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Les enquêtes de Gojin, avocat de l... tome 1 sur 2

Kyungran Choi (Traducteur)Delphine Bourgoin (Traducteur)
EAN : 978B0876HQ5X6
203 pages
Matin calme (04/06/2020)
3.58/5   72 notes
Résumé :
Les enquêtes de Gojin, avocat de l'ombre

Deux morts dans un appartement au premier étage d'un immeuble paisible de Séoul. La femme qui y habitait - un coup de couteau pour elle - et un voisin - un coup de poinçon pour lui -, un type détestable qui lui tournait autour ces derniers temps. Mais puisque le principal suspect gît à côté de la victime, il faut chercher ailleurs. Le concierge pourrait faire un coupable correct, le commissaire Lee Yuhyeon bou... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (31) Voir plus Ajouter une critique
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Qui a tué la très jolie Jeong Yumi d'un coup de couteau et son voisin harceleur, leur corps retrouvés dans l'appartement de la demoiselle, dans un immeuble paisible de Seoul ?

Voilà un très réussi roman whodunit qui secoue les méninges du lecteur. de façon très habile, celui-ci se retrouve complètement immergé dans l'enquête mené par l'inspecteur Lee Yuhyeon, aidé par le redoutable Gojin, surnommé « l'avocat de l'ombre ». Les hypothèses sont décortiquées les unes après les autres, examinant chaque profil de suspect, chaque alibi, chaque scénario pour résoudre ces crimes mystérieux, ce qui garantit des rebondissements multiples et un coupable bien inattendu. L'auteur se joue du lecteur qui en redemande.

Le style clinique, ultra factuel, s'efface pertinemment pour laisser toute sa place aux circonvolutions de l'intrigue et à l'énigme à résoudre. En Corée du Sud, Do Jinki est comparé à John Grisham, mais sur ce roman, j'ai plutôt pensé à un bon Simenon voire à un Agatha Christie pour l'intelligence de la résolution. Ce Portrait de la Traviata a même un petit parfum de Cluedo même si là, on connaît les armes et la pièce ... est-ce le concierge de l'immeuble, la vieille femme de ménage, la tenancière du bar à hôtesse où travaillait Jeong Yumi, sa meilleure amie, son petit ami ou la mère de ce dernier, sachant que tous avait des raisons de passer à l'acte ?

Quand je lis un polar étranger, j'aime à découvrir le contexte socio- culturel du pays, en l'occurence la Corée ici. Dans ce cas-là, il n'y a pas forcément une plue-value « exotique » mais en toile de fond, c'est tout le système des bars à hôtesses ou à hôtes ainsi que la prévalence de la prostitution sud-coréenne qui sont mis en lumière.

Un roman à énigmes très efficace, incontestablement. J'ai juste été gênée ( ou vexée ha ha ) de ne pas avoir compris le rapport entre le titre et le contenu, le personnage de la jeune fille assassinée me semblant tout de même très éloignée de celui de Marguerite ( même si elles sont toutes deux courtisanes et très amoureuse ... ).
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« le portrait de la Traviata » est le premier tome d'une série consacrée à l'avocat Gojin initiée par Do Jinki, auteur sud-coréen. J'ai débuté mon immersion dans la littérature noire coréenne il y a un peu moins de deux ans et je n'avais pas été conquise. Mais après avoir dévoré plusieurs séries originaires du Pays du matin frais, j'ai décidé de lui laisser une seconde chance.

C'est ainsi que, plutôt cette année, j'avais lu « C'est pour mieux te manger » de Kim Ji-Yeon, paru aux Editions Matin Calme, qui avait su, cette fois, me séduire par une écriture stylistique très particulière et une construction assez singulière par rapport à mes lectures habituelles (vous pouvez retrouver ma chronique sur mon blog).

Mais revenons-en au livre « le portrait de la Traviata », le bandeau annonce la couleur en présentant son auteur, Do Jinko, comme le prodige coréen du roman à énigme. Dans cette seconde incursion dans le polar coréen, j'ai retrouvé cette façon propre à ces auteurs d'agencer leur intrigue, qu'elle prenne la forme d'une enquête policière ou non.

Une deuxième similitude que j'y ai trouvée est la syntaxe des phrases et le style. Sans être du tout péjorative par l'emploi de l'adjectif, j'ai relevé une façon « simpliste » ou très « factuelle » de décrire les choses et les événements. J'ai l'impression qu'il s'agit d'un idiome propre à la littérature coréenne, sans que cela soit pour me déplaire. Cela me change beaucoup de mes lectures habituelles en matière de culture anglo-saxonne ou francophile.

