qui surviennent, variés, infinis?

C'est pour cette perception que je trouve les romans du grand Jim pleins de saveurs, pas seulement celles des mets dont il évoque la dégustation, pas seulement celle de la beauté féminine qu'il exalte toujours, mais aussi et peut-être surtout, l'ensemble des sentiments que la nature humaine est capable d'exprimer, comme les quatre héros de ce beau roman.

C'est donc un roman à quatre voix, celles de Donald, de K, de David et de Cynthia qui déroulent chacun des tranches de leurs vies où nous pouvons, plus ou moins, identifier aussi nos propres vécus, même si nous, européens, ne sommes pas imprégnés de cette culture indienne qui transpire à travers le personnage de Donald. Il est sans doute le plus attachant de ce roman, condamné par sa maladie, mais déterminé à choisir le moment de son départ. La nature, les animaux, particulièrement l'ours dans lequel l'âme du défunt peut passer pour un temps, sont présents, toujours dépeints avec passion par la plume alerte de Jim Harrison.

Et si quelquefois on s'égare un peu parmi les protagonistes, chacun porte une contribution personnelle qui ne peut que réjouir le lecteur qui les découvre, les aime, s'en sépare avec regret au moment de tourner la dernière page pour retourner vers son quotidien, avant de revenir, le moment venu perçu, vers la prose prenante de Jim Harrison.

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Dans chaque aventure qu'il nous offre, Jim Harrison réussit à se mettre dans la peau de ses personnages, après une observation attentive et aiguë de l'univers qu'il affectionne tant.

Retour en terre est chargé de souvenirs de la terre de son enfance, d'histoires de générations, de l'héritage que l'on porte, de fin de vie, de notre rapport à la mort et de toutes ces choses desquelles on ne peut pas guérir.

La terre comme source de bonheur et d'équilibre lui sert également à dénoncer la violence des hommes et le massacre des indiens américains, thème récurrent dans tous ses romans.

La sagesse assez particulière de l'auteur américain prend tout son sens lorsqu'elle se met au service de son style inimitable de nature writing.
Les grands espaces et la nature sauvage ne sont en fait qu'un décor pour donner corps à des réflexions profondes sur la vraie nature de l'existence et de la manière dont chacun essaye de trouver sa place dans le monde.
Sur un mode un brin plus léger et complètement intégré dans le récit, Jim Harrison s'intéresse à l'épineuse question de la communication dans le couple.

L'introduction de phrases courtes et profondes au milieu de dialogues à première vue banals, leur donne un poids indiscutable de vérité universelle.

Dans un style inégalable et élégant, voici un maximum d'humanité dans un minimum de mots.


