La bête vient de naître au monde. Dans la Forteresse oecuménique. Sur deux étages, elle a supprimé toute vie humaine autour d'elle. C'est un dieu noir, son nom ne peut être prononcé : l'Antéchrist. S'il sort de la forteresse, l'apocalypse sera. Yiu, après avoir encaissé l'implant qui devrait la guider lors de sa prochaine mission, implant injecté par ses employeurs, les soeurs du Sion associée aux trois monothéismes régnants. Consciente du danger, elle sait que sa cible sera la bête qui ne doit en aucun cas sortir de la forteresse oecuménique. D'une image virtuelle, Delfï Miyazannhauer, créateur de la bête et victime de celle-ci, prophétie la fin du monde de façon post mortem, effrayant le peuple qui se masse au pied de la forteresse. Yiu et son équipe approchent de la tour pour tenter d'y pénétrer mais des centaines « d'Assasaints » (sous-titre de ce troisième opus) défendent la forteresse. C'est Assasaints sont une sorte de robot tueur capable de voler, d'envoyer des caméras pour voir de loin et de canarder toutes les cibles qui menaceraient les édifices religieux. Après avoir affronté mille danger, notre héroïne atteint enfin l'intérieur de l'édifice dans lequel des religieux fanatiques tentent de l'empêcher de progresser…
Enfin, une impulsion. Cette fois, c'est parti et pour de bon, il semble. Jusqu'ici, je croyais que c'était violent mais ce n'était qu'un euphémisme. de plus en plus noir et Yiu qui se montre sans scrupule, véritable psychopathe légalisée par ses commanditaires, les trois religions monothéistes régnantes. Il est vrai que par le passé et même par le présent, aucune d'entre elle ne peut prétendre ne pas décrocher le titre de reine de cruauté. Encore coincée avec son équipe, Yiu n'a pas encore affronté directement la bête mais le contact ne saurait tarder. Les dessins sont magnifiques, toujours organisés en cases aléatoires. Les dialogues se limitent aux besoins de l'invasion, sobres et efficaces. Les humains perdent la tête, au sens propre comme au figuré. Nous sommes dans un monde irrationnel, dominé par les croyances et les différents dogmes savant s'associer pour protéger leur pouvoir. La progression est lente et périlleuse mais les prouesses, la volonté et l'expérience de tueuse de l'héroïne font merveille. A ce stade, je ne peux imaginer une issue positive ou négative mais maintenant que l'action s'intensifie, cette bande dessinée commence à devenir intéressante pour peu qu'on aime le genre et que l'ultra violence ne vous rebute pas. Toujours lu en format Kindle et bien heureux les zooms qui permettent de découvrir les nombreux détails, tant architecturaux que physique. C'est vrai que l'architecture, entre baroque et néogothique est somptueuse. La sauce a pris, donc, je poursuis la série en espérant que le soufflé ne tombera pas.
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En 2166, l’ère de l’apocalypse entre dans sa dernière phase, les Temps Derniers. Dans un monde envahi par les religions, dans une Jérusalem tentaculaire devenue le centre du monde, un dieu dévastateur est créé par un groupe religieux fanatique.
Un Antechrist artificiel, Yiu, une tueuse mercenaire à la solde du clergé, achève une mission en éliminant Shu Fat.Sa dernière mission en cours, avant d’accepter de partir en chasse et d’éliminer le dieu naissant.
On s’en est sorti ?? On s’en est sorti ? Par Allah, Sainte Vierge, Dieu-Tout Puissant, Mahomet, Saint Prophète, merci, merci !