Au final, je n'ai que peu découvert le pays, puisque l'enquête se concentre dans un huis-clos au sein d'un immeuble à appartements mais la forme originale du récit a fait que j'ai mis de côté et laissé à plus tard cette aspiration de pédagogie.

Au sujet du titre, quelque peu « cosmopolite » au regard de l'origine de l'auteur et du contenu en lui-même du livre, vous serez peut-être un brin perplexe, comme j'ai pu l'être n'ayant su associer le livre au titre de manière superficielle. Si cela n'est pas le cas, n'hésitez pas à m'en faire part :)

Le tome deux de cette série est paru chez Matin Calme, en février. Ayant déjà dans ma pile à lire ces secondes aventures de l'avocat Gojin, « Mortel Motel », je vous en parlerai très bientôt.
Lien : https://www.musemaniasbooks...
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"Il n'y a pas de sagesse au-dessous de la ceinture". (Matthew Hale)

Yumi, jeune demi-mondaine, habite un appartement dans une résidence de Séoul. Un soir, seule dans sa chambre, elle parle au téléphone avec Kim, son petit ami, distant de plusieurs kilomètres. Soudainement, celui-ci entend sa copine crier « Au voleur ! ». Yumi vient d'être assassinée.


Kim accourt tout en appelant la police. Quand il arrive, celle-ci est déjà présente devant la porte. Il déverrouille la serrure numérique dont il est le seul à connaitre la combinaison particulièrement complexe. Tandis que tous investissent les lieux, ils aperçoivent dans le séjour deux cadavres gisant au sol : Yumi, assassinée à l'aide d'un poinçon planté dans le cou sur le côté droit, et celui du voisin du dessous, Lee Philo, qui ne cessait de harceler et de terroriser Yumi, poignardé dans le cou également, mais côté gauche et avec un couteau.


L'inspecteur Lee Yuhyeon, chargé de l'enquête, se trouve devant un cas inédit défiant la logique : dans une habitation inaccessible, sauf pour Kim, mais lointain au moment des faits, un homme et une femme assassinés gisent au sol. Aucun indice matériel ne permet de comprendre ni l'arrivée ni le départ de l'auteur des faits. Par où est-il entré, comment est-il sorti, où est-il en ce moment ? Qui est-il ?


Partant, l'inspecteur fixe son attention sur une seule hypothèse : éliminer toutes les personnes dont la culpabilité est a priori absolument inconcevable. C'est dans ces conditions que le gardien de la résidence, Jo Pangeol, comparaît devant le tribunal de Séoul pour la commission du double crime.


Le premier jour du procès imprime définitivement le fiasco de l'enquête criminelle de Lee Yuhyeon. En effet, celle-ci a révélé, du fait de la direction des coups administrés, que l'assassin est droitier. Mais à la faveur d'une curieuse mise en scène à l'audience, le président découvre que Jo Pangeol est gaucher : il ne peut donc être l'auteur des crimes. L'audience est reportée sine die…


Gojin est avocat. Mais il ne fréquente pas les prétoires. Il ne plaide pas. Il ne défend pas. On ne le connaît pas. Il pourchasse « dans l'ombre », afin de les empêcher, les erreurs judiciaires. L'inspecteur a compris que Gojin est secrètement et immédiatement à l'origine de la mise en scène qui a conduit le juge à douter. C'est ainsi que les deux hommes se rencontrent afin de reconstituer l'enquête et de confondre l'auteur des assassinats.


« le Portrait de la Traviata », (Édition Matin Calme (1), 2020) est le premier roman de Do Jinki traduit en français. Do Jinki est un auteur de récits policiers, plus particulièrement de romans à énigmes, très connu en Corée du Sud ; il est surnommé le « John Grisham de Corée ». Il a été magistrat à Séoul avant de se consacrer entièrement à l'écriture. Il a reçu, en 2010 pour son premier polar, le « Mystery Rookie award de la Korean Mystery Artists Association ».


La critique est volontiers favorable au roman de Do Jinki. Mais l'on relève pourtant, ici et là et ici près, quelques avis plus mesurés, certes parfaitement respectables. Mais il faut bien comprendre que « le Portrait de la Traviata » est un roman d'enquête stricto sensu, un roman de détective, un whodunit comme clairement précisé sur le livre. Il ne s'agit pas d'un thriller ou d'un polar classique, mais d'un roman d'enquête dont l'intérêt réside dans la seule résolution quasi mathématique - intellectuelle et psychologique - de l'énigme par l'enquêteur, auquel celui-ci associe activement le lecteur. Si ce point n'est pas acquis, que le lecteur ne consent pas à l'exercice, c'est ce « sous-genre » de polar qui est extrinsèquement la cause d'un divorce entre le lecteur et le récit et non ce dernier fondamentalement. Or, « le Portrait de la Traviata » est un whodunit éblouissant d'intelligence qui conduit le lecteur dans une enquête, très étudiée et minutieuse, mettant à l'épreuve autant ses nerfs que ses neurones afin de tenter de confondre le coupable avant l'enquêteur.