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L'Amérique que j'aime, c'est celle de Jim Harrison. Les grands espaces, les forêts profondes, la vie sauvage, les tourments du coeur, la sensualité, la mort, les choses de l'invisible, celles qui prennent le relais après... Ce sont les thèmes chers à cet écrivain et Retour en Terre n'échappe pas à cette merveilleuse invitation à les revisiter une fois encore.
C'est un roman choral, quatre voix se succèdent qu'on a déjà entendues, qu'on connaît depuis ce magnifique roman dont je vous ai parlé il y a peu : de Marquette à Veracruz. Faut-il avoir lu ce livre pour mieux comprendre l'histoire de Retour en Terre ? Cela aide sans doute. Ou bien ce livre vous aidera à aimer l'autre... Nous retrouvons ici avec plaisir, le Lac Supérieur, la Péninsule Nord du Michigan, sa faune, sa flore...
Quatre voix, quatre récits qui se croisent et se parlent, quatre personnages intimement liés par les liens familiaux et les sentiments : Donald, K le neveu de Donald, David son beau-frère et Cynthia son épouse.
C'est Donald qui ouvre le bal. Donald est gravement malade, souffre d'une sclérose en plaques. Il a quarante-cinq ans. Donald est métis, il descend de colons finlandais et d'Indiens Chippewas. L'âme indienne s'élève alors dans ce récit, les croyances qu'elle amène dans ce rapport entre la nature, la vie et la mort.
Donald ne veut plus souffrir, pour les siens, pour lui, il veut mourir dans la dignité. Retour en Terre, c'est ce voyage intime, ultime vers la mort, partir là-bas accompagné de ses proches, où l'attend une tombe creusée au milieu de la forêt à même l'humus. J'ai trouvé ce premier récit très touchant, de temps en temps son épouse Cynthia reprend la plume, complète ou corrige un propos, apporte une dernière précision qui parfois prend réellement le pas.
L'âme indienne de Donald s'est-elle réincarnée dans ce vieil ours que les corbeaux du ciel guident et alertent avec empathie ? De temps en temps, un rayon de soleil semble se faufiler parmi les pages, soulever un peu de neige qui s'envole dans le vent. Le sens de la vie semble aussi venir dans la respiration du paysage, vivre avec ce que nous savons et ce que nous ignorons.
J'ai aimé ce voyage. Chez Jim Harrison, la nature est toujours présente comme se faufilant dans les racines profondes des peuples indiens. Chez Jim Harrison j'aime aussi le sujet de la transmission, des inégalités, l'Autre Amérique, celle si actuelle, celle qui a mal aussi...
Il y a ces gestes qui portent cette transmission. Brûler du tabac pour libérer l'âme des défunts auxquels les gestes de leurs proches s'accrochent encore un peu, guetter la tanière d'un loup, sentir le souffle d'un ours enfoui dans un trou où il y hiberne. Un ours est-il seulement un ours ? C'est une respiration qui remonte de la terre, plus loin que la terre peut-être.
Et puis de temps, le paysage se restreint, se resserre au bord des gestes intimes, des cœurs, là où la vie commence ou prend fin...
Plus tard, c'est le récit de Cynthia qui clôt le roman, Cynthia réapprenant à vivre, à aimer peut-être, avec et sans Donald, car il est forcément toujours présent, en elle, autour d'elle. La voix de Cynthia est sans doute le récit le plus bouleversant de ce livre, celui qui fait écho à celui de Donald. L'envie de vivre de Cynthia est comme un hymne à la joie. C'est poignant.
La mort est un passage, semble nous dire l'auteur, comme une barque qui file le long du rivage du Lac Supérieur. La branche d'un chêne ondoie, semble bercer quelque chose d'invisible à nos yeux. C'est peut-être l'âme de Jim Harrison qui continue de se poser sur les pages de ses livres.
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Donald n'a que quarante-cinq ans mais, atteint d'une forme très agressive de sclérose en plaques, la mort qui est pour tous une finalité va le prendre, lui, très prochainement.
Pour que ses enfants, faisant actuellement leurs études en Californie, connaissent leurs lointaines origines, il dicte à sa femme Cynthia l'histoire des siens.
Donald est un sang mêlé, en partie finnois, en partie chippewa.
En 1871, un premier ancêtre, Clarence, une poignée de dollars en poche et chevauchant un cheval de trait, a rejoint le Michigan. Il est arrivé dans la ville de Marquette plus de trente ans après, de longues haltes pour travailler l'ayant retenu en chemin.
Comme tous les récits, des digressions viennent s'immiscer dans son déroulé ; l'internement de sa mère et les pleurs qui ont suivi, ses deux mois passés chez sa tante, puis Donald reprend le fil de son histoire. Clarence a trimé sur la construction des quais destinés aux minéraliers, a goûté aux veuves de la guerre de Sécession avant de contempler l'immensité du lac Supérieur.

Cette première partie, à écouter la voix de Donald, est pleine d'émotion, de tristesse aussi de comprendre que ses muscles le quittent rapidement, lui si costaud dès son plus jeune âge. Sa dernière marche, un bosquet de bouleaux, une branche basse pour s'allonger et atteindre la paix. Juste avant le noir diagnostique de sa maladie, son jeûne, à la belle étoile sur le versant d'une montagne de l'Ontario, loin du monde, pour faire corps avec la nature va déterminer sa fin qu'il désire choisir. Les histoires se mélangent, la sienne, celle de ses parents, de ses grands-parents, de la famille de sa femme… C'est également toute sa personnalité tournée vers le profond sentiment d'être un élément comme un autre dans cette nature que j'ai trouvée sublime. D'où son désir de retourner à la terre puisqu'il la ressent en lui.

Par quelques interruptions, les mots de Cynthia montrent son angoisse face à l'inévitable issue et sa voix clôturera ensuite ce roman sur le deuil. Entre-temps, deux autres membres de la famille vont intervenir, K, le neveu, et David, le frère de Cynthia.

