Dans ce tome 7, la tragédie de George Abe et Masasumi Kakizaki sur Japon d'après-guerre continue !
La team Anshan se démène pour faire innocenter leur compagnon Mario sur lequel le système s'acharne injustement… Bien que légalement mineur, il est jugé comme majeur pour des crimes qu'il n'a pas commis !
La justice qui se veut équitable et impartial ne l'est pas, ne l'a jamais été et ne le sera peut-être jamais : c'est un lieu où s'exerce la domination des classes supérieures sur les classes inférieures : un professeur conservateur viole une lycéenne adolescente, il n'est pas inquiété mais le redresseur de tort est condamné ; un bobo hooligan agresse tout le monde, il n'est pas inquiété mais le redresseur de tort est condamné… Et les discours du procureur sur le bas peuple qualifié de vermine et accusé de tous les maux de la société car pauvre donc prédestiné à être des criminels à châtier sont sans équivoque : les préjugés l'emportent sur la réalité… MDM
Mais Baremono ne cède pas au désespoir et va jusqu'au bout de sa démarche pour faire éclater la vérité !
et le connard se rappelle qu'un jour il a été un homme plein d'espoir et que s'il est encore en vie c'est parce que le père de celui qui le supplie a sacrifié sa vie pour lui…
Mais pour Mario la liberté est un supplice puisqu'il retrouve la belle Setsuko pour mieux la perdre, sans doute à jamais… (Pleurs)
La fin du tome se concentre sur le métis Joe Yokosuka qui croit sa chance arrivée quand il ressent les joies de la scène. Mais entre un rival psychopathe prêt à le mutiler pour l'empêcher de chanter, et une intermédiaire couguar qui demande ses faveurs sexuelles pour faire démarrer sa carrière, le pauvre n'est pas au bout de ses peines…
En 1955, le Japon participait à la conférence de Bandung en tant que pays ruiné… En 1964, le Japon accueille les Jeux Olympiques et on parlait de miracle économique… Entre ces deux dates, une génération sacrifiée sur laquelle ses aînés se sont défoulés au lieu de faire face à leur peu glorieux passé ! Mine de rien, nous sommes dans la littérature de témoignage puisque cette époque le scénariste l'a douloureusement vécue…
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Tomes 6 à 12 :
Mon avis aura été mitigé avec cette deuxième partie.
Les personnages ont vieillis d'environ 2 ans, et maintenant qu'ils ne sont plus en maison de redressement, on va les suivre dans la vie de tous les jours.
J'ai au début eu un peu de mal avec cela, et je me disait que le manga perdait en intérêt maintenant que les personnages n'étaient plus en "prison".
J'ai finalement vite changé d'avis en arrivant sur des arcs qui m'ont plus touchés que d'autres.
En effet, cette deuxième partie du manga est un enchainement de court arcs narratifs qui s'enchainent assez rapidement, et certains sont très bons.
Un bon moment de lecture, coup de coeur pour le personnage de Suppon !
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Tome 5 à 12
Plus j'avance dans l'histoire, plus je trouve les intrigues simples, très simples, et surtout la résolution de chaque intrigue est rapide.
Mais je suis quand même attaché aux personnages, à cette ode à l'amitié qu'est le titre et à ce discours du "on avance plus vite seul mais on avance plus loin ensemble".
C'est finalement cliché mais ya un côté réconfortant dans cette simplicité scénaristique.
Je parle de l'oeuvre avec légèreté, mais cela serait omettre que l'oeuvre est dure dans ses propos, dans ce qu'elle raconte et dans ce qu'elle nous expose sous nos yeux
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Alors c’était comment, hier ? C’était la première fois que tu te produisais sur scène, hein ? Paraît que t’as eu un sacré succès. Tous les gens devant toi te regardent, extasiés… Ils t’écoutent… J’adore cet instant… C’est la sensation suprême, et c’est pour ça que je suis chanteur…
Mon Avis Sur Rainbow [MANGA & ANIME] #6