Il convient, cependant, de ne pas faire preuve d'un optimisme démesuré. Do Jinki est brillant. À ce titre, il ne méconnaît pas les finesses et les ruses de l'exercice, à savoir organiser un équilibre habile entre, d'une part, la possibilité laissée au lecteur de trouver la solution, mais d'autre part, s'assurer que celui-ci n'y parviendra pas. de ce point de vue, plus particulièrement, le roman est parfaitement réussi.


Certes, l'auteur a commis quelques entorses aux sacro-saintes règles du roman d'enquête. La plus importante, à mon sens, est, à contrario du whodunit classique depuis la nuit des temps (2), l'insuffisance d'indices matériels disséminés dans le récit permettant sa résolution. En effet, le lecteur découvre de nombreux indices matériels et psychologiques seulement au fil de la lecture et du raisonnement de Gojin sans pouvoir toujours se référer à des indices préalablement divulgués plus ou moins sournoisement. Et puis, une autre dont je ne parlerais pas afin de ne pas mettre ceux qui n'ont pas lu le livre sur la voie du coupable, mais qui comprendront en fin de lecture.


Il n'en demeure pas moins que « le Portrait de la Traviata » est un très bon roman policier d'enquête, bien écrit et bien traduit, que je recommande vivement, comme tous les ouvrages édités par la maison d'édition Matin Calme, à ceux qui veulent découvrir le roman policier coréen.


Bonne lecture,

Michel.


1 – La maison d'Édition Matin Calme présente le mérite de nous permettre de découvrir le roman policier coréen dont les auteurs ne déshonorent pas leurs semblables Français, Anglo-saxons ou encore Scandinaves.

L'Éditeur publie, depuis le début de l'année 2020 des polars essentiellement coréens à la suite du succès mondial d'un auteur suivi par l'éditeur depuis un certain temps, Kim Un-su, grâce auquel elle découvrit, et nous fait connaitre aujourd'hui, une palette entière de l'édition coréenne très peu traduite en France. : « La récente Palme d'Or reçue par Bong Joon-ho pour son génial thriller Parasite ouvre la voie. Nous ferons de notre mieux pour vous offrir les joyaux du Polar coréen dans les mois qui viennent. »

(Source : site officiel Matin calme, extrait, https://matincalme-editions.com/a-propos/


2 - Agatha Christie n'a pas inventé le whodunit. Il y avait déjà d'autres romans policiers avec cette même dynamique avant elle. Mais d'une certaine manière, c'est elle qui lui a donné ses lettres de noblesse. Mais Agatha Christie fut la première à contourner allègrement les règles les plus fondamentales du whodunit (interdiction du criminel/narrateur ; prohibition de plusieurs coupables, etc.…)


Lien : https://fureur-de-lire.blogs..
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Quand La Traviata est transposée en Corée, Violetta devient Jeong Yumi et Alfredo s'appelle ici Kim Hyeongbin. Mais le parallèle s'arrête vite car dans le portrait de la Traviata de Do Jinki (traduit par Kyungran Choi et Delphine Bourgoin), la courtisane ne se meurt pas mais est retrouvée assassinée dans son appartement sécurisé, à côté du cadavre ensanglanté du voisin qui la harcelait.

Les conditions d'un double meurtre à huis-clos sont alors réunies, permettant de débuter ce « whodunit » en compagnie du commissaire Lee Yuhyeon et du mystérieux avocat Gojin. Suspects de choix, le concierge Jo Pangeol, puis Kim Hyeongbin l'amoureux, semblent être les seuls coupables potentiels. Mais chaque indice, chaque piste, chaque mobile mène à une impasse, et le milieu des chaudes nuits de Gangnam et de ses bars à hôtesses garde son mystère et ses secrets…

Do Jinki, auteur phare du genre en Corée et père de Gojin dont il a fait un de ses personnages récurrents, connaît et maîtrise son genre, nous baladant comme il le faut jusqu'à l'étonnant dénouement. Abusant parfois (beaucoup) du procédé de récapitulation, il nous tient néanmoins jusqu'au bout dans son intrigue, propre, maîtrisée, mais dont je suis néanmoins resté trop éloigné de ses protagonistes.