La plume vagabonde activement sur les préoccupations, cogitations, émotions et souvenirs de chaque narrateur d'une manière un peu décousue. Tous ces éléments sont denses et partent un peu dans tous les sens pour revenir sur l'acceptation de la mort et le sens que l'on donne à l'existence.
Non loin, les ours et les corbeaux, dans la réalité, dans les rêves, dans l'esprit, ressortent de croyances indiennes qui sont juste esquissées mais ouvrent sur une question que l'auteur fait couler tout du long de ces quatre monologues : Y a-t-il une attitude à adopter face à la mort ? Comme ce qu'il advient après échappe à toute réalité, chacun n'a t-il pas droit d'imaginer et de sentir la présence du disparu dans le cours d'une rivière, dans un ours dont le souffle est perçu du fond de son hibernation ? Ou bien faut-il accepter que la mort prenne, sans laisser dans son sillage un fantôme de celui qui est parti ?

D'une manière un peu surprenante, avec un fil qui se rompt régulièrement, Jim Harrison nous fait emboîter les pas de ceux qui restent, qui se tournent sur leur passé tout en avançant avec l'idée que Donald n'est plus là. Mais est-il réellement absent ou bien continue-t-il son bonhomme de chemin dans l'ours trottinant en contrebas d'une crête de dunes jouxtant le lac Supérieur ?
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C'est toujours un plaisir de remettre les pieds sur cette terre du Nord Michigan. Je ressens une étrange attirance pour ces forêts du Montana, un lieu « mythique » qui attire et bouleverse mes lectures. Je m'y enfonce profondément et avec délectation, tel un vieux bison solitaire à la recherche de sa chaude femelle. Seul ? Plus tout à fait depuis que je sais que les corbeaux et ours peuvent veiller sur moi et mon âme...

Je me tiens donc prêt à vivre quelques grands moments, quelques belles émotions dans ce Nord Michigan en compagnie d'une famille indienne. Je m'attends à découvrir surtout le désespoir d'un monde perdu, d'une génération désenchantée où les souvenirs et honneurs d'antan se sont évanouis au fin fond des bouteilles de whiskys descendus lors de longues veillées au sein de la communauté, un peuple empêtré dans les problèmes de drogue et de chômage qui défigurent et discréditent leurs gloires passées... Mais là où je me trompe, c'est que Jim Harrison en a fait un subtil roman sur leurs traditions qui perdurent au delà du temps et ce malgré tous les obstacles liés à notre vie quotidienne si froide, si distante, si désespérante.

En toute franchise, j'ai eu du mal à rentrer dedans et à m'immiscer dans ces longs discours d'un Jim Harrison fort bavard, et puis au fil du temps, je me suis senti happé par cette nature avec Donald, Cynthia, K. et les autres... comme si je me retrouvais d'un coup avec eux, comme si je comprenais petit à petit les motivations de Donald, comme si cet environnement sauvage avait entrepris de venir me chercher de ma petite conformité bien tranquille. Comme quoi il faut juste un poil de persévérance pour rechercher et trouver l'émotion.

Dans cet environnement encore sauvage, au milieu des ours et des corbeaux, la vie simple de trois générations d'indiens défile sous mes yeux. L'espace d'un roman, je vais partager leur vie, leur passion mais aussi leur deuil. Parce que plus qu'un témoignage sur ces premiers habitants, ce roman évoque le droit à mourir et l'après... Quel espoir et envie restent-ils lorsque l'on sait que l'on va bientôt mourir et quitter cette terre ? Alors si le destin en est ainsi, pourquoi ne pas choisir son lieu et son heure... Donald n'est plus que l'ombre de lui-même, sa fierté d'être un indien robuste et gaillard sombre en même temps que ses jambes qui n'arrivent plus à le soutenir. Il doit et il a accepté sa mort. Bien que conscient que cela soit interdit par la loi des blancs, il veut alors se projeter dans la mort et souhaite être enterré à même le sol pour se rapprocher de sa terre.

Je referme ce roman, un peu triste mais aussi avec un peu plus d'espoir. Je comprends Donald, je partage la douleur de ses proches et me sens surtout différent, plus proche de la nature, des ours et des corbeaux.
Lien : http://leranchsansnom.free.fr/
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Citations et extraits (88) Voir plus Ajouter une citation
A la moindre occasion, ma vie émotionnelle ridiculise mes efforts; ainsi, lorsque j'émerge de mes bouquins et de mes notes, je suis écoeuré. Je sors sur la véranda du chalet et soudain un simple moustique, le dernier rescapé de l'automne, me paraît beaucoup intéressant que la plus prétentieuse de de mes cogitations, et puis la présence de la rivière est si forte que mes sens laissent mes pensées en plan, loin derrière moi, là où je commence à croise que se situe leur vraie place.
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Clare et moi avons gravi le premier versant abrupt des dunes et regardé K qui ramait sur le lac Au Sable, très loin en contrebas. Elle m’a ensuite guidée sur près de deux kilomètres jusqu’à un bosquet de peupliers et de bouleaux, où K l’avait emmenée en lui disant qu’il y avait auparavant accompagné Donald. Nous étions assises là dans la brise, quand Clare a aperçu un vol de corbeaux près d’une autre crête de dunes, en direction du lac Supérieur. Clare a dit que ces corbeaux suivaient sans doute un ours, elle s’est laissé glisser de la branche, puis elle s’est mise à marcher dans leur direction. Je n’étais pas très excitée à l’idée de voir cet ours, mais j’ai décidé de faire confiance au jugement de Clare. Lorsque nous avons presque atteint la crête et que nous entendions les corbeaux de l’autre côté, Clare a repéré les traces de l’ours, qui vers l’ouest sortaient d’une rangée d’arbres. Elle était déjà venue ici avec K, me dit-elle, quelques jours plus tôt, afin de pister les ours qui fréquentaient les dunes pour manger les pois de mer et les fraises sauvages. Dans l’ombre de la dune nous avons repéré un massif de fraises sauvages et nous en avons mangé quelques-unes malgré les grains de sable qui y restaient collés. A quatre pattes nous avons escaladé la pente raide où le sable glissant entravait notre progression, et nous avons enfin jeté un coup d’œil de l’autre côté.

A une centaine de mètres en contrebas, un gros ours agitait la tête entre un buisson de pois de mer et un massif de fraises sauvages, où il piochait très vite, comme s’il désirait frénétiquement se nourrir. Alors les corbeaux qui volaient au-dessus de lui l’ont sans doute averti, car il s’est dressé sur ses pattes arrière et il a émis un grondement sourd. Je sais que Clare et moi avons pensé la même chose : Est-ce lui ? Est-ce lui ? Est-ce Donald qui nous salue, qui nous adresse son ultime adieu ? L’ours nous a regardées et Clare a serré ma main. Puis il a franchi la colline en trottinant, ainsi que nous devons tous le faire.
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Il était donc évident que je n'avais plus la moindre envie d'enseigner à Marquette... Les manuels de littérature ressemblent à des anthologies où tous les plus beaux textes seraient laissés de côté pour aboutir à un produit inoffensif. Je ne désirais plus faire partie d'un système dont le but véritable consistait à produire des employés de toute confiance. Il y avait là quelque chose de la garderie, et puis les parents comptaient sur vous pour instiller à leurs rejetons un sens de la discipline parfaitement absent du foyer.
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K dit que les ours sont des cousins lointains des cochons. Je le crois volontiers, car avant l’internement de ma mère, quand nous habitions au-delà des faubourgs de la ville, nous élevions quelques cochons. Avoir un cochon de lait dans les bras, c’est comme avoir un ourson dans les bras. On leur gratte le ventre et ils se calment, ils vous regardent comme si vous étiez de la même espèce qu’eux. Quand notre fille Clare était bébé et qu’elle avait la colique et que je la berçais, je ressentais la même chose.
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J'arrive à la fin de mon histoire, mais je dois relater un certain nombre d'actes mauvais que j'ai commis et qui me stupéfient toujours. Ces actes me tarabustent, comme lorsqu'on vous arrache une dent et que vous ne pouvez pas empêcher votre langue d'en explorer le trou. Mon père disait que ce n'était pas parce qu'on avait commis quelques actes mauvais qu'on était foncièrement mauvais. Et puis certaines choses ne sont ni blanches ni noires, elles se situent au milieu.
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Mumbo Jumbo, d'Ishmael Reed Traduit de l'anglais (États-Unis) par Gérard H. Durand Nouvelle préface inédite de l'auteur
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