L'enquête reste cependant dépaysante et originale, donnant envie de replonger dans d'autres opus de la série Gojin, avocat doté de petites cellules grises que Poirot n'aurait pas reniées !
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Je n'avais pas lu de polar coréen depuis très longtemps. Pour être tout à fait honnête, je dois en lire à peu près un par an (j'en ai actuellement trois autres dans ma PAL). Je découvre à travers ce livre le personnage de Gojin, avocat de l'ombre, comme il est nommé dans le roman. Il est bien un vrai avocat, disons simplement qu'il ne se rend pas vraiment dans les prétoires, et qu'il s'occupe de cas désespérés. Nous savons déjà, dans le premier chapitre, que l'accusé sera innocenté – ne serait-ce que parce qu'il est innocent, et que la police n'a pas trouvé d'autres suspects.

Il faut dire que nous sommes face à un crime en huis clos : un appartement fermé à clef, deux victimes, qui furent rapidement identifiées. L'une est la locataire de l'appartement, qui travaillait comme hôtesse dans un bar. L'autre est son voisin du dessous, qui la harcelait. le jeune homme était au chômage, ne faisait pas grand chose pour trouver du travail, et avait donc tout son temps pour harceler sa voisine, et se sentait même autorisé à le faire vu le métier qu'elle exerçait. Rien ne semble avoir permis à ce harcèlement de cesser, ni les rabrouements successifs de la jeune femme, ni l'intervention de son petit ami. Plainte à la police ? Soit j'ai mal lu, soit j'ai l'impression que cela n'a pas été envisagé, si tant est même que cela soit possible.

Avant même de parler de l'enquête proprement dite, qui se déroule de façon lente, j'ai envie de vous parler de cette jeunesse coréenne totalement désabusée. Pas de travail, ou alors un travail peu valorisant. Pas de relations amoureuses véritablement stables. Des études qui n'ont pas mené à grand chose. Bref, une vie au jour le jour, en capitalisant sur ce que l'on possède – l'apparence physique. L'envie de garder son petit ami bien décoratif, et de tout mettre en oeuvre pour qu'aucune femme ne tente de le séduire, y compris la femme de ménage. Oui, l'héroïne ne parvient pas à canaliser sa jalousie et oui, à notre époque, on peut aussi réduire considérablement le cercle féminin qui nous entoure, juste pour conserver son petit ami – il est alors un objet que l'on peut vous voler, non un être humain capable de faire ses propres choix. Que dire aussi de ce que la victime pense des autres femmes ? Peut-être justement la jeune femme a plutôt des collègues, des partenaires en affaire (y compris sa propre soeur) plutôt que de véritables amies.

L'enquête ? Elle se déroule très lentement. Nous allons de fausses pistes en fausses pistes, et nous explorons bien chacune d'entre elles avant de passer à une autre. L'enquêteur ne peut-il suivre plusieurs pistes à la fois ? J'ai remarqué aussi l'extrême politesse avec laquelle il interroge les suspects, les témoins (qui sont parfois les deux à la fois) : ce sont eux qui rabrouent le policier, c'est celui-ci qui ne va pas trop loin pour ne pas les froisser, n'hésitant pas à interrompre ses questions, quitte à les reprendre plus tard, ou à ne pas les reprendre. Une autre culture, d'autres méthodes d'investigation.

Le coupable, si surprenant fut-il, sera cependant trouvé.Le rythme de l'enquête fut cependant si lent, les personnages si peu attachants, que je ne pense pas que je lirai un autre volume de ses enquêtes, si elles sont traduites un jour.
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Citations et extraits (10) Voir plus Ajouter une citation
- Extraordinaire ! Ça tombe bien, j’en avais marre de ces meurtriers sans imagination, du genre à poignarder quelqu’un sous le coup de la colère. Je ne savais pas que l’on pouvait être aussi créatif. (p. 101)
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Une chose est sûre : aucun avocat n'oserait ce genre de mise en scène. Mais un visage apparaît dans l'esprit de Lee Yuhyeon. Un visage dans le clair-obscur qui éclate soudain de rire.
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Venus in Furs des Velvet Underground résonne dans le café. Gojin a terminé sa démonstration. Son rire cynique se mêle à la musique, ajoutant de l'obscénité à ce monde pervers.
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Il est très rare qu'il y ait un complice dans les affaires de double homicide. Tu dois le savoir mieux que moi. La moindre erreur ou trahison peut être fatale. L'autre est à la fois un allié fondamental et un témoin potentiel. La seule personne en qui on peut avoir une confiance totale, c'est soi-même.
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L’âge est un dispositif de la nature face auquel les êtres humains sont tous égaux. (p. 156